Toute lutte politique doit se baser, sur certains fondamentaux qui sont: D’ordre morale, éthique et non sur un attachement affectif, tout en sachant que la politique n’est pas une affaire de sentiments mais, une permanence des idéaux.
O,r force est de constaté que dans la diaspora congolaise résistante, le fil conducteur reste l’opportunisme et le manque de rigueur, dans l’adhésion des nouveaux membres, car il suffit de crier gare aux chats et toutes les portes vous sont ouvertes et avec elles tous ces secrets.
Ce qui se ressent par la multitude d’échecs que cette diaspora subit, lors des différents épopées.
La recherche croissante de certaines personnes à l’occasion ,de leadership coûte que coûte ne permet pas de cultiver une ambiance bienveillante et de respect mutuel.
Trop souvent lorsqu’il s’agit de circonscrire l’objet d’une action politique, les considérations émotionnelles prennent souvent le dessus sur la froideur que nécessite ce genre de situation.
Depuis la campagne anti-référendaire, on assiste à un afflût de militants qui s’opposaient au changement de la constitution, mais pour des mobiles qui dans le fond étaient dénudés de bon sens, car ce n’étaient que des soutiens des rebuts de la majorité présidentielle qui d’ailleurs, n’ont jamais fait leur repentance, sinon comment attaquer une dictature quand sois même on soutien des gens qui ont servi à consolider cette dictature ;
En versant les larmes et le sang des autres congolais innocents. Ce qui devait être une alternative, la diaspora préfère l’alternance , tout en sachant que cette réserve de politiciens est truffée des recalés progressives dans la majorité qui, viennent se recycler dans la résistance sans avoir fait leur mea culpa, bloquant ainsi toutes formes d’innovations politiques, dans la recherche de la sortie de crise que traverse notre pays en, prônant le jusqu’au boutisme alors, même qu’elle ne dispose pas d’aucune force de frappe contraignante.
Or, en politique, il y a un temps pour la contestation et l’indignation d’une part et un temps pour la négociation et la gestion du pouvoir d’une part.
Comment pouvez-vous dans le cas du Congo prônez tout azimut le départ sans condition du tyran alors que, les forces sur lesquels comptent cette résistance sont inféodés et impuissantes face à celui-ci du fait des différentes connexions qu ‘iIs entretiennent entre eux.?
L’autre fait marquant de leur démarche c’est le caractère puéril de leur résolution.
Souvent on à l’impression de se retrouver dans des séances de catéchisme ou on implore la miséricorde du bon Dieu, plutôt que d’intégrer qu’il doivent être les acteurs de leur propre combat.
Au regard de tout cela, on croirait que la diaspora n’est qu’un lieu de recyclage de rebuts politiques en attente de cooptation d’une part et une école d’apprentissage à la délation et l’infiltration des apprentis politiciens en attendant leur intégration dans le grand marigot brazzavillois.
Armand Mandziono Mwana Nzo, le Nzoïste.