Lettre à mon frére m’bosi

Lettre à mon frère m’boshi…

Les belles rencontres font grandir, se disent certaines vérités et la rigueur s’imposent naturellement selon l’ ADN de la vérité de chacun.
Enfin, nous voilà arrivée à l’heure de la rigueur et de la vérité, pas la vôtre surement… Vous vous êtes toujours refusé d’appartenir à ses illuminés « je ne suis pas assassin »

Moi, fils kongo, aurait bien voulu, que la vérité précède la rigueur, pour que vous nous parliez de la vérité de vos forfaits criminels depuis un demi-siècle, du moins de ceux, des illuminés mboshi, dont je crois est dû, par leur égoïsme, leur cupidité et leur ignorance ou tout simplement par complexe, qu’ils se sont refusés, à partager équitablement la richesse commune, celle du Congo…
Je ne pouvais me taire et ne plus rien dire, puisque le président Fulbert Youlou mettait en grade cette fameuse révolution , où elle nous emmènera.

Il avait éveillé nos consciences, et nous alertés du danger très tôt, mais nos oreilles bouchées, notre sens d’hospitalité inné et nos esprits fermés, on avait préféré tout ignorer et tout tolérer…
Et aujourd’hui, seul un insensé peut continuer à avancer dans le noir, les yeux bandés, sans savoir où il pose les pieds, nous connaissons mieux les mboshi aujourd’hui que ceux d’hier…
Pour que votre rigueur à la vérité, retrouve tout son sens et s’impose tout naturellement à vos actes demain, pour notre vivre ensemble dans un Congo uni et prospère.

Osions épurer le contentieux des morts du Congo en général et ceux du pool en particulier…
Sinon, nous comprendrions, l’ingratitude du caïman à l’égard de la nature qui, lui a toujours offert un cumulus nimbus quand celui-ci a besoin d’un abri pour se protéger contre l’eau qui est nécessaire à la vie et qui détruit aussi les roches.

Il est temps… Moi, fils kongo depuis le ventre de ma mère, kongo que je suis, kongo que je reste et que je resterai jusqu’à la mort, ce Bâ dia tséké depuis la nuit des temps que la rivière de m’fumu mââ mazone est tortueuse dans la haute Madzia.je conserve mon identité.
De te dire que toute vérité est bonne à dire blague à part, je plaide non coupable, car ce n’est ni sorcier, ni tribal, et ma tribalité ne s’est jamais imposé aux autres tribus qui constituent les tribus de la république, ni séditieux, ni provocateur, ma part de vérité, je le jure moi le fils kongo.

NE LAISSE JAMAIS LES OMBRES D’HIER

Obscurcir la lumière de demain, que j’en appelle à ta personne, à l’homme responsable que tu es, de ne point t’attarder sur mon style d’écriture, mais sur le fond de ma pensée, que j’écris qu’avec mes mots, pas dans l’émotion, ni dans la passion.
Je veux seulement te dire ma part de vérité, ma sincère vérité sur ma souffrance dans nos souffrances en tant que fils kongo et congolais…

Au regard rétrospectif et actuel sur la vérité qui doit précéder la rigueur du mboshi que tu es mon frère dans la république, sur cet espace qui nous a été imposé par le colonisateur à l’époque de Bismarck en février 1885 lors du festin de la galette du roi, sur des peuples innocents que nous étions.
Ton atypisme eu égard à l’esprit républicain, socle de notre cohésion nationale dont le tissu patriotique ne cesse de se détériorer intra-muros est inéluctablement inclassable dans une typologie républicaine, on se croirait vivre par moment avec des gens venus d’ailleurs en somme des envahisseurs.

Je veux seulement comprendre notre histoire enfin celle des peuplades qui peuple notre Congo un et indivisible selon la langue que nous empruntant à Molière loin d’être shakespearien.
Nous assistons impuissamment au déclin de notre beau pays, depuis un demi-siècle sans même chercher à le protéger.

Les illuminés mboshi ont mené en bateau et broyer l’espérance de tout un peuple à ce jour, depuis le début en 1966 lorsque Ambroise Noumazalaï est nommé premier ministre.
TOI MON FRERE MBOSHI
Qui n’est surement pas assassin puisque tu me le dis, jusqu’à réveiller nos morts kongo et congolais… Mais à vous entendre dire, que les mboshi n’ont rien à voir avec la destruction du pool cette hypocrisie interpelle mon étonnement, moi kongo de ntombo manianga, avant d’être congolais.
Je vais essayé de vous faire ce rappel par ses dates historiques qui marquent la mémoire des Congolais en général et ceux du sud en particulier du pool .
LA CONQUÊTE DU POUVOIR PAR LES MBOSHI:
j’ai juste envie de te demander, si tu connais l’origine de la fameuse guerre de 1959 entre les Bâ Kongo et les mboshi?

Nous sommes encore sous l’autorité coloniale, les prémices de l’enfer des martyr que vivent les Congolais d’aujourd’hui, était-elle une guerre de la France contre les Kongo ? Ou une guerre tribale des mboshi contre les Bâ kongo?
-15 février 1965 : trois hauts fonctionnaires assassinés dans la nuit du 15 au 16 février 1965, Joseph Pouabou, président de la Cour suprême, Lazare Matsocota, procureur de la République et Anselme Massoueme, directeur de l’ « Agence congolaise de l’information » sont enlevés et assassinés.

Les corps de MM. Matsocota et Massoueme avaient été retrouvés, complètement mutilés. Les recherches se poursuivent en vue de retrouver celui de M. Pouabou. Il n’a jamais été retrouvé jusqu’ à ce jour… Ces crimes avaient-il été commises pour: diviser et mieux régner ?
Vous êtes sans ignorer que les victimes étaient toutes kongo et appartenaient à trois clans kongo ,et cela à donner lieu à la démission de Pascal Lissouba lui aussi kongo et Premier ministre d’antan, remplacé par cet étranger parvernu, ce scout salutiste Ambroise Noumazalaï (pour les intimes, l’oiseau) qui était certes du nord, mais de la rdc et non du Congo-Brazzaville…

(Devenu congolais avec la bénédiction de cette France colonisatrice… Que même Jacques Opangault qui fût vice-président du président Fulbert Youlou, bien que ressortissant du nord, refuse de travailler avec lui, il considérait, que ce dernier était au service de la France, mais était avant tout un sujet étranger, ce qui n’était pas faux.

Comme beaucoup des cadres, qui se disent du nord à l’époque et à ce jour encore, sont des sujets étrangers, d’où l’esprit d’envahisseurs dans la politique qui est menée contre le Congo et les ba kôngo en particulier… À vouloir réecrire une histoire différente de l’original est un crime…Et pour les étrangers devenus des sujets nordistes de circonstance, le cas Henri Lopes est manifeste et la liste est longue

-6 mai 1966 : Ambroise Édouard Noumazalaye, nommé chef du gouvernement, Premier ministre par décret n°66/163 du 6 mai 1966 du gouvernement Alphonse Massamba Débat en remplacement de Pascal Lissouba, va s’ouvrir le bal des coups d’États militaires avec la camarade Marien Ngouabi, la politisation et la mboshitisation de l’armée, le capitaine Damas Ebadep ressortissant du nord, était déjà chef d’état-major de l’armée.

La question, qu’Ambroise Noumazalaï se posait en 1965 en tant que secrétaire politique du MNR, sur le comment un ressortissant du nord pouvait accéder au pouvoir avec une population peu nombreuse, trouvera sa réponse, par les militaires nordistes, en déficit de cadres politiques.
D’où la première tentative de 1966 qui échouera du camarade Marien Ngouabi et la seconde de 1968 réussira, suivra la démission du président Alphonse Massamba Débat

– 23 mars 1970 : coup d’État manqué de Kinganga, la « voix de la révolution congolaise » diffuse l’ancien hymne national, « La Congolaise ». Une déclaration tapageuse annonce la destitution du chef de l’État, et dans la foulée le commandant Marien Ngouabi, annonce la création d’un comité militaire de libération nationale. Bien avant 9 h, cette déclaration, qui surprend les auditeurs de la « voix de la révolution congolaise » fait-on un coup d’État sans arme et en maillot de bain ? avant d’aller faire un tel communiqué, il aurait fallu éliminer le camarade Marien Ngouabi, je crois ?

Aucun des morts, des fameux compagnons du lieutenant Kinganga n’étaient armé, ils étaient près de 100 innocents, ils sont ensevelis et reposent dans un charnier à la Tsiémé encore à ce jour et malgré les recommandations de la commission des crimes et assassinats de la conférence nationale souveraine, il y a un refus du pouvoir de restituer les restants des corps.

– 22 février 1972 : la rébellion armée, devenue un fameux coup d’État manqué du lieutenant Ange Diawara et Jean-Baptiste Ikoko… Se traduit par la mort de certains conjurés comme Élie Itsouhou, le chanteur Franklin Boukaka dont les corps une fois de plus sont restés introuvables à ce jour.

– 27 février 1972 : le sous-lieutenant Prosper Matoumpa-Mpolo, ancien commissaire du gouvernement au Kouilou, est tué à Pointe-Noire. Il était cité dans le fameux coup d’État manqué.
– 22 mars 1972 : publication du décret n°72/97, portant destitution de 21 officiers actifs de l’armée populaire nationale’(APN)
Ces vingt et un officiers sont accusés d’avoir participé à la tentative de coup d’État du 22 février. Ils sont dégradés et remis combattants de 2e classe, pour haute trahison, dont la majorité sont tous kongo du moins du sud.
– 16 avril 1973 : l’affaire Diawara devant la Cour révolutionnaire de justice
Quant au procès, il s’achève par de lourdes peines. De nombreux accusés sont condamnés à des peines allant de trente ans à un an. Les inculpés français sont tous libérés .

– 24 avril 1973 : le commandant Marien Ngouabi, annonce, lui-même, par la voix des ondes, la mort d’une vingtaine de maquisards, parmi eux leurs chefs Ange Diawara Farimaka et Jean-Baptiste Ikoko qui avaient été tué à bout portant, comme chez le boucher, les attributs enlever et exposer au stade de la révolution
-18 MARS 1977, LES CRIMES DE TROP…
40 ans après il vit encore dans notre âme d’enfant, le communiqué de Laurent Botséké « Ba Kongo ba bomi Ngouabi, il est 10 heures du matin.
Pour se venger de ce crime de trop, près de 300 innocents furent assassinés, pour la grande majorité étaient des ressortissants du sud dont le cardinal Émile Biyenda, le capitaine Kibouala-Kaya, le président Alphonse Massamba-Debat même-ci la politique est un champs d’actions et de réflexions autonome sur lequel la morale n’est pas prise.

Aucun lieu de recueillement, pour toutes ses victimes innocentes de la barbarie mboshi, le président Alphonse Massamaba-Debat et le capitaine Kibouala-Kaya n’ont pas eu de chance d’avoir de sépulture à ce jour .

-18 FEVRIER 1978, LES CRIMES DU CMP

Une année après le fameux coup d’État crapuleux, des innocents firent condamner et fusiller au petit matin… L’annonce chronologique des morts du matin fût faite par un Florent Tsiba presque en transe sur la voix des ondes de Radio Congo chaque matin d’où cette appellation cynique de petit matin, pour commencer la journée… Les restants des corps encore ensevelis dans les charniers sont interdits de restitutions, malgré les recommandations de la commission crime et assassinat de la conférence nationale souveraine en 1991.

Nul doute que vous êtes pour rien aux crimes dont l’OBUMITRI est responsable, mais les acteurs encore en vie, vont-ils sortir de cet ’omerta afin que la postérité sache enfin comment et pourquoi le Congo, c’est dégradé et continue sa récession depuis déjà un demi-siècle, et pourtant tous aujourd’hui malgré la renonciation au socialisme scientifique qui prétextait soi-disant leurs crimes .

-25 FEVRIER AU 10 JUIN 1991… UN DIALOGUE POUR RIEN

Aujourd’hui nous pousses à se demander à quoi ce dialogue avait-il servi… Ce dialogue qui avait pour mission essentielle de redéfinir les valeurs fondamentales de la Nation congolaise et de créer les conditions d’un consensus national, en vue de l’instauration d’un État de droit et d’une démocratie pluraliste, conditions nécessaires à un développement harmonieux d’un pays.
Même si ce dialogue fantaisiste fut, finalement, l’objet des enjeux de conquête du pouvoir fait à dessein. Comme si, les acteurs ne savaient pas ce qu’ils recherchaient, qu’ils étaient passés à côté de l’objectif de ce dialogue.

Est-ce que cela aurait suffi, pour créer cette harmonie tant voulue par tous, sans condamner ceux qui avaient fauté, par les crimes tant de sangs qu’économiques?
Cette absence de sanction, même symbolique a fait récidiver nos démons d’hier dans le crime.
Le pardon n’a pas la même sens du sud au nord du Congo, et le lavement de mains n’ont plus dans les coutumes tant mboshi ou Makoua, encore moins en république ce régime d’autonomie et d’égalité dans lequel des rapports de dominations sont exclus.

-30 NOVEMBRE 1992 DÉBUT DE LA RÉCIDIVE DES CRIMES

Par manque de sanction aux criminels d’hier avant la conférence nationale souveraine, les auteurs de cette machine à tuer l’OBUMITRI avaient pu empêcher non seulement la jeune démocratie de s’installer, mais de ne pas voir s’ouvrir la révision des procès politiques sur les crimes et assassinats, sur les biens mal acquis, et la restitution des restants des milliers de corps ensevelis dans les charniers dont le corps du président Alphonse Massamba-Debat, du capitaine Kibouala-Kaya, Franklin Boukaka et Itsouhou, et ceci ne pouvait profiter qu’au pouvoir sortant et complices .

-1993-1994 LA FAMEUSE GUERRE DU SUD SUD

Ne faisait que respecter la logique de diviser pour régner, lorsque les quartiers sud étaient en feu, ceux des quartiers nord étaient en fête sur la chanson de zaïko Langa Langa « Bango na bango et koutana eyokana » comme aujourd’hui, lorsqu’il brûle dans les quartiers sud, sur les coups de feu de la milice du pouvoir, les quartiers nord sont à la fête sur un « sel fie sas sous » du griot Koffi Olomidé ou de l’artiste maison Roga-roga dans « rupture »sans rupture en fin de compte, parce qu’il continue de tuer des innocents comme hier en 1965, lorsqu’il n’était qu’un adjoint au renseignement aux 2 bureaux.

-5 JUIN 1997 LE PUTSCH DE LA TRAHISON

Il avait trahi la république en dormant, et avait surement trop dormi, pour faire cette boucherie macabre avec l’aide des mercenaires étrangers pour revenir au pouvoir
Il avait trahi monseigneur qui avait pris l’initiative du pardon en espérant qu’il devait se repentir et devenir un apôtre de la paix.
Il avait trahi les mboshi que tu es mon frère, ses mboshi sans voix, qui sont autant victimes que les restants des Congolais

J’ai encore cette citation de son discours « l’avenir de la démocratie dans le monde, en Afrique, dans cette partie de l’Afrique et au Congo n’appartiens non pas à ceux qui prétendent être innocents, purs et sans taches, mais à ceux qui sauront se convertir à cette nouvelle exigence. Il appelait les Congolais à garder et à consolider ce qui était porteur des ferments d’unité nationale, de paix et de patriotisme ; à s’éloigner à jamais du spectre de la division, de la haine, de l’apologie des tribus, des régions qui incitent à les opposer les unes des autres». Qu’est-ce qui en reste de ce discours rien, sauf que le sang et les larmes des congolais continuent à couler après le fameux pardon

-18 DÉCEMBRE 1998 LES MASSACRES DU POOL

Début de la fameuse guerre du pool, un crime à huis clos, qui dura dix ans dont la comptabilité est refusée par le pouvoir, lorsque les parents étaient assassinés, les femmes et les adolescentes de 8 ans furent violées et les garçons du même âge et parfois firent tuer sous le prétexte d’arrêter la régénération de cette population, en somme une planification d’épuration ethnique, et ceux qui ont pu échapper en fuyant dans les forêts ne savent ni lire, ni écrire encore à ce jour.
Mais cette date marque aussi la naissance du pasteur Ntumi ce natif Kongo sorti du néant en costard de guerrier, celui dont les armes et les moyens de son combat contre les chefferies kongo dans le pool sont financé par le khani (d’Oyo,) allez-y comprendre

-MAI 1999 LES 353 DISPARUS de BEACH

Ceux qui avaient pu échapper qui s’était réfugié en RDC voisin, firent rattraper sur le chemin de retour, qui était légalement autorisé sur la protection de l’antenne du HCR de la RDC et celle du Congo Brazzaville, cela n’a pas empêché aux autorités putschistes de faire disparaître 353 innocents dont le seul crime fût de ne pas appartenir à la tribu des illuminés mboshi

-15 OCTOBRE 2015 LES MORTS POUR RIEN

Est-ce que la consultation d’un peuple doit provoquer la mort des gens ? Et pourtant, c’est ce qui est arrivé à ses innocents congolais des quartiers sud, qui avaient osé braver la dictature mains nues, pour leur opposition à ce coup d’État constitutionnel, qui devait annonçait, la fin du pouvoir sas sou en 2016 au terme de son dernier mandat.

4 AVRIL 2016 LE BOMBARDEMENT DU POOL

L’épuration était plus que manifeste et plus personne ne puisse douter aujourd’hui de cette cabale criminelle d’illuminés mboshi
Mais quelle idée d’aller bombarder une région entière sous le prétexte d’arrêter le fameux pasteur Ntumi qui se serait cacher dans un buisson des forêt des pays de mpangala.
Mais peut-on mentir aux 21es siècles où tout se sait de nos faits et gestes au moindre détail ?

Frederick Bitsangou n’avait plus jamais mis pied dans le pool depuis le 4 avril 2016, il est soit disant enfermé ou il peut voir le pont de la corniche sur ce majestueux fleuve Congo, et vaque à ses occupations à regarder la télé jusqu’à même faire l’amour sauf qu’il n’est pas libre…

Et toutes les interviews bidon d’Élie Smith ou Massengo Tiassé encore moins celui de RFI, sont tout faits sur le contrôle des services de contre-espionnage dont la dictée des opérations vient directement de lui-même, ce service qui appelle les interlocuteurs, si vous doutez demander à Élie Smith où Massengo Tiassé de vous communiquer le numéro, aucun des deux ne connaît le numéro du pasteur Ntumi et dans leur cupidité sont prêts à tout, à vous raconter tout et n’importe quoi sur le pasteur renégat Ntumi

Curieusement, tu m’invites à fantasmer ensemble un instant sur l’impérieuse nécessité de la rigueur et de la vérité pour rendre supportable notre vivre ensemble, je ne suis pas étonné que le coq avale le caïman (sosso a méli ngando) ou encore de lire dans les manuels scolaires de mon enfance, Oko montre la mer à Taty, mais de quelle mer parle OKo, il n’y a pas de mer à pointe Noire, si ce n’est l’Atlantique.
On ne pourra point changer l’histoire quel que soit le nombre de morts, partout ou l’épuration ethnique a été la seule entreprise de domination ceci s’est toujours soldé par des échecs, parce que les peuples opprimés se régénèrent très vite la roue tourne, ils ont cet instinct de survie à plus se procréer à l’instar du peuple élu juif, pour exister et de faire encore mieux qu’hier dans leur quête de paix.
Les leaders de cette pseudo opposition existent encore par votre volonté du pouvoir, qui les fait, croire à dessein, qu’ils sont importants, or ils sont entretenus par le pouvoir pour pérenniser ce pouvoir.
Enfin mon frère toi le mboshi, cette rétrospective n’est pas faite pour t’accuser, toi ce mboshi qui se refuse de ne pas appartenir à ses illuminés de ta tribu, mais pour te dire, combien les actes inhumains qui ont détruit les fondamentaux d’une nation et qui sèment la désolation encore aujourd’hui dans la population et particulièrement aux ressortissants originaires du pool dont je suis issu… Sont des actes criminels.

Allez-vous hypothéquer l’avenir de toute une tribu à cause de quelques illuminés de la tribu qui, ont causé du tort à la tribu et plus particulièrement à la république ?
Osons ensemble épurer, la problématique des crimes au Congo, pour construire pacifiquement ensemble une nation, sans cela, notre quête d’unité sera une utopie… Et laisser libre cours à ceux qui pensent que le sud se portera mieux dans la création de deux états Congo, parce que la cohabitation deviendrait impossible.

Or, aujourd’hui, la question qu’il faut se poser, comment allons-nous, nous en sortir de ce drame d’un demi-siècle, pour demain construire ensemble ce Congo uni et prospère, sans nos démons
D’où la question, êtes-vous prêt à sacrifier ce pouvoir criminel, pour construire le Congo de demain, pour ne jamais laisser les ombres d’hier obscurcir la lumière avenir et demain commence aujourd’hui. ? La roue de l’histoire tourne
Fraternellement ton frère Kongo.

 

 

 

 

 

 

 

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