Les manœuvres du régime ethno tribal de Brazzaville 

Les manœuvres du régime ethno tribal de Brazzaville 

À défaut de briller par l’excellence et de tripatouiller une énième fois sa constitution, Dénis Sassou-Nguesso prend l’initiative politique de berner les Congolais en théâtralisant son éviction à travers son fils. Malgré une image internationale maculée de crimes de corruption et de détournements, le grabataire de Mpila assure à son fils l’omnipotence dans les institutions. 

Les naïfs croiront à une perte de main du fossoyeur de la république qui petit à petit est entrain d’être mise à l’écart sans s’en apercevoir. Au fond, c’est une tactique purement politique. 

En effet, le décret du 2023-78 du 6 mars 2023, portant création du Comité National de coordination de la coopération internationale, signé du premier ministre du régime de Brazzaville appelle naturellement à des remarques de forme et de fond. 

Remarques de forme : 

Premièrement, la composition de ce comité regroupe des membres du gouvernement en activité. En principe, ce genre de structure s’appelle une Commission Interministérielle dès lors qu’elle regroupe différentes compétences ministérielles. Cette commission est une structure ponctuelle justifiée par la nécessité d’agir en regroupant la compétence dans une task force dans le souci d’efficacité et de diligence.  

Cependant, contrairement aux raisons qui dictent la création d’une commission interministérielle, on observe que le régime s’est forgé un comité, une structure de nature permanente, dont la durée est certainement concomitante au mandat de l’instance qui l’a créé. C’est ni plus ni moins qu’une surcharge dans l’architecture d’un gouvernement qui peine déjà à résoudre les problèmes socio-politiques des Congolais. Il est difficile de concevoir l’imbrication au sein d’un même ensemble qu’un comité ait une prééminence sur la politique de coopération. Par le pouvoir attribué au comité d’orienter la coopération, le premier ministre a nul doute voulu donner l’alerte que son ministre de Coopération est indiscutablement carent. Que n’eusse été la filiation avec le grabataire de MPila, il l’aurait foutu à la porte s’il en avait le pouvoir. 

Deuxièmement, ce comité constitue un double emploi par sa composition. Non seulement il alourdit l’architecture gouvernemental et rend confus sa compréhension ; Mais aussi, Le régime étale à cet effet sa culture budgétivore. Il expose au grand jour la carence des conseillers du ministre à la coopération qui n’ont plus de raison d’exister. 

Remarques sur le fond : 

Premièrement, la budgétisation de ce comité est injustifiée. Pourquoi rémunérer doublement des individus déjà payés pour le même travail. Le travail au ministère de la coopération serait-il différent de celui à la présidence du Comité ? La même interrogation s’applique à tous les membres inscrits dans ce décret dès lors qu’ils le sont à titre institutionnel. 

Deuxièmement, comme on est en politique et que règne au Congo les manœuvres de succession, il est logique de penser que ce comité est un gouvernement parallèle. En clair c’est une phagocytose destinée à ingérer l’exécutif du régime, mais aussi à confisquer le pouvoir pour éviter le changement de régime. 

En conclusion : 

Ce comité présenté comme un Think-Tank n’apporte pas de valeur ajoutée à l’exécutif de ce régime. Son impact sur l’action gouvernementale est discutable. Ni efficace, ni performant, il cherche plutôt à masquer la carence du ministre de la Coopération obligé de recourir à une intelligence d’appoint pour espérer performer au sein de l’exécutif du régime. Mais c’est une tromperie qui ne passe pas. Ses prouesses sont indélébilement gravées dans la conscience historique du pays qui reconnait en lui le traitre sacrificateur des terres bantu. 

Ce comité qui existe hors du cadre institutionnel du régime est une structure bâtarde illégitime. Ses membres, des institutionnels du gouvernement, se sont fourvoyés dans une confusion de rôle, une anarchie au sein de l’exécutif du régime. Quant à son chef, pressé de remplacer le père, il opère un hold-up ayant tous les traits caractéristiques d’un parricide prémédité ou consenti. Si ce dernier avait des capacités à hauteur de ses ambitions confectionnées par le père, qu’il se tienne à l’écart du changement de régime à venir puis se présenter dans un Congo et dans un climat autre que celui de nature successorale. Parce que le pays n’est pas un patrimoine familial qu’on hérite ; mais une terre consubstantielle à l’existence du pays et qu’on ne cède pas quelle que soit l’offre.  

Enfin, ANGWALIMA (autrement dit voleur dans la mémoire collective) ne reflète pas l’image du politique que les Congolais veulent pour leur pays. Son mentor a créé cette structure pour en faire une campagne de promotion individuelle. C’est à dire un incubateur de légitimité et un starting block pour devancer les concurrents. A travers ce comité, stratégiquement c’est un appel d’air au parrainage lobbyiste international pour se faire adouber. Une attitude et un comportement hautement incompatibles avec le mouvement panafricaniste qui définit la légitimité fondée sur la symbiose entre les gouvernants et le peuple pour l’affirmation d’une souveraineté authentique et entière. 

Fait à Paris, le 15 mars 2023 

Pour le Mouvement de Défense des Terres Bantu 

Le Représentant 

 

Partager :

LA FAUSSE APPELATION DE LA REGION DU POOL OU L’ESCROQUERIE MORALE DU COLON

Qu’entendre par l’appellation le  pool .Dans  l’appellation Pool on entend désigner le bassin d’eau qui s’étend sous nos yeux couvrant une largeur de 5km ,dont l’immensité n’a d’égale que la beauté  qui fit rêver plus d’un explorateur.

L’explorateur aventurier Henry Stanley  représente la face la plus sombre de la colonisation de l’Afrique. Immoral et dépourvu d’humanité, il a gagné la confiance de ses commanditaires, au premier rang desquels le roi des Belges Léopold II, grâce à ses talents de journaliste et de bonimenteur.

Stanley un explorateur anglais Battant pavillon belge , fut saisi par la splendeur des lieux , dont la similitude renvoi au lac Michigan aux états- unis , le reflet des rayons de soleil sur les eaux donnaient à penser à une magnifique pisicine. Mais  mal en pris au colonisateur de ne pas sen referer aux originaires de la région du laac, pour mieux identifier les lieux.

Pour votre gouverne voici un extrait de l’article de  Gabriel Vital-Durand Publié ou mis à jour le : 2019-01-24 09:26:28 sur le site Hérodote .net n média d’histoire  décrivant l’homme .

 » Qu’à cela ne tienne, le roi des Belges Léopold II, qui vient de créer une «Association internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique centrale», financée sur sa cassette personnelle, reçoit l’aventurier le 10 juin 1878 à Bruxelles.

Séduit par son bagout, peu regardant sur ses méthodes, il lui confie la mission d’explorer le bassin du Congo et de construire une voie ferrée de façon à franchir les chutes qui barrent l’embouchure du fleuve (le Stanley Pool) et permettre l’exploitation commerciale des ressources naturelles de la région.

John Rowlands (Henry Morton Stanley) (Dinbych, Pays de Galles, 28 janvier 1841 - Londres, 10 mai 1904)Assisté de plusieurs mercenaires européens et de supplétifs africains, Stanley remonte cette fois le fleuve Congo depuis son embouchure. N’hésitant pas à faire usage de ses armes, il obtient la soumission des chefs locaux…

Massacres et pillages sont à inscrire au passif de l’explorateur, lequel ne se prive pas de tirer les Noirs comme des lapins, à moins que, homosexuel refoulé, il ne s’en serve comme jouets sexuels.

Mais il renonce à s’emparer de la rive droite du Congo revendiquée au nom de la France par Savorgnan de Brazza et défendue avec détermination par Malamine, un sergent sénégalais au service de ce dernier  »

Cette méprise conduisit à ignorer l’appellation originelle de la région dont il faut rappeler qu’elle s’appelait  MANIANGA.

L’appellation région du pool n’est qu’une appellation erronée, dont l’usurpation provient essentiellement du fait du colonisateur. Ainsi ce dernier attribuera- t- il dans cette région une appellation d’emprunt  , en référence tout simplement au bassin d’eau. Car l’étymologie du mot pool n’a rien a voir avec la région .

La région ne peut pas se définir par rapport au seul bassin ? puisque le périmètre géographique de la région s’étend jusqu’ a Mbé .

Le pool  couvre aussi bien les contrées de Boko, Musana ,Louingi kimdamba ,Mayama , Kimpanzu,  Kintélé , et donc réduire cette région à la seule dimension dun lac est réducteur et ridicule.

Afin d’honorer les autochtones de cette région et leur belle histoire  il faut donc  , restituer les choses dans leur contexte historique et donc ancestral. Comme le fut la Haute Volta ,revendiquant fièrement son appellation le Burkina Faso ,  et pour tourner la page noire de la colonisation.

Ne pas tenir compte de cette subtilité c’est tourner le dos à la mémoire ,  de cette grande contrée dont l’histoire a été fleurie des combats de résistance.

Il sied de rappeler que la page de l’histoire de cette région est remplie des grandes figures dont les plus célèbres restent , KIMPA VITA MATSOUA E BOUETA BONGO.

Les originaires de cette régions par la voie de leur porte parole le mouvement pour la défense des Terres Bantu , demandent expressément  et exigent la restitution et donc  ; la réhabilitation de l’appellation Manianga ,  que devrait porter haut tous les originaires de cette région- mère.

Désormais l’appellation MANIANGA devra faire foi dans tous les emblèmes de la république.

Car appeler le MANIANGA par la région du pool équivaudrait d’appeler   Paris par région de la tour Effel ce qui serait un non sens .

Ceci doit être tenu pour dit.

Le Secrétariat à l’Exécutif du Mouvement pour la Défense des Terres Bantu.

Partager :

Sauvetage de l’empire colonial France Emmanuel Macron en Captain Europa

Sauvetage de l’empire colonial France

Emmanuel Macron en Captain Europa

Un mois après la visite du souverain pontife à Kinshasa, l’héritier de l’empire France en déliquescence foule à son tour la terre des Kongo dans le but de négocier la prolongation de sa présence militaire en Afrique à partir des pays gérés par des potentats endo colons. Ce déplacement et l’objet alertent sur l’état d’affolement généralisé du microcosme français après l’expulsion de l’armée française des pays du Sahel.

En effet, la géopolitique française qui a perdu de son influence d’antan mise sur ce pré-carré pour rebondir. Consciente de sa faillite dans le Sahel et de plus d’un demi-siècle de fourvoiement dans ses relations avec les pays africains, la France espère présenter aux Etats voyous du pré-carré un nouvel emballage de la colonisation : le soutien inconditionnel pour le maintien au pouvoir en dépit de l’impopularité des régimes locaux, avec un léger bémol pour le cas de l’Angola.

Dès lors, quels enseignements peut-on tirer de l’excursion d’Emmanuel Macron en terres Kongo. Naturellement, cette excursion, dont le pape François a balisé spirituellement le chemin, est riche en enseignements pour des considérations de forme.

Premier enseignement, la France en déserrance géopolitique après son avoir été délogée du Sahel, cherche vaille que vaille à réimplanter ses ventouses en Afrique par le renforcement de sa présence militaire dans l’espace qui jadis constituait sa zone d’influence, son arrière-cour, son pré-carré. Le choix des quatre pays de la zone, comme points d’appui, est révélateur de la panique générale qui habite l’Elysée.

Deuxième enseignement, la France se plie à satisfaire les désidératas des régimes locaux pour leur maintien, pourvu qu’elle gagne davantage en s’imbriquant intimement dans l’appareil sécuritaire de ses régimes. L’imbrication intime est bien un concept d’Emmanuel Macron qui dévoile ses intentions, sa vision géopolitique pour sortir de la déserrance.

Troisième enseignement, l’Afrique centrale est le maillon faible politique par rapport à l’Afrique de l’Ouest. Les peuples d’Afrique centrale sont en état de léthargie et d’effacement qui les laissent impassibles devant la menace néo-colonialiste qui pèse sur notre continent, au moment où l’ingrate France est impuissante devant la poussée panafricaniste. La palme d’honneur revient à la jeunesse Kinoise qui s’est illustrée en affichant son hostilité à l’endroit d’Emmanuel Macron obligé d’l’instrumentaliser un artiste musicien local pour l’image d’un bain de foule opposable aux manifestations de rejet de Bamako, Niamey et Ouagadougou. Ce mini clip politico-musical n’a d’ailleurs rien apporté ni rien changé à la donne. Le rejet de la France reste manifeste.

Dans le fond, toute négociation suppose des contreparties pour parvenir à une convergence. Quelles contreparties la France peut-elle promettre aux chefs des Etats voyous du Gabon, des deux Congo et d’Angola ?

  • Le Gabon est dirigé par la famille Bongo dont l’héritier du trône, dans la culture françafricaine, présente une capacité motrice diminuée et ipso facto des facultés mentales déficientes. C’est une situation où l’appui français de prolonger ce régime agonisant agréerait les dignitaires ceinturant le pouvoir au Gabon.

  • Le Congo-Brazzaville est une dictature criminelle et hégémonique portée à bout de bras par la France qui l’a installé au prix d’un coup d’Etat sanglant de plus de 25000 morts, suivi d’un génocide au Pool. Le chef de ce régime putschiste, Denis Sassou-Nguesso caresse le rêve d’une succession dynastique. En dépit de sa putréfaction avancée, l’unique contrepartie qu’il présente à la France est le soutien à son rejeton décrié et poursuivi au niveau international pour détournements et corruption aggravée. Cette corde sensible est la faiblesse incontestable de Sassou sur laquelle Macron espère tirer avantage. L’occasion est inespérée pour la France.

  • Le Congo-Kinshasa est dirigé par un imposteur, Félix Tshisekedi, qui parcourt le monde à la quête d’un second mandat. Il est prêt à vendre son pays à tout offrant qui lui assurerait d’atteindre de cet objectif. La cession des minerais du pays aux américains participe à cette course éperdue pour le second mandat, son point faible exploitable par la France. La perte de territoires dans l’Est, l’occupation rwandaise et les millions de morts de la RDC ne sont pas ses préoccupations. Voilà une bien triste réalité où la MONUSCO se renforcerait.

  • Pour l’Angola, il n’y a l’ombre d’aucun doute. L’étape de l’Angola dans ce périple vise à neutraliser ce pays face à une éventuelle présence militaire française imbriquée intimement avec les armées des trois autres pays. Inévitablement, pareille situation ne pourrait être perçue que dans sa réalité d’entreprise néocoloniale qui menacerait la région. L’Angola est la seule puissance patriotique dont l’armée pourrait réagir souverainement contre cette entreprise. Raison pour laquelle, monsieur Macron a visité ce pays pour obtenir sa neutralité. C’est une précaution colonialiste tactique qui interpelle sur ce que le président Joao Lourenço y gagne personnellement si d’aventure il succombait à la ruse de Macron qui ouvrirait une brèche dans le combat pour la souveraineté des peuples africains où le gain personnel n’a pas sa place dans le cœur de d’authentiques dirigeants nationalistes.

Comme cela transparaît, tous ces obligés de la France ont chacun, à titre personnel, un intérêt qui les place devant une grande tentation. La résilience est très ténue. Emmanuel Macron le sait et il veut en profiter. D’autant plus que le Chef de l’Occident, le pontife François a balisé le terrain pour cette cause.

La ruse, la religion puis la force ont toujours été des leviers de la pénétration des pouvoirs africains impériaux démembrés au 19 e siècle. Cette procession pontificale et macronienne obéit à la même logique. Le missionnaire précède l’asservissement. L’occident n’a pas changé de stratégie pour envahir l’Afrique et soumettre les africains. Sa présence militaire signifierait que toute évolution interne devra être validée par la France et l’Occident.

Le Mouvement de Défense des Terres Bantu demande aux africains, et plus particulièrement au président Joao Lourenço, de ne pas céder aux promesses du néo-colonisateur Macron. Lui, prétend n’avoir pas connu la colonisation. Mais il s’accommode moralement très bien de l’héritage impérial dont il espère prolonger l’œuvre. Tant les avantages sont nombreux pour les intérêts français exclusifs.

Quant aux hommes politiques du Congo-Brazzaville, ils ont montré leur carence par rapport à la réalité politique africaine. Ces derniers s’arriment encore à la France pour espérer remplacer Sassou-Nguesso au pouvoir. Raison pour laquelle ils pratiquent une diplomatie de mendicité et de lâcheté en se confiant, sans conférence de presse ni mémorandum public, à l’ambassadeur de France au Congo et aux officines françaises à l’étranger. L’agenda serré du locataire de l’Elysée n’explique pas l’incapacité à décrocher un rendez-vous avec ce dernier. Ce qui aurait permis à minima d’évaluer l’éventuel l’intérêt que leur accorde la France, mais aussi d’être crédible vis-à-vis de l’opinion. Comble du mépris, ils ont été ignorés. Ce qui traduit leur insignifiance par la France. Pire, ils ont reçu l’injonction de ne point perturber le séjour de l’hôte blanc.

En fin de compte, les carriéristes de la politique au Congo sont inutiles pour le peuple qui cherche à se défaire de ce régime inhumain. La lame de fond panafricaniste est là pour le leur rappeler au moment clé de l’histoire. Tout régime déphasé de son peuple sera balayé. Cette issue est une fatalité pour les endo-colons. Sassou-Nguesso qui ne dispose d’aucune légitimité intérieure le sait. Qu’il cherche à s’agripper à l’impérialisme français ne lui servira pas de bouée de sauvetage. L’impérialisme occidental reste indésirable partout en Afrique.

Fait à Paris, le 6 Mars 2023

Pour le Mouvement de Défense des Terres Bantu

Le Représentant

Partager :

Jean-Marie Michel MOKOKO Déchéance ou incubation de la légitimité : Autopsie

Jean-Marie Michel MOKOKO

Déchéance ou incubation de la légitimité : Autopsie

Le Général MOKOKO est une victime de la géopolitique française en Afrique centrale. Il faut retenir qu’avant son engagement dans la présidentielle au Congo, Mokoko était le chef de la MISCA en République Centrafricaine. La fin de sa mission de commandant des forces de l’UA, chapeautée par l’ONU et la France, a coïncidé avec la période d’organisation du scsrutin présidentiel par le régime autoproclamé de Brazzaville. C’est alors qu’il s’y engage convaincu :

D’une part, par la stratégie de l’IDC- FROCAD qui prenait en étau le régime. Stratégie qui par ailleurs avait finalement bien fonctionné en positionnant un candidat de poids pour rafler la mise dans chaque grand espace politique du pays. Cette stratégie ayant pour but de priver Sassou-Nguesso des voix électorales ou de les minimiser. C’est logiquement, sociologiquement, que le général Mokoko était positionné au nord, qui est supposé être le fief électoral de Sassou-Nguesso. En réalité, il revendique cet espace parce qu’il est convenu d’appeler une prise en otage des populations des contrées nord du pays. Monsieur Sassou n’a aucune envergure politique pour persuader ces populations d’un idéal de bien-être social. Durant toute son existence politique, il pratique le trafic d’influence et la magouille en ne procédant guère au comptage des voix, ou en publiant les résultats sans lien avec la réalité, ou encore en inversant le résultat des urnes. La preuve, le déclenchement de son coup d’Etat en 1997 fait suite au simple refus des populations d’Owando de le porter en Tipoye. Le Tipoye, pour ceux qui ne connaissent pas, est une procession ou un dignitaire est porté sur un trône par des porteurs à l’image de la procession de la vierge chez les catholiques. Ce refus de Tipoye est très illustratif de ce que représente Sassou-Nguesso, tel qu’il est perçu électoralement au nord. C’est à dire un indésirable récoltant que la portion congrue !

Sassou-Nguesso est conscient de cette réalité implacable. Il tente par tous les moyens d’afficher un habillage narcissique qui trompe beaucoup de personnes sur le continent. Je cite : Mandéla a été bernée pensant que Lissouba refusait à Sassou de se présenter aux élections. Il a adressé une lettre incendiaire qui a surpris plus d’un au Congo. Mais l’effet était là. Cet effet a servi à valider la thèse répandue d’un Sassou victime innocent ne faisant que se défendre. Faux et archi faux !

Pour revenir au général Mokoko, sa candidature avait été favorablement accueillie dans le nord qui cherche depuis les années 80 à se débarrasser du cancer Sassou. Il a réalisé un tsunami électoral des voix dans le nord du pays. Cette popularité a cependant provoqué l’ire de Sassou-Nguesso, le chantre du micro-tribalisme au Congo. A cet effet, la rancœur de Sassou-Nguesso a atteint un paroxysme lui rappelant amèrement que Mokoko l’a empêché de déjouer la Conférence Nationale Souveraine en 1990-91 qui a entraîné sa chute du pouvoir. Lui, Sassou-Nguesso, a favorisé Mokoko dans sa carrière militaire. C’est son produit dont il a fait tout de même Chef d’Etat Major, Conseiller militaire, Chef des missions militaires ci et là en Afrique, Attaché militaire près du Consulat de France, etc. Malgré ce qu’il considère sa trahison en 1991, il l’a nommé Conseiller spécial militaire après son coup d’Etat de 1997. Voilà encore Mokoko ose le défier et lui rafler la mise aux élections en 2016. Le comble était atteint. Sassou-Nguesso l’a pris tel un petit enfant et l’a jeté en prison. Sassou-Nguesso déclare à qui veut l’entendre que c’est son prisonnier personnel. Son cas est similaire à celui d’Okombi-Salissa. Deux personnalités sans épaisseur élevées socialement et politiquement par Sassou-Nguesso et qui l’ont défié. Ils subissent le même sort.

D’autre part, par rapport à la géopolitique française, le général Mokoko a mal apprécié la situation. Il croyait bénéficier du soutien de la France pour services rendus car toutes ces missions même concoctées par l’UA sont des missions parrainées par la France. N’oublions pas que Jean-Marie Michel MOKOKO est un officier formé à Saint-Cyr et fait l’école d’Etat Major en France. À l’instar de tous les officiers des armées africaines formées en France, il a signé le document l’obligeant à défendre les intérêts de la France contre toute situation qui les menacerait. En clair, obéir aux ordres de la France y compris contre son pays natal, le Congo. Ainsi, le général Mokoko est un potentiel traitre à son pays. Un agent dormant de la France. Or, dans le cas du Congo, en 2016 comme depuis les années 1970, les intérêts de France au Congo c’est Sassou-Nguesso à qui François Hollande venait de renouveler la confiance. En se présentant contre Sassou, le général Mokoko se présentait contre les intérêts de la France. De fait, il n’était plus sous la protection de ses amis. Et son sort était jeté puisqu’il est prouvé que tout scrutin organisé par Sassou-Nguesso est perdu d’avance pour les concurrents.

Le Mouvement de Défense des Terres Bantu rappelle que Sassou-Nguesso a une conception fusionnelle avec le pouvoir. Sa pensée est clairement exprimée dans sa déclaration fin 1996 lors de sa rencontre avec Bernard KOLELAS à Paris – Porte de Versailles. Sassou-Nguesso a déclaré “je n’irais pas aux élections pour mordre la poussière !”. Bernard KOLELAS avait compris à ce moment-là que ce monsieur privilégiait le coup d’Etat. C’est ce qu’il a fait. Tout le tintamarre autour de sa victimisation n’est que de l’écran de fumée. Si Sassou-Nguesso était péremptoire sur cette option, c’est parce que la France lui avait donné le quitus. Le coup d’Etat était l’œuvre de la France. Ce n’est pas la milice cobra qui a bouté dehors le régime Lissouba. C’est une multinationale militaire pilotée par la France de Chirac qui en est l’auteur. Pour rappel, cette multinationale militaire était composée des ex-FAZ de Mobutu, des Angolais, des mercenaires, des Hutus-power, et des légionnaires français basés au Gabon et au camp ORSTOM à Brazzaville. Pour l’instant, le fait que le général Mokoko reste en prison laisse supposer que la géopolitique française le conserve encore comme officier de réserve. Ce régime veille à sa santé et lui accorde des soins en Turquie. D’autres prisonniers d’opinion n’ont pas bénéficié un tel traitement en pénitence. Je cite le colonel NTsourou. Le cas d’Okombi est moins préoccupant du point de vue de la géopolitique française. C’est juste une disgrâce familiale qui n’est certainement, pas un bannissement. Sassou-Nguesso avait fait de même avec Joachim Yhombi-Opangault qu’il a libéré et grassement dédommagé juste avant la Conférence Nationale Souveraine.

Dans la stratégie de Sassou-Nguesso, le général Mokoko est une variable d’ajustement pour l’unité du nord. Son incarcération est une résidence aménagée. Une mise en scène politique pour berner le peuple du Congo, orphelin de leader. En clair, sa prison est un incubateur de légitimité pour succéder à Sassou-Nguesso si la géopolitique française y parvient. Autrement il est au frais du régime pour adouber le rejeton de Sassou le cas échéant.

Toutefois, dans l’échiquier politique au Congo, le général Mokoko n’a jamais été un opposant au régime PCTiste. Jusqu’à la veille de sa candidature, il était encore conseiller militaire spécial de Sassou-Nguesso. Il a démissionné quelques jours avant l’officialisation de sa candidature le 13 février 2016. Pour lui, c’était une candidature de succession familiale dans la pure tradition ethno tribale du pouvoir du nord. Il n’est pas un républicain au sens politique du terme. Il est plutôt un membre de la famille politique de son mentor Sassou. Et ce dernier considère comme un affront tout parent politique qui lui fait de l’ombre ou qui le défie. La posture du général Mokoko lors de la Conférence Nationale Souveraine était circonstancielle. Il n’était pas le seul à avoir eu cette posture. Le sieur Bokamba-Yangouma avait aussi défié Sassou en 1990 mais pas pour les mêmes raisons.

Soit dit en passant que le syndicaliste Bokamba avait perdu sa fille dans l’attentat du DC10 d’UTA visant Hissen Habré, et la bombe était placée dans l’avion depuis l’aéroport Maya-Maya à Brazzaville. Dans ce complot raté de la françafrique, avec Sassou au pouvoir, le lien est vite établi. Même si l’antiterrorisme français est parti chercher les auteurs du côté de la Lybie. Mais ça c’est de la géopolitique. Quant au général Mokoko, sa posture était dictée par la perte de sa femme cocufiée par Sassou-Nguesso ayant voulu l’empoisonner.

Ainsi, au moment de la Conférence Nationale Souveraine, pour beaucoup d’acteurs politiques et civils de l’époque, les raisons personnelles avaient pris le dessus sur le patriotisme à tout point de vue discutable. Jean-Marie Michel Mokoko fait partie de ces acteurs. Pour preuve, sitôt que le pouvoir eût changé de mains, le général Mokoko œuvra pour ramener l’ordre ancien pseudo-révolutionnaire, celui de la dictature pctiste par son coup d’Etat manqué contre le premier ministre de la transition. Après la chute de Lissouba, il a rejoint son parent Sassou qu’il a conseillé militairement. Nul doute que l’on apprenne un jour que le général Mokoko est aussi l’un des concepteurs et rédacteurs de l’opération Mouébara au même titre que Dabira, Lékoundzou et Marion-Michel Mandzimba-Ehouango.

Fait à Paris, le 6 Mars 2023

Pour le Mouvement de Défense des Terres Bantu

Le Représentant

Partager :

COCORICO MACRON EST PASSE AU CONGO !

 

Chers compatriotes,

Tel Nostradamus  , à son  époque le mouvement pour la défense des terres bantu par la voix  de Armand Mandziono , avait prédit tout se qui se passera à l’arrivé de Macron .

Et tout s’est passé selon notre prédication . Aucun petit doigt ne se levé au Congo.

J’aimerai savoir  ou sont passés  , les Mathias DZON, Clément Miérassa, Bonaventure Mbaya ,Demba Ntélo, Jean jacques YHOMBY et  Munari  après sa brillante victoire à Mouyondzi  ?

En dépit de quelques crépitements de la société civile ,  rien ne s’est passé alors ; q u ‘ il fallait le rassemblement de toutes les forces ,  qu’appelait  de ses vœux le mouvement pour  la défense des terres Bantu.

Le constat est amer. Le président français est parti avec le sentiment que tout est calme au Congo et que tout est à merveille circuler il n y a rien à voir

Sassou préférant l’entretenir sur des sujet qui font consensus  sur le climat et l’histoire sites mémorielles

En conclusion de quoi  , Macron dira à  Sassou  tu as le pays en main, voudras tu continuer ou te faire remplacer par ton fils ?

celui qui à des arguments qu’il les mette sur la table et qu’il vienne débattre avec Armand  Mandziono.

Nous  sommes les Nostradamus dans la politique du Congo.

Armand Richard Mandziono , muana Nzo

Partager :

LE MATSOUANISME AU 21éme SIECLE.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=s97aZpQ5ciI

  • « S’il t’était demandé de choisir entre ta Mère et ta Patrie, sauve d’abord ta Patrie. Car si ta mère mourait, tu aurais besoin de terre pour l’ensevelir,

  • et en sauvant la Patrie, elle sera ta terre et celle de tes descendants ».

  • Baku ta ya nsi , baku ta ya nguri, toko kuenda ku ta ya nsi

  • Le Matswanisme

Propos endo- colonialistes

Quand les congolais parlent de Matsoua , voila ce qu’ils disent :

Primo Matsoua ne sait pas sacrifier pour le Congo, cela reste à démontrer, sinon nous devons sortir de ce mythe , que certains essayent d’entretenir.

Secondo , en dehors du Congo Brazzaville , aucun notre pays ne connaît Matsoua, ses écris sont où ?

Était -il à la tête d’une armée de résistance ?

Une personne qui est contre le colonisateur peu -t-elle être dans administration coloniale ?

Un homme qui a été plusieurs fois condamné par la justice française pour entre autre des fais d’escroquerie et notamment de son association Amicale . Peut il être crédible un homme qui a fini sa vie dans le calme, sans tumulte et mort d’une mort naturelle dans les îles en quoi est-il un héro ou un messie.

Était-il franc-maçon ?

Tous les administrateurs coloniaux l’était et notamment les frères tréchots , Félix éboué et autres.

Les premiers maçon son arrivés au Gabon , puis à Brazza pour la plupart membre Grand Orient (G.O)

Je ne doute pas aujourd’hui que nous ayons des loges qui portent le nom de Matsoua , il est à la mode.

Pour certains Matsoua n’était pas un comédien spirituel et , oui Matsoua n’était pas ce comédien spirituel qu’ on nous présente avec insistance.

Hélas avec de tel propos l’on comprend bien que les congolais ignorent leur histoire.

Mes chers compatriotes,

Toues la vie est une affaire de choix, cela commence par la « « tétine ou le téton « et cela s’achève par le chêne ou le sapin »

Le messie a guéri des aveugles et des lépreux , mais jamais des sots et des idiots.

Le mensonge n’aime pas de vérité.

Qu’est-ce que le matswanisme ?

Le matswanisme est un mouvement d’essence éminemment politique dont l’idéologie est axée l’émancipation de l’homme noir, né au Congo Dia Mfwa (B/ville) sous l’impulsion de son fondateur A.G. Matswa, à l’instar de tous les mouvements nationalistes à partir des éléments endogènes sous la colonisation française, belge et portugaise de l’espace du royaume du Kongo démembré et ayant perdu sa souveraineté.

Matsoua ,  avait mené un combat pour son peuple que le colon avait réussi à réduire au Balalisme, il a été combattu par la force , des manœuvres et intrigues politiques menées par l’administration française

J’insiste sur le vocable « endogènes » car il y a eu dès les années 1900 (fin du 19emet début du 20 e siècle) des mouvements nationalistes panafricains nés en occident sur inspiration des afro-américains tel Marcus Garvey, …

J’insiste aussi sur le vocable souveraineté car toute l’action de Matswa est conçue autour des valeurs cardinales de libération de l’espace AEF, d’unir les peuples d’Afrique et de progrès social.

Quels sont les éléments endogènes à la base de l’engagement politiques de Matswa ?

Matswa est un colonisé instruit par le biais des missionnaires à M’bamou petit séminaire puis complète sa formation en France entre 1921 et 1924.

Comme la conscience ne naît pas du vide, très tôt, Matswa remarque le traitement inhumain, les injustices et le mépris de l’élite coloniale (administrateurs civils, militaires et missionnaires compris) envers les populations dites indigènes. Ayant pris conscience de cette situation malsaine, il va commencer une lutte politique pour sortir les autochtones du code de l’indigénat.

Cette lutte va l’amener à vivre de multiples péripéties de sa vie jusqu’au péril de sa vie dans des conditions jamais élucidées. Même le système politique qui succédera au système colonial feindra de ne jamais s’intéresser au sort réservé à cette figure emblématique  , qui a consacré avec abnégation sa vie à la libération de sa terre natale et de son peuple.

L’ingratitude politique envers Matswa ne s’arrête pas là. J’exposerais plus tard comment les endo- colons actuels, regroupés au sein du système PCT, tournent le dos à la légitimité historique en couvrant d’une chape de plomb l’histoire authentique du Congo pour lequel ils n’ont point versé de larmes ni de sang. Et pour cause, de la pénétration occidentale en Afrique à la colonisation, l’histoire de la libération anticoloniale est une page vierge de sacrifice de leurs aïeux.

Pourquoi la figure de Matsoua ne trouve pas un échos national à la hauteur de son personnage ?

Est ce que Matsoua, n’est pas la victime expiatoire du mal qui s’est enkysté au Congo entre les différentes communautés  ?

Ou est ce que parce que le nord n’est pas assez entré dans l’histoire du Congo?

La réconciliation nationale passera par la reconnaissance nationale de toutes les figures historiques en lieu et place de la glorification du colonisateur dont on dédié un mémorial par les endo- colons et leurs valets de la diaspora.

Matswa franc-maçon ?

C’est une thèse avancée par les partisans de ceux qui cherchent à valider l’introduction des loges étrangères en Afrique. La franc-maçonnerie est une fraternité où on n’assassine pas les frères. Or Matswa ,a été assassiné. Cette thèse est contredite d’elle-même.

La réalité est que les franc- maçons ont approché Matswa , aux vues de ses pratiques mystiques déroutantes et ils ont cherché à en connaître le secret. Grand-Maître du Lemba, la première des règles de cette confrérie est de ne jamais divulguer les secrets. Les colons ont donc choux blancs dans leur approche. Raison pour laquelle ils l’ont combattu sans relâche.

NON, Matswa n’était pas franc-maçon. Il connaissait le sort réservé à NSaku Ne Vunda.

Matsoua Sapeur ?

Sacrilège, non Matsoua na jamais été sapeur sticto -sensu.

Pour une simple raison qu’il a passé toute sa vie en exil en captivité, clandestinité au bagne .

Peut-on parler de Matswa en termes religieux ?

Ce serait une profanation de l’œuvre du père de Matswa. Matswa n’a jamais été un prophète comme l’ont été Vita Kimpa, Kimbagu et MPadi. Son contact avec les missionnaires était purement scolaire. A l’époque l’éducation, l’apprentissage scolaire était assuré par les missionnaires.

Ce sont les prêtres qui voulaient réduire sa vie à une vie de catéchiste. Mais Matswa aspirait à d’autres ambitions et c’est ce qui a été le leitmotiv de toute sa vie dès 1919.

Par ailleurs, contrairement à d’autres leaders panafricains qui ont découvert les injustices en Europe, Matswa a vécu les affres du colonisé depuis le Congo avant son départ en Europe en 1921 ,  dans le but précisément de compléter son instruction afin de régler les problèmes de l’ A EF par la négociation politique.

Matsoua est le véritable Père des indépendances en A E F et de facto du Congo.

Dés les années 1920 , au Moyen Congo l’Amicale de Matsoua ,s’élève contre l’ordre colonial pour indépendance, dans les livres d’histoires il est écrit que indépendance a été obtenu pacifiquement ce qui est en réalité archifaux au regard du combat mené par Matsoua et ses acolytes.

Incontestable leadership politique de Matswa :

Le projet politique de Matswa s’articule autour de trois éléments fondamentaux :

1. Les libertés fondamentales et les droits de l’homme

2. L’égalité en termes de droits et de justice (Sortir du régime d’indigénat)

3. La non-violence dans le règlement du contentieux colonial.

Dans la pratique, l’action politique de Matswa est précurseur de la sécurité sociale en France et la Maison des Etudiant Congolais [MEC] :

. La prévoyance sociale du citoyen (idée copiée par De Gaulle en créant la sécurité sociale) : Référence au point 4 de l’article 4 des statuts de l’Amicale. Mise en pratique au Congo par la création de la Société de Prévoyance Sociale torpillée par le système colonial en créant la SIP le 2 février 1929 avait déjà un fond de départ d’un montant de 110 254 ancien francs français saisi par l’administration française jamais restitué de nos jours .

. La formation des étudiants en France : idée à l’origine de la création de la MEC en France.

Double levier d’action :

. La diplomatie : convaincre et discuter d’égal à égal (droit et légalité)

. La reconnaissance du mérite à travers ses engagements dans les guerres de la France.

Matsoua est assassiné en 1942 .

que devient son combat ?

Le mutatis mutandis sur le combat de Matsoua de Tata Nzoungou fidèle , d’obédience Ngounza à entraîné la déification de ce dernier en mettant en sourdine son combat politique que nous nous assignons la mission de réhabilité pour le salut du Congo , et invitons la patrie congolaise a être reconnaissante envers ce grand homme.

Ce que je pense à propos de Matsoua.Matsoua devrai être le lien , le modèle de la solidification pour la souveraineté et l’’unité nationale  dévoyée de nos jours.

Malheureusement , ce dernier est devenu une ligne de césure pour les régimes endo-coloniaux au Congo.

L’histoire que les régimes anti- républicains ont voulu cacher sous le tapis , en vain  est devenue le principal vecteur de leur égarement patriotique.

Et pourquoi Matsoua , désintéresse – il autant les endo-colons ?

Parce que le sentiment d identité micro-tribal qui les éloigne de lui est trop fort.

Il y a une absence de fraternité et une ingratitude flagrante dans la reconnaissance envers Mastoua.

Matsoua , par abnégation à défendu l’Afrique et plus particulièrement les congolais au péril de sa vie.

Ceux qi ne se reconnaissent pas en Matsoua , le font par pure sentiment de trialiste.

Alors, à défaut de trouver une personnalité de substitution , ils préfèrent afficher une amnésie politique déconcertante.

Matsoua , a défendu l’honneur et la dignité du pays étendu à L’ AEF.

Les endo- colons asservissent le pays c’est là , la césure politique fondamentale entre les républicains et les valets des occidentaux au Congo.

Le cas E2 M.

Marion Madzimba Ehoungo , est une menace à part entière du régime.

Par ses fonctions de dircab du ministre de la défense, il est Co- responsable au même titre que DSN, sur les massacres du pool, l’hécatombe du pays.

Il est évident que DSN , n’a pas rédigé lui seul , la feuille de route de l’opération Mouebara.

Il n’est pas aussi exclu qu’il en soit l’un des concepteurs.

Sa situation actuelle est une disgrâce pas ne dissension au sein du PCT.

Son asile témoigne de la nature intolérable du régime qu’il a contribué à soutenir et à installer l’hégémonie dans le pays.

Ce dernier continu à nourrir et entretenir la hantise anti- Pool dans ses activités.

Il est convaincu que Sassou a réalisé leur sale besogne( Génocide, et vide politique) que lui ou plus largement les nordistes , on devant eux un boulevard pour la conservation du pouvoir.

La preuve, lorsqu’on parle de changement de régime eux parlent et pensent en terme de succession familiale ou clanique.

Enfin , Nous ne pourront pas finir notre propos sans avoir une pensée sur le site Mpissa ,  qui se meurt par manque de légitimité au risque de tomber dans une forme d’escroquerie spirituelle annoncée (construction de l’église Matsouaniste )sans consultation des ayants droits) ,comme l’époque de papa Armand Diangenda en RDC, qui supplanta la noble idée de la religion négro -Africaine de la vision de Mfumu Kimbangou ,qui était la création de Bundu dia Kintuadi dia ba Ngunza .

Cependant, beaucoup d’entre nous se disent Matsouanistes , et non jamais pensé aux réparations des familles endeuillées le 18 Décembre 1998  à Mpissa , par le pouvoir en place avec la complicité de certains cadre du Pool.

Armand Richard Mandziono Mwuana Nzo.

Partager :

LES ENNEMIS DU PEUPLE CONGOLAIS.

 

Compte -tenu de l’importance de l’arrivée de Macron à Brazzaville et du silence morbide doublé de mépris ,l’opposition condescendantes de B/ville qui se croit aussi grosse que le bœuf a déniée écarter la proposition lumineuse faite par une frange de la diaspora militante de France.

Que dit cette proposition : la proposition suggérait l’idée d’une grande manifestation de soutien en l’ honneur du Président Français pour lui souhaiter la bienvenue en terre congolaise, et de se saisir de cette occasion divine pour poser les vrais problèmes du Congo, notamment la libération des prisonniers politiques à savoir Mokoko, Okombi Salissa et les autres .

Ce refus obstiné et incompréhensible à nos yeux

nous obliges à remettre une couche supplémentaire sur notre communication du 25 février 2023  pour mieux nous faire entendre, voir écouter.

Car il y va du sort du Congo, du peuple congolais.

Question de vous montrer que ce ne sont pas  des idées qui manquent  mais ,  que ce sont les hommes qui sont méchants .

Un pays se construit avec les idées de tous ses fils et filles  et non dans  le sectarisme et l’exclusion.

En effet , la folie c’est de faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent , mais que faire quand l’ orgueil chevauche devant et que le tandem honte , dommage suivi de la risée des autres peuples du monde est prés des congolais surtout de cette opposition dépourvue des stratégies pour créer un rapport de force entre le pouvoir et elle.

Se taire dans des pareilles situations c’est être complice et cautionner l’oppression qu’exerce le pouvoir de Brazzaville , sur les paisibles citoyens qui n’aspirent qu’a vivre dans un Congo meilleur que celui d’aujourd’hui.

L’opposition congolaise qui depuis belle lurette représente les forces du mal ferme insidieusement les portes de l’avenir au peuple .

Cette-fois la voilà prise la main dans le sac.

Agissante , chacun en loup solitaire , chacun pour sa boutique.

Au regard des différentes déclarations ont pour personnalités et ou  auteurs Destin Gavey Président du mouvement républicain ,la Fédération de l’opposition, FOC, Tsati Mabiala, Mathias DZON et autres, notamment celles des activistes et militants de la Diaspora, ajoutant à  la cacophonie  au point de produire un tintamarre.

Certes ,il faut louer la déclaration du Président Destin  Gavey de par sa tonicité, sa teneur, sa tonalité ,la vigueur de l’expression  et surtout la dénonciation dont il fait montre sans ménagement aucun ,car il faut  bien appeler un chat par chat pour mieux définir les choses, et donner de l’écho à  un mal qui se vit, avilie, asservit, détruit ,mais aussi tue  tout un peuple Mais un si beau discours aurait pu trouver plus de résonance dans un cadre collectif  d’une  démarche commune  et  donc d’un jeu de rôle, où les uns se montreraient effectivement plus  tranchant ,voire agressif, et d’ autres adoptant une tonalité  plus douce, plus nuancé pour entrouvrir  diplomatiquement portes d ‘une négociation .

Tel dans des séries télévisée  où, au méchant flic, on en ajoute un deuxième ,plus calme, comme pour apaiser le climat.

Mais, hélas, comme à  son habitude, l’opposition congolaise n’a pas failli à  sa tradition, celle de la division.

Et ,donc hypothéquer toute chance de voir le peuple tirer bénéfice du séjour du président français en terre congolaise.

  Alors que ailleurs les peuples se serrent les coudes, s’organisent avec l’énergie du désespoir, pour mieux peser et faire entendre leur voix, et arracher des concessions.

Comme au Gabon où les bruits des casseroles sont censés arracher le président français de son sommeil.

Au Congo, c’est le calme plat  apparent ,faisant dire que le président Macron arrive en terrain conquis au Congo.

Pauvres de nous, personne  ne peut nier pareille désolation.

Quelle est notre proposition à  ce sujet ?

Notre proposition est de voir  que s’organise au Congo sous les auspices de l’ensemble des forces de l’opposition réunie,une grande manifestation de soutien au président français pour sa bienvenue au  Congo,et de saisir de cette divine occasion pour poser les vrais  problèmes ,principalement la libération des prisonniers politiques.

Notre proposition ne semble pas trouver grâce aux yeux de cette opposition divisée et dispersée, préférant plutôt remettre s’en remettre à  l’ambassadeur de France au Congo ,à  qui ils auraient confier une lettre en toute discrétion pour le président français. 

Or,une lettre aurait eu un poids et une légitimité  ,si la remise d’une lettre avait été accompagnée par ‘une foule des gens mobilisés ,c’est à dire de vous, peuple souverain ,Or,tel ne semble pas le cas.

Peuple congolais, voyez-vous ,vos ennemis sont ceux qui sont à vos côtés ,mais qui n’hésitent pas à vous nuire,à  faire obstruction pour empêcher vos idées de triompher.

Armand Mandziono.

Partager :

APPEL AU PEUPLE CONGOLAIS A L’OCCASION DE L’ARRIVEE DU PESIDENT MACRON.

         Dans quelques jours, le président français  Emmanuel Macron arrivera au Congo. Rares sont les fois où nous avions reçu une visite d’un président français, cela remonte  d, il y a 9 ans avec Nicolas Sarkozy.       Pouvions- nous imaginer  que c’est un moment decisif et rare de rencontre entre le peuple congolais et le président français, témoin privilégié de la situation au congo. Un moment donc rêvé pour poser les problèmes, soulever les vrais sujets et donc faire entendre sa voix ! Faire entendre notre voix, c’est lui dire notre hospitalité, organiser une grande manifestation de soutien  en son honneur  pour lui souhaiter la bienvenue en terre congolaise ,mais surtout de se saisir principalement de  cette occasion pour lui demander expressément de nous appuyer  et d’ intercéder pour la libération des prisonniers politiques.          C’est un moment decisif de notre histoire afin de pouvoir obtenir  ce que nous peinons d’obtenir devant le silence assourdissant  et ou langage sourd du gouvernement.  C’est le moment d’exiger que Mokoko, Okombi et les autres prisonniers politiques soient libérés  comme l’a été  Dabira.

Peuple congolais, c’est le moment ou jamais .Si,nous ne faisons rien, personne d’autre ne le fera à  notre place. Un adage dit « aide toi, le ciel t’aidera ».La politique, ne l’oublions jamais, c’est une question de rapport de force.

Et,un rapport de force, il faut savoir le construire au bon moment. Voici donc arrivé le bon moment.

Si nous  ne nous levons pas,tout est cuit.

Si aucun petit doigt ne se lève au Congo,le président français rentrera chez lui en France avec le sentiment que tout est pour le meilleur des mondes au Congo, que donc Denis Sassou-Nguesso a le pays en mains, en depit de quelques vagues agitations auxquelles on assiste sur la place de Paris .

Et Sassou, à son tour, se convaincra qu’il n’y a rien en face, et qu’il peut continuer allègrement son chemin.                   Peuple congolais ,l’avenir est entre nos mains. 

  Aux leaders d’opinion d’écouter ce message et  d’être réactifs, car vous êtes la locomotive .

j’en appelle à  votre loyauté  et à votre patriotisme.

La chance, disons le, ne sourit que une fois, saisissons la.

Il y va de notre bien commun, de l’intérêt de l ‘ensemble du pays.

Collectif de défense des terres Bantu

Partager :

« Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût-il condamné à perpétuité par les Belges ? »

« Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût-il condamné à perpétuité par les Belges ? »

1º PARTIE :

GÉNOCIDE ET ATROCITÉS AU CONGO BELGE AVANT SIMON KIMBANGU

À l´occasion de la Soixante et deuxième année de l´indépendance de la République Démocratique du Congo (1960-2022) , nous continuons encore de parler de Simon Kimbangu. L’année passée, on a parlé de “ La Fête de 100 ans d´existence de l´Eglise Kimbanguiste

Cette année 2022, nous allons parler un peu du  Prophète Congolais Simon Kimbangu qui fût condamné à perpétuité par les Belges après avoir échappé à la peine de mort .

Raison pour laquelle nous allons parler de ce thème cette année:

–          Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût-il condamné à perpétuité par les Belges ?

Et l´année prochaine 2023 , nous aborderons un autre thème similaire:

–          Comment le Prophète Congolais Simon Kimbangu échappa à la Peine de mort ?

Deux Thèmes différents et complémentaires en deux années consécutives (2022-2023) pour voir comment Simon Kimbangu fut utile pour l’ indépendance du Congo tout d’abord et prochainement de l’Afrique en général.

Commençons par notre thème de cette année :

–          Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût-il condamné à perpétuité par les Belges ?

1-            POLÉMIQUE GÉNÉRALE AUTOUR DE SIMON KIMBANGU

Concernant l´arrestation de Simon Kimbangu, généralement les opinions sont partagées selon les races, selon les religions , et selon les nationalités :

– Vous trouverez par exemple un blanc critiquant Simon Kimbangu comme un Faux- Prophète qui se mêlait à la politique

Pendant qu’un Noir félicitera le même Simon Kimbangu pour sa bravoure.

– Vous trouverez  des religieux qui ne comprennent pas comment Simon Kimbangu , un Serviteur de Dieu doit se mêler de la Politique selon eux , tout en donnant raison aux Blancs pour avoir arrêté Simon Kimbangu.

Pendant que d´autres trouveront en lui, un véritable Homme de Dieu envoyé par Dieu pour délivrer non seulement les Congolais , mais l´Afrique et de l´homme Noir .

–                 Vous trouverez des Missionnaires Protestants jugeant  Simon Kimbangu ,comme un Homme de Dieu qui dévia de la Doctrine Protestante en se livrant à un Mouvement fanatique des miracles, et donnant raison aux blancs de s´occuper de ce trouble – fête , Séduisant les fidèles Protestants avec une nouvelle Secte par des Miracles.

Pendant que d´autres Religieux verront en lui un véritable homme de Dieu mal compris  par les Missionnaires Protestants et un envoyé détenant la Vérité.

–                 Vous trouverez des Congolais accusant les Missionnaires Protestants de complicité, les considérant comme ayant trahi Simon Kimbangu en le livrant entre les mains  des Colonialistes Belges pour se débarrasser d´un Simon Kimbangu qui risque de vider leurs Eglises

Pendant que d´autres pensent que les Missionnaires ne pouvaient jamais faire une telle chose,  en tant que hommes de Dieu

–                 Vous trouverez un Congolais qui trouvera en Simon Kimbangu un sauveur, le Père de l´indépendance du Congo, pendant que les citoyens des autres pays ne comprennent pas en quoi un homme de Dieu peut être un Père de l’indépendance.

Mais avant de parler de ces opinions, rentrons un peu dans l´histoire :

2-            L ´ARRIVÉE DE DIEGO CÃO AU CONGO

En 1482, un Écuyer ( Noble soldat de la garde impériale portant un Écu ), de la maison de D. João II de Portugal au nom de DIEGO CÃO, fût envoyé en expéditions par le Roi.

Il fit deux voyages pour découvrir la côte sud-ouest de l’Afrique, entre 1482 et 1486.

​​​​En 1482, Il arriva à  l’embouchure du fleuve Zaïre ( en Kikongo NZADI ) près des chutes de iELALA .

N.B : En atteignant l’embouchure du fleuve Zaïre, Diogo Cão pensait avoir atteint le point le plus au sud du continent africain – Le Cap de Bonne-Espérance

l´Explorateur Portugais Diogo Cão  arrive au Congo. Son nom de famille « CÃO » traduit en Français signifie « CHIEN ».Mais les Anglais préfèrent l´appeler DIEGO CHAM.

Diogo  « CÃO »  était un véritable Chien de chasse humain à la recherche d´un nouveau monde, désirant faire un tour de l´Afrique mal connue à l´époque.

iL arrive au Royaume du Kongo, un grand Royaume florissant qui s’étendait progressivement et réunissant déjà à l´époque :

–                 Une partie de la République démocratique du Congo actuelle, incluant le Bas Congo, le Bandundu et Kinshasa actuelle…

–                 l´Angola actuelle en commençant par Mbanza – Kongo

–                 Une partie du Congo Brazzaville

–                 Et une partie du Gabon

C´est plus tard, après sa mort, avec la colonisation (qui n´existait pas encore)  que cette contrée deviendra plus tard des pays actuels :

Congo RDC , Angola , Congo Brazzaville , Gabon

En arrivant dans la partie actuelle que nous appelons République Démocratique du Congo, Diogo Cão et son équipe par la ville de Matadi actuelle .

Sur ce lieu Diogo Cão il découvrit une grande pierre .Et pour marquer sa présence physique et de son équipe dans cette contrée, il écrit sur la pierre en Portugais :

« Aqui chegaram os navios do esclarecido rei D. João II de Portugal – Diogo Cão , Pero Anes , Pero da Costa »

Ce qui signifie en Français :

« Ici sont arrivés les navires du roi éclairé Don Jean II de Portugal »

Ensuite il signera avec son nom en bas :

– Diogo Cão, Pero Anes, Pero da Costa

Il déssina le drapeau de son pays le Portugal à côté, et une croix de Jésus Christ  au milieu entre le drapeau et l´inscription, le Portugal étant un pays catholique depuis l´époque.

Après avoir découvert l´embouchure du Fleuve Congo, il se déplace par fleuve vers un autre endroit appelé actuellement BANANA,  dans l´actuelle ville de MUANDA, toujours dans l´actuelle province de Bas-Congo, soit le Congo Central.

Il rencontre la Population et demanda à la population rencontrée de lui faire un « PADRÃO » sous forme de pilier élevé.

SOIT « PONTO DE PADRÃO » qui signifie en Français : «  POINT DE REPÈRE »

N.B : Chez les Portugais « PADRÃO » en  Français littéral « PADRON »est une borne de pierre  pilier de pierre MARITIME (imitant les anciens explorateurs anglais du 15º et 16º siècle) pour enregistrer des débarquements importants et établir la primauté sur terrain et marquer ainsi la possession des territoires. Donc à cette époque, celui qui arrivait le premier parmi les blancs, marquait le « Padron » pour dire aux autres que ceci est déjà mon territoire, ma possession, que personne ne la bouge.

Les premiers repères étaient de simples.

Avant on mettait des inscriptions sur les arbres, ou croix en Bois mais ils se sont rapidement détériorés sous le climat tropical où ils étaient souvent érigés.

Plus tard, les « padrons » ont été sculptés dans la pierre sous la forme d’un pilier surmonté de la croix et des armoiries royales.

3-            RETOUR DE DIOGO CÃO ET SUCCÈS DU VOYAGE

Après cela,, DIOGO CÃO avec son équipe s´avanceront vers l´Angola actuelle, en entrant par Mbanza Kongo ( Mbanz´a Kongo qui signifie la ville du Kongo).

De là, il rentrera en 1485 avec des Esclaves au Portugal et autres présents. Déclarant «  avoir été proche du golfe de Arabe » pour un second voyage.

Ce rapport du travail fût très éblouissant que les Portugais reviendront plus tard s´installer définitivement en Angola en baptisant MBANZ´A KONGO, en Portugais «  SAN SALVADOR » qui signifies en Français « SAINT SAUVEUR »  Dieu pour cette grande Découverte.

Cette grande renommée du voyage sera répandue dans toute l´Europe et attirera la curiosité et la convoitise des Européens. C´est ainsi que les Européens descendront sur terrain et le Royaume du Kongo en pleine éblouissance  sera mis en pièces et en partage par les portugais avec l´Angola, les français avec le CONGO-Brazzaville et le Gabon, et les Belges avec la République d Démocratique du Congo, soit Congo Kinshasa.

Mais ce qui nous intéresse dans ce thème est la partie Congo Belge.

4-            LE ROI LEOPOLD 2 ET LE CONGO BELGE

En Belgique, un homme de la famille royale nommé Léopold Louis-Philippe Marie Victor de Saxe-Cobourg-Gotha né le 9 Avril 1835, le jeune Duc de Brabant est fort intéressé par la colonisation, se vantant avoir des mérites.

Né le 9 Avril 1835 , Léopold Louis-Philippe Marie Victor est à la fois :

– Le second fils de Léopold 1º, premier Roi des Belges

– Sa mère fut la reine Louise d´Orleans qui était fille du Roi des Français, donc il était aussi petit-fils de Louis-Philippe 1º des Français

– Son frère cadet Philippe était Comte de Flandre

– Et sa sœur Charlotte future impératrice du Mexique

En 1865, son grand- frère héritier étant mort au berceau, c´est Léopold Louis-Philippe, le second fils qui succèdera au trône de leur  père Léopold 1 et deviendra Leopold 2 , Roi de Belgique.

Léopold était très fort intéressé par la colonisation et avait des ambitions des projets d´affaires personnelles et privées importantes au Congo Belge.

Intéressé par l´Afrique, Léopold 2 vise principalement le Congo Belge où il trouva une GRANDE SOURCE DES RICHESSES  qu´il ne trouva jamais ailleurs.

–                 En 1876 , il eut une Conférence géographique de Bruxelles . Leopold 2 créa l’Association internationale africaine pour son projet privé d´exploitation de caoutchouc et ivoire en Afrique centrale. Mais ses yeux toujours étant fixés au Congo,

–                 En 1878, fit un Comité d’Études du Haut-Congo

–                 Le rapport étant promettant, le 17 Novembre 1879 , à partir du Comité d´études du Haut Congo, Leopold 2  créa l’Association internationale du Congo

–                 Aussitôt , Léopold 2  entrera en action et envoya rapidement Henry Morton Stanley ,un journaliste et explorateur Britannique , pour acquérir les Droits d´exploitation et de possession du futur Congo Belge , devançant l´explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza qui travailla du côté du Congo Brazzaville actuelle des Français.

–                 De 1879 à 1884, Henri Morton Stanley travailla au nom privé de Leopold 2 , pendant 5 années . Stanley travailla très fort, réussissant une affaire de 2,5 millions de kilomètres carré et une grande force de travail des Congolais , ouvrira une route inférieure pour que le fleuve devienne navigable sur la partie inférieure du Congo Stanley Pool (actuellement Pool Malebo)

–                 Léopold 2 chargea aussi Stanley d´obtenir les droits d´exploitation des Terres et de possession et la partie Congo Belge actuelle deviendra un Etat Libre et indépendant appartement exclusivement à Léopold 2 en privé.

–                 C´est ainsi que la conférence de Berlin de 1884-1885 présidé par Leopold 2  , 14 pays Européens et les Etats Unis ont reconnu officiellement et mondialement l’ Association internationale du Congo (AIC)  et la souveraineté sur État indépendant du Congo (EIC).

– Malgré son absence le 25 Février 1885 à l´acte de signature finale , les actions de Léopold 2  furent applaudies chaleureusement par les pays du monde , reconnaissant la partie Congo Belge l´État libre du Congo  comme une propriété exclusive et personnelle de Leopold 2.

– En 1908, Léopold 2 , étant Roi de Belges , remettra sa propriété à l’ Etat Belge.

5-            LA COLONISATION DU CONGO BELGE ET LES ATROCITÉS LOCALES

Notons ceci :

De toutes les terres africaines acquises par les Blancs depuis les premières découvertes de Diego Cão, c´est la partie Congo Belge acquise par Léopold 2 et le Belges qui était la plus riche en ressources naturelles  et minérales du sous-sol de ses terres jusqu´aujourd´hui.

Léopold 2 et la Belgique émotionnés par ces richesses presque introuvable sur le reste du monde (jusqu´aujourd´hui) , préférèrent travailler dur et le plus vite possible avant que les autres s´en aperçoivent qu’ils aient commis une grande erreur de remettre une grande partie aussi riche à une seule personne  qui est Léopold 2 soit à un seul pays la Belgique.

Alors les travaux étaient durs, très durs par souci d´avoir un rendement maximal de ressources naturelles recherchées comme l´ivoire, le caoutchouc, etc.

Les travaux étaient trop durs jusqu´au niveau où ayant entendu parler des atrocités commises sur les populations congolaises locales,  une commission d’enquête internationale fût organisé pour vérifier les faits sur terrain. Puisque depuis la Conférence de Berlin, malgré l´acceptation d´un Etat Libre comme propriété de Léopold 2, l´opinion internationale condamna les travaux forcés à caractères esclavagistes sous sanction de revoir les choses.

Les atrocités étaient vraiment réelles avec des preuves :

–                 Par exemple : déjà au temps de Stanley, les vieux BAKONGO avaient déjà surnommé Stanley  « BULA MATADI », terme qui existe encore aujourd´hui en parlant du Gouvernement . Mais ce mot était attribué à Stanley, le délégué de Léopold 2 au Congo Belge.

Mais pourtant ce mot kikongo « BULA MATADI » signifie en Français  « CASSEUR DES PIERRES »

Qui était « CASSEUR DES PIERRES » ?  la réponse est Stanley

Mot qui expliquait comment Stanley par sa dictature a maltraité les Congolais qui commençaient à en avoir marre et  pendant que Stanley les prenait pour des Têtus ou Rebelles

–                 Autre exemple, il eut des mutilés, des mains coupées des Congolais par les Belges. Des pauvres Congolais de l´époque qui commençaient déjà à en avoir marre de travailler sous des conditions des fouets, dictature, travaux forcés et misère….. ayant été jugés par les Belges comme faibles, paresseux, têtus  …

Et il fallait traiter durement les uns pour faire peur aux autres.

Des mutilés, des mains coupées même parmi les enfants, les femmes et les mamans âgées .

Qu´est – ce qu’un petit enfant peut faire qui peut lui coûter SA MAIN ?

Voler ? Tirer un bien d´autrui sans permission ? Lutter ?  Être paresseux ?

Qu´est – ce qu´une petite fille peut faire qui peut entraîner la PERTE DE SA MAIN ?

Refuser de travailler ? Refuser de faire la cuisine ? de balayer ?

Selon l´opinion internationale  10 Millions des Congolais sont morts à l´époque de Léopold 2 . Un génocide mondialement reconnu après diverses enquêtes et porté au nom de Léopold 2  et les Belges.

Voilà les choses atroces qui se passèrent à l’époque du Congo Belge !!!

Maltraiter dans leur propre terre des Congolais sur la terre de leurs ancêtres

Pour leurs propres ressources naturelles dont  ils ne profitaient même pas.

Voilà pourquoi l´indépendance devenait de plus en plus nécessaire et que les Congolais devaient rester libres avec leurs Richesses .

Mais qui pourrait libérer les Congolais ? Comment  les Congolais deviendraient-ils libres ?

Voilà une question dont on ne pouvait jamais imaginer la Réponse à l´Époque .

Un Proverbe dit :

«  QUELQUE SOIT LA DURÉE DE LA NUIT , LE SOLEIL FINIT TOUJOURS PAR REVENIR  »

. 2º PARTIE :

L´ESPERANCE DE L´INDEPENDANCE AVEC SIMON KIMBANGU

L´indépendance devenait de plus nécessaire et que les Congolais devraient rester libres avec leurs richesses .

Mais qui pourrait libérer les Congolais ? Comment  les Congolais pouvaient-ils devenir libres ?

Avec l´excès de dictature coloniale, fouets,, couper une, battre à mort, génocide …cela semblait presque impossible et inmaginable.

Mais comment l´impossible devint possible ? Comment l´inmaginable devint Réalité ?

1-     L´APPARITION DE SIMON KIMBANGU

En Egypte les enfants d´Israël se sont retrouvés dans des conditions qui ne faisaient que s´empirer par des durs labeurs,  travaux forcés, fouets,  dictature,  injustice sociale.…. Le peuple d´Israël resta sans secours humain et  son espérance se tourna vers Dieu. Le peuple d’Israël ne resta qu´avec un seul Espoir, l´intervention de Dieu lui-même pour sortir de ce pays. C´est ce que nous raconte la Bible.

Les Israéliens  bien que forts et intelligents en avaient déjà marre de voir le dominateur égyptien fouet à la main souhaitaient  une intervention divine spéciale.

Leur unique désir n´était que de sortir de ce maudit pays l´Egypte et rentrer à Canaan le futur pays d´Israël.

Au Congo Belge, les Congolais se sont retrouvés dans des conditions qui ne faisaient que s´empirer par des durs labeurs, travaux forcés, fouets,  dictature , injustice sociale.…. Le peuple Congolais resta sans secours humain et  son espérance se tourna vers Dieu. Le peuple Congolais  ne resta qu´avec un seul Espoir, l´intervention de Dieu lui-même pour que le blanc sorte de leur pays.

Les Congolais bien que bourrés des ressources naturelles en avait déjà marre de voir le colon Belge fouet à la main  et souhaitaient une intervention divine spéciale.

Leur unique désir n´était que de voir sortir de leur pays, ce maudit blanc et rentrer chez lui, laissant le Congolais libre avec ses ressources.

Mais où trouver ce Dieu ? Le fétiche africain et les statues africainnes , l´ADORATION du dieu des Bakongo appelé «  NZAMBI A MPUNGU » étaient déjà formellement défendus par les blancs sur recommandation formelle et stricte du Roi Léopold 2 aux Missionnaires se rendant au Congo Belge.

Et les sanctions étaient sévères, très sévères, sous risque de mort en cas d´insistance.

L´unique  place où trouver ce recours à Dieu d´une manière légale est aller chez les Missionnaires envoyés par Léopold 2.  Mais ces Missionnaires travaillaient en collaboration avec ces Colons qui maltraitaient les Congolais.

Tout était bloqué,  corrompu, truqué, et surveillé, même la Religion.

Jusqu´au jour où  apparut  le Congolais Simon Kimbangu .

Alors un nouveau souffle est né, Simon Kimbangu sera considéré par les vieux de l ´époque  comme un Moïse

2-     QUI EST SIMON KIMBANGU ?

Simon Kimbangu est né le 12 Septembre 1887 au village Nkamba dans l´actuel Kongo Central,  dans le Congo Belge. Fils unique de papa Kuyela et Mama Luesi, ils lui donnèrent le nom Kikongo  «  KIMBANGU » qui signifie en Français «   CELUI QUI REVÈLE LES CHOSES »

Sa mère étant morte lorsqu´il était encore très jeune, il fut élevé par sa tante. L´enfant était extraordinairement doué d´une intelligence extra- ordinaire. Il fit ses études à l´école Baptiste de Gombe Lutete chez les Baptistes de B.M.S (BAPTIST MISSIONNARY SOCIETY ) .C´est là où il reçut une solide éducation chrétienne.

Baptisé dans la rivière le 4 Juillet 1915 par les Baptistes de B.M.S (Baptist Missionary Society ), Simon Kimbangu sera formé pour devenir Catéchiste .C´est ainsi qu´il deviendra Catéchiste Baptiste.

3-     L´ESPERANCE DE L´INDEPENDANCE DU CONGO AVEC SIMON KIMBANGU

Le 6 Avril 1921, Simon Kimbangu déclara avoir vu Jésus Christ. Cette apparition est considérée  jusqu’ aujourd´hui comme une Mission spéciale confiée à Simon Kimbangu de la part de Jésus.

Quelle Mission ?

Ce jour- là, cette apparition fût accompagnée d´un grand Miracle !!!

Une femme mukongo agonisante fût guérie miraculeusement. Le nom de la femme est «  NKIA TONDO »  qui signifie en Français  «  QUELLE  GRACE !!! »

Selon l´histoire, le 6 Avril 1921, le jeune Simon Kimbangu se rendait à un  marché qui était régulièrement organisé dans un  village appelé NSONA . Dépassant un village nommé Ngombe Kinsuka,  juste en face de Nkamba, le Seigneur Jésus lui recommanda  de rentrer et entrer dans ce village pour guérir une femme appelée NKIA NTONDO. Cette femme souffrait depuis des années.

Malgré plusieurs tentatives des soins médicaux,  rien ne  pouvait la guérir. Ni avec les guérisseurs traditionnels de l´époque,  ni aucun féticheur,  ni même les prières des Missionnaires. Et la femme NKIA NTONDO qui devenait de plus en plus agonisante et désespérés fit une dernière tentative , on lui mettait des pierres sur la tête selon la croyance traditionnelle.

Quand le jeune Simon Kimbangu ordonné par Jésus arriva, sentit une onction spéciale, une force extra- ordinaire du Saint Esprit et ordonna qu´on enlève les pierres sur la tête de la femme.

Le jeune Kimbangu par une prière guérît miraculeusement la femme appelée « NKIA NTONDO » en invoquant le nom de Jésus. C´était d´après une recommandation du Seigneur Jésus. Ici n’oubliez pas encore que « NKIA NTONDO » en Français «  QUELLE GRACE !!! »

À partir de ce moment- là,  plusieurs nouvelles guérisons et miracles suivirent , on parlait aussi des résurrections des morts.

Une fois je passais près d´un village dans le Kongo Central, on met dit qu´à l´époque  Simon Kimbangu passa par là et ressuscita une femme. Et la chose est connue de tout le village des générations en générations.

Ici il faut noter que les guérisons, les miracles,  les résurrections …n´existent pas dans la Doctrine Baptiste. Et plus pire encore cette année- là 1921.

Les Congolais écoutaient les histoires de la Bible, l´histoire de Moïse par exemple  que les Missionnaires racontaient dans les églises ou dans les écoles avec les Prêtres et Missionnaires et aussi dans les villages avec les Catéchistes.

ils savaient par exemple que Moïse s´est rencontré avec Dieu. Et comme le peuple était en souffrance, Dieu envoya Moïse avec Mission de libérer son peuple. C´était le moment de libération pour le peuple d´Israël. ils pouvaient écouter le Message de Moïse ou assister aux miracles, mais leur problème CLÉ était la LIBERATION !!!  Car une chose dérangeait leurs vies, c´est LA VIE SOCIALE qui était complètement dérangée par ces égyptiens colonialistes à cause des leurs forces naturelles et intelligence divine dont les Egyptiens dépendaient

ils n´étaient pas LIBRES !!!

Un nouvel espoir était né pour le peuple Congolais .L´espérance de l´indépendance commença dans les cœurs Congolais.

Ils pouvaient écouter l´enseignement de Bible, soit le catéchisme  de Simon Kimbangu,  ils pouvaient assister aux divers miracles, mais leur problème CLÉ était LA LIBERATION, l´INDEPENDANCE !!! Car une chose dérangeait leurs vies, c´est LA VIE SOCIALE qui était complètement dérangée par ces Belges colonialistes à cause des leurs ressources naturelles dont les Belges dépendaient  !!!

Ils n´étaient pas LIBRES !!!

4-     LA RENOMÉE DE  SIMON KIMBANGU

La renommée de Simon Kimbangu se répandit  d´une manière que des foules commencèrent à affluer vers le village Nkamba

Simon Kimbangu se retrouva devant des Congolais en souffrance et en quête de LIBERTÉ. Devant un peuple en Lamentations continuelles qu´il fallait consoler, comme le dit sa Bible : «  CONSOLEZ CONSOLEZ PEUPLE »

Aucun père de famille ne peut fermer le cœur devant un fils qui pleure .Et la consolation de tout catéchiste ou tout prédicateur de l´Evangile ce sont des Promesses futures pour calmer les cœurs et donner plus d´assurance à la vie , compter sur Dieu en ayant la FOI et L´ESPERANCE bientôt.

Le catéchisme et les miracles ne suffisaient pas.IL a fallu résoudre aussi le problème social auquel ils faisaient face.

Le nom «  KIMBANGU » traduit en Français signifie « CELUI QUI REVÈLE LES CHOSES ». SIMON KIMBANGU commença aussi à révéler les choses, en prédisant l´avenir du peuple congolais en particulier et de l´africain ou du Noir en général.

Selon le témoignage des vieux adeptes de Simon kimbangu : Un Samedi, Le 10 septembre 1921 à Mbanza Nsanda,  au cours d´un culte matinal, Simon Kimbangu  annonça l’échelonnement des choses à venir en disant :

« J’ai été envoyé pour libérer les peuples du Kongo et la race noire du monde. L’homme noir deviendra blanc et l’homme blanc deviendra noir. Car les fondements spirituels et moraux tels que nous les connaissons aujourd’hui seront profondément ébranlés. Les guerres persisteront à travers le monde. Le Congo sera libre et l’Afrique aussi. »

En d´autres termes « … aujourd’hui, nous sommes encore persécutés, mais au temps fixé par le Seigneur, les Blancs deviendront des Noirs et les Noirs des Blancs; c’est à dire que nous assumerons les fonctions que ceux-ci exercent encore chez nous aujourd’hui, tandis qu’ils se verront contraints de se soumettre à nos décisions. Nous serons les maîtres chez nous comme ils le sont chez eux. En dépit des persécutions qu’ils nous font subir,  nous avons l’obligation de les aimer, de ne pas les haïr car cela serait contraire à l’Evangile »

–                « L´HOMME NOIR DEVIENDRA BLANC ET LE BLANC DEVIENDRA NOIR »

Voilà des mots consolateurs que le peuple attendait pour savoir quel serait leur avenir.

Les déclarations de Simon Kimbangu étant considérées prophétiques avec ferme assurance parmi le peuple,  les vieux Bakongo commencèrent à l´appeler «  NGUNZA » , ce mot signifie en Français «  PHOPHÈTE ».

N´oublions pas aussi que dans Bible,  un homme qui révèle les choses s´appelle aussi «  PROPHÈTE ».

Et comme Moïse fût envoyé comme libérateur pour libérer le peuple, les vieux Bakongo le prenaient déjà pour un LIBERATEUR.

Chez les Bakongo le mot MVULUZI est attribué à toute personne qui te tire d´une situation difficile.

« VULUZA » en Français signifie  « SAUVER » ou « LIBÉRER »

« MVULUZI » en Français signifie  « SAUVEUR » ou « LIBÉRATEUR »

Les vieux de cette époque en appelant Simon Kimbangu  «  MVULUZI » voyaient en lui un  «  sauveur », un « LIBERATEUR »

N.B : Les vieux de l’époque en appelant Simon Kimbangu , n´avaient aucune prétention de le comparer à Jésus, ni le considérer comme un Concurrent de Jésus , ni le séparer avec Jésus comme si jésus était le Sauveur des blancs et Kimbangu le Sauveur des Noirs .Puisque Simon Kimbangu leur prêchait Jésus.

Les vieux Bakongo de l´époque  en considérant Simon Kimbangu comme « MVULUZI» (SAUVEUR) ,  voulaient seulement dire que Dieu a envoyé Simon Kimbangu,  pour leur tirer de la situation difficile que personne ne pouvait compter.

Contrairement aux jeunes d’aujourd’hui qui veulent séparer Jésus Christ et Simon Kimbangu, soi-disant que Jésus Christ comme le sauveur des blancs et Simon Kimbangu comme le Sauveur des Noirs. Une telle pensée au début n’existait pas au début.

Les vieux de l’époque en appelant Simon Kimbangu Sauveur des Noirs, voulaient seulement dire que Dieu a fait grâce aux Congolais, Africains et Noirs en envoyant un Libérateur pour faire sortir l’ homme Noir de cette difficulté comme au temps de Moïse. Et croyant sincèrement à cela, ils sont restés fidèles au MVULUZI  (Sauveur) Simon Kimbangu

5-     Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût-il condamné à perpétuité par les Belges ?

Revenons maintenant à notre fameuse question :

Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût-il condamné à perpétuité par les Belges ?

La renommée de Simon Kimbangu se répandait  de plus en plus de manière que des foules qui commencèrent à affluer vers le village Nkamba le considéraient déjà comme MVULUZI   et comptaient au Dieu de Kimbangu et croyaient au nouvel enseignement de Simon Kimbangu , que bientôt :

« L’homme Noir deviendra Blanc, et le Blanc deviendra Noir »!

Cette déclaration arriva aux oreilles des autorités Belges qui sentirent un danger public en cours et une préalable révolte parmi le peuple dans le futur.

Les Blancs deviendront des Noirs et les Noirs deviendront des Blancs. Comment ça ?

L´incompréhension et panique du camps des Blancs colonialistes était totale.Alors pour le pouvoir belge, c´était trop . Le danger devenant de plus en plus réel , il fallait vite mettre fin aux activités de Simon Kimbangu.

Et non seulement ça , il fallut seulement éliminer Simon Kimbangu le plus vite possible avant que les choses s´empirent .

Avec la complicité locale des réligieux (tout comme du temps de Jesus avec les pharisiens), Papa Simon Kimbangu  vivement recherché par les Autorités coloniales belges pour être arrêté, va se rendre librement à ses bourreaux à Nkamba même, le lundi12 Septembre 1921 dans l’après- midi – jour de son 34è anniversaire.

Voilà pourquoi il sera recherché,  capturé et condamné à perpétuité, jusqu ´au 12 Octobre de 1951 à la prison d´Elisabethville ( Lubumbashi actuel ).

N.B : Mais la véritable condamnation prévue était la peine capitale. C´est à dire l´élimination physique immédiate de Simon Kimbangu.

Comment ratera cette Peine Capitale ? C´est ce que  nous allons voir prochainement concernant ce Tribunal injuste.

6-     Simon Kimbangu le père de l´indépendance

Ces choses commencèrent le 6 Avril 1921, à cette époque- là,  Kasa Vubu  n´avait encore que 6 ans, et Patrice Emery Lumumba n ´était pas encore né.

Pendant le séjour de Simon Kimbangu en Prison, il eut déjà des émeutes, des menaces du peuple.

Donc la soif de l´indépendance existait déjà dans les cœurs du peuple, la crainte de la révolte du peuple existait déjà chez les blancs.

Tous les héros que nous connaissons ne sont venus qu´après pour finaliser ce que Kimbangu a commencé .

Voilà

–                 Pourquoi le Prophète Congolais Simon Kimbangu fût condamné à perpétuité par les Belges 

–                 Voilà pourquoi il est considéré comme père de l ´indépendance

–                 Voilà pourquoi il est digne d’ être commémoré comme ont fait l’année passée nos frères Kimbaguistes.

À TOUT SEIGNEUR  TOUT HONNEUR   !!!  À TOUT SEIGNEUR TOUT HONNEUR !!!

Partager :

André Grenard Matsoua : les fondements de l’Amicale

André Grenard Matsoua : les fondements de l’Amicale

Bruce Mateso

ActuaLitté
 » Il serait donc indispensable de savoir si la dite Association qui semble encore n’être qu’en puissance n’a cependant point d’accointances avec des milieux métropolitains ou étrangers, aux doctrines subversives.
Il importe pour le bien de nos indigènes de l’Afrique Equatoriale Française de les soustraire à l’influence de leurs congénères qui rêvent de jouer auprès d’eux le rôle néfaste d’un Marcus Garvey « . Tels sont les mots du gouverneur général de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) Raphaël Antonetti auprès du ministre des colonies Léon Perrier à propos de l’Association Amicale des Originaires de l’Afrique Equatoriale Française et de son leader André Matsoua Ma Ngoma dit Grenard. L’Association Amicale des Originaires de l’Afrique Equatoriale Française, appelée Mikale par les Congolais, est créée le 21 juillet 1926, sous la houlette de André Grenard Matsoua à Paris.
Elle dispose des sections africaines à Brazzaville, Pointe-Noire, Léopoldville (actuelle Kinshasa) ainsi qu’en Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine). L’Amicalisme porte la signature du parcours politique de Matsoua.
En revanche, le Matsouanisme, mouvement religieux, qui découle de sa présumée mort en 1942, fait de Matsoua une figure du Messie, par l’influence du judéo-christianisme.
Et cette actualité messianique est la plus connue dans l’imaginaire collectif congolais et/ou africain. Dans la mémoire contemporaine, en effet, la figure de Matsoua est plus identifiée comme relevant d’un messianisme qui a poussé les Congolais, et plus précisément les Kongo à une résistance passive, voire active durant les années 30, contre l’administration coloniale française (M’zingu wa falanka tatu,la guerre des Trois Francs).
Cet ouvrage dévoile les bases de l’Amicalisme, de ses origines à la première arrestation de Matsoua en 1929.
Il analyse les fondements du nationalisme congolais et ses interactions avec le panafricanisme. A la lumière des documents issus des archives d’Outre Mer, notamment ceux de son premier procès, l’objectif est d’identifier la nature réelle de l’Amicalisme. Est-ce un mouvement remettant en cause les modalités de la colonisation ? Quelle est la nature du mouvement, proto-nationaliste ou nationaliste ? Quelle est l’originalité de l’Amicalisme par rapport à des mouvements similaires dans les autres colonies ?
Partager :