Pourquoi le clan(M’vila) serait il un tabou ?

 

 

  Entre penser , réfléchir et écrire, le colon avait choisi d’ apprendre au colonisé à  écrire et non de penser et de réflechir afin, qu’il  devienne manipulable à sa guise et qu’il renit ses valeurs , ses principes , son  identité et qu’il dépende de son paternalisme .

utilisant les méthodes que Aimé Césaire relate dans son fameux discours sur le colonialisme.

En demandant aux Bakoongos du pool de décliner leurs clans(Mvilas), je m’attendais bien aux réactions caricaturales des uns et des autres sans se poser la question de savoir ou est ce que je voulais en venir.

95°/° des congolais m’ont prêter aveuglement  des intentions négatives extirpées de leurs têtes , loin de mes pensées et de ma vision républicaine.

Cela s’explique du fait que penser et réflechir n’ont jamais été incorporé dans le logiciel du colonisé qu’ils ont été ,même affranchit aujourd’hui  celui-ci demeure culturellement prisonnier de tous ce que son maître d’hier lui a inculquer à savoir se renier, n’accepter que ce qui vient d’ailleurs conçus par lui .

Enfin, il s’agit des clans( Mvilas)

Pourquoi en parler serait-il tabou ?

C’est parce que ils continuent d’exister jusqu’à preuve du contraire.

Quoiqu’étant tous frères, les Bakoongos sont issus de différent clans(Mvilas) qui sont en fait la parenté essentielle et fondamentale. selon la tradition,il existait trois clans de base: le clan Nsaku, le clan Nzinga et le clan Mpanzu dont je me passerai de vous faire le récit.

Pour aborder plus l’importance des clans de nos jours ou, les villages du pool sont entrain d’être raser par des cobras de sassou et la complicité des barbouzes français.

Un village Bakoongo peu t-être rayer de la carte comme a été rayer mpangala mais ,un clan ne saurait s’éteindre .Le clan(Mvila) reste la pièce essentielle du système social Koongo .

La collectivité de tous les descendants par filiation utérine, d’une aïeule commune et qui portent le nom de cette collectivité.

Il comprend tous les individus des deux sexes, les défunts et les vivants. chaque clan a une devise que tous Bakoongo rappellent lors des circonstances solennelles, ou utilise pour calmer l’enfant qui pleure. Certains clans ont un animal -totem, comme le léopard ou le caïman, et des interdits alimentaires .

Les douze clans ont les mêmes lois transmises de génération en génération depuis le royaume du Kongo applicables à tous les Bakoongos de quel que pays qu’ils soient. Les ancêtres les leur ont inculquées très rigoureusement quand ils se sont séparés pendant les migrations.

Je persiste et je signe que les Bakoongos  forment un grand peuple mais pas supérieur.Ce n’est ni un peuple barbare ni banal

C’ est pourquoi , les Bakoongos, ou qu’ils soient, doivent être déterminés à préserver et à défendre coûte que coûte la culture, la langue, les coutumes Koongos et leur identité dans cet environnement qui tend à influencer, dénaturer les Bakoongos.

La population  Congolaise est constituée  par une mosaïque des peuples,  les autres peuples du Congo n’ont pas les mêmes coutumes que le peuple Koongos seul, le peuple Téké a des coutumes similaires aux Koongos.

Quant aux peuples Bakouélé, Likouba, Mbochi, Sanga-Sanga, Ngala, sans oublier les déportés des conquêtes  de l’empire coloniales dans les différents coins de L’Afrique.

Qui ont été regroupés au fort rousset d’où ils ont été reparti à l intérieur du Congo  ect …ils ont des coutumes assez différentes des Koongos.

par exemple ils se disent patrilinéaires pour se donner une identité qu’ils n’ont pas en réalité c’est ce qu’ils appellent les peuples du nord au contraire des Bakoongos qui sont matrilinéaires, parceque ils estiment que le sang est transmis par la mère et que, ils appartiennent à son clan.

Ce qui est même vérifiable en observant le fonctionnement du règne animal mais, cela n’empêche pas que les Bakoongos et les autres peuples aspirent a un même idéal  qui est la  nation congolaise .

WA DIA FUA YIKA DIO(travaille à accroître l’héritage reçu)

Armand Mandziono ,Mwana Nzo, le Nzoïste

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