Aujourd’hui, on est le dimanche 10 juin 2023,date anniversaire de la vente des terres du Congo aux rwandais.
En cette date anniversaire, il est bon de ressasser l’histoire, de ramener l’événement au devant de la scène pour éviter qu’il ne tombe dans,l’oubli,que notre mémoire fugace ne nous fasse oublier les choses essentielles ,que cette épisode importante, ô combien douloureux pour la nation, ne soit enseveli;
que d’autres petits événements, somme toute,mineurs au regard du problème de la vente des terres et des enjeux qui s’y attachent ne viennent éclipser notre attention.
Les enjeux ne sont pas les moindres,ils engagent l’avenir de nos terres, de notre pays, de notre nation,de notre futur et prééminemment de l’avenir de nos enfants,celle des générations futures.
Il est donc bon d’entretenir la mémoire des événements surtout lorsqu’ils portent en eux les germes et conséquences du futur, à moyen et long terme.
Il est ici le lieu de rafraîchir la mémoire collective pour, à la fois, sensibiliser ,éduquer,éveiller les consciences et ou davantage les raviver pour la défense de leur intérêt.
Ce fut donc avec stupéfaction que nous apprimes que « La République du Congo va céder 12 000 hectares de terres arables à l’Etat rwandais dans trois départements du pays.
Ces terres seront utilisées pour le développement des activités agricoles, notamment dans la culture du ricin.
Cette annonce a été faite lors de la visite du président Paul KAGAME en terre congolaise du 11 au 13 avril 2022 ».
Le gouvernement venait de concéder des terres au Rwanda, sans en référer au peuple souverain lui-même, soit par la voie de sa représentation parlementaire, soit par voie de référendum, clouant au pilori l’expression du même peuple à disposer de lui-même.
Des contrats leoniens furent ainsi signés unilatéralement entre Kigali et Brazzaville, au nez et la barbe du peuple congolais souverain, infantilisée par la brutalité et l’arrogance de ceux qui n’en avaient que cure des formalismes et du droit de regard de ce grand peuple, ravalé au rang de simple assistant et ou spectateur.
Nous avions été nombreux à essuyer nos larmes pour implorer la sollicitude du gouvernement, rendu autiste par son désir irrefragable de brader le patrimoine commun de la nation sur l’autel de ses intérêts particuliers, sombres et obscurs,mais dont on peut vite imaginer qu’elles ont servi de monnaie d’échange dans le cadre d’assistance militaire. Tant,il s’en est suivi simultanément la signature des accords militaires.
Nul n’est dupe pour ne pas comprendre le sens de l’histoire, dont nous pouvons croire et dire avec certitude au regard du croisement des informations de différentes sources qu’ils visent à préparer le hold-up de 2026.
Qu’ils visent une nouvelle fois de plus à nous mettre le dos au mur,à briser les velléités d’une quelconque révolte du peuple, à l’assommer et ainsi confisquer une fois de plus le pouvoir.
Les terres de notre chère patrie,C’est la contrepartie que veut donner le régime aveuglé et aveugle de Brazzaville pour assouvir ses ambitions démesurément néfastes, nocifs et contre-productifs.
Nous avons pensé avec la foi du charbonnier qu’il faille coûte que coûte défendre les intérêts du peuple congolais pour barrer la route à ce projet funeste ,en dénonçant, en étalant au grand jour les mensonges, les manœuvres dilatoires et les stratagèmes pour donner au peuple les clés de lecture d’une situation difficile qui les enfermeraient dans les abîmes des conflits futurs avec le Rwanda.
Car,hormis la confiscation des terres aux nationaux à des fins de l’agriculture ,il posera un conflit autour des terres comme on le voit partout ailleurs.
Les enfants rwandais naîtront sur nos terres ,ce sera des conflits à ne plus finir ! C’est pourquoi nous avons agi,organiser à Paris une manifestation de témoignage ,pour montrer au peuple congolais les voies à suivre quand les voies viennent à manquer ou à faire défaut,comme ce fut le cas ce 10 juin 2022 quand le pouvoir usurpa la loi,et se saborda la voie parlementaire et ou référendaire.
Avec, cette manifestation devant l’ambassade du Rwanda, notre Association pour la DÉFENSE des TERRES BANTOU , posait les jalons de la contestation à venir autour de cette question.
Cette lutte est d’autant primordiale qu’elle engage l’avenir du pays,du peuple entier qui doit se saisir de cette lutte pour repousser les murs.
Gare à celui,qui dans l’indifférence ou l’ignorance ou la stupidité prendrait ce problème avec des pincettes et ou chercherait à s’en retourner.
Certes tous les problèmes ont leur importance relative,mais, apprenons à hiérarchiser les problèmes.
Le problème de lutte contre la corruption a son intérêt Certes, on ne saurait le contester,mais nous appelons ceux qui se mobilisent autour cette problématique, à rejoindre la barque de la défense de nos terres,qui est un problème existentiel,et donc de premier ordre.
Peuple congolais, 12000 hectares de terres vendus aux rwandais,soit 15 fois la ville de pointe noire.
Seule la lutte libéré.
Collectif de défense de terre Bantu.