QUAND CICERON MASSAMBA ETEINT LES LAMPIONS DES ASSISES NATIONALES DU CONGO

 

 

A propos du post de Massamba Cicéron;

de grâce arrête de soulever des débats pour lesquels les uns et les autres ne sortirons pas grandis ; je voudrais seulement dire à Cicéron que la lutte est multiformes; la petite expérience qui est la mienne me pousse à te dire j’ai 30 ans de lutte sur la place de Paris; nous organisé des marches, nous avons occupé l’ambassade pris en otage l’ambassadeur Naunolth, nous avons avons à l’époque rencontré les membres du cabinet de François Mitterrand pour lui transmettre une lettre ouverte concernant Sassou; autant des combats qui sont restés lettre morte;

Mr Massamba ce n’est pas en lisant un président de la diaspora que de votre côté vous ferez avancé la chute de la dictature, il faut cessé de critiquer tes frères en se croyant avoir des solutions toutes faites pour faire tomber la dictature; l’ appel dont j’ai été l’un des rédacteurs à pour objet essentiel un prise de conscience collective pour susciter un sursaut patriotique; donc de passer de la résistance passive à la résistance active;

aussi Massamba la lecture historique de notre pays je ne vois pas pour l’instant des personnalités dégageant une pensée politique susceptible de rassembler les congolais;

nous aux Assises on a empêché personne pour amener le combat contre la dictature, ce n’est pas en voulant nous entraîner chez Parfait Kolela ou chez Boukadia que celà aurait changé quelque chose la preuve ce que nous attendons jusqu’à ce jour la fameuse conférence; mon cher frère jusqu’à preuve du contraire vous êtes logé parmis les cadres intelligents de la république; je te conseille vivement un peut de recule pour aborder les questions de notre pays car ils sont complexes; à de situations complexes il faut une certaine élévation ; moi aussi je suis un libre penseur à bon entendeur salut.

Non relu Marcel ABIGNA.

Ciceron Massamba: Réponse à Marcel Abignat.

Cher Marcel, il est vrai que le message s’adresse à l’ensemble des gens concernés par la pétition, mais il a vocation d’interpeller celles des personnes nommément citées à dessein dans mon post du fait de la proximité, de la complicité que j’ai eues avec celles-ci dans le travail quotidien que nous menions. Il me semble ne pas être ton cas, sauf si je me trompe. Aussi, nommer, c’est faire de la responsabilité, éviter la confusion, ne pas faire dans le flou artistique, dans la lâcheté propre aux étriqués. Comme tu te donnes en devoir de répondre en lieu et place, je te répondrai comme suit: Ton argumentaire me paraît bien mince sinon rudimentaire au regard des faits. Il y a hiatus entre l’intellectuel structuré auquel nous étions habitués, et la personne qui tente de me répondre. On est loin du philosophe réfléchi qui illumine les colonnes de Congo-liberty et dont je lis et relis admirablement les articles. Que se passe t-il donc ? Tu as la berlue !!! J’ai du mal à te reconnaître. Ton Texte est un ramassis, une compilation des faits livrés en vrac comme pour faire dans le sensationnel, ou semer le trouble. Cela me désole au plus haut point.
Deux attitudes me paraissaient recevables ; soit l’on faisait du faire-play , on admettait dans le cadre d’une autocritique, les choses dites. Et la question aurait été, face à ce constat si amer, quoi faire ? Je me joignais humblement à vous pour y réfléchir. Soit on réfutait la position adverse en égrenant des arguments. Or tout semble pour le moins superficiel pour ne pas dire anecdotique, tant le propos pèche par sa légèreté bien déconcertante. D’abord, tu tentes de me dissuader à poursuive le débat, je cite :  » de grâce arrête de soulever des débats pour lesquels les uns et les autres ne sortiront pas grandis ». Tu Cherches ainsi à me prendre au sentiment, à m’inscrire sur le registre de l’affectif. Je refuse de me laisser enfermer. Le débat devra faire jour pour éclairer les consciences et laisser les compatriotes devant le libre arbitre. Qu’est ce qui nous distinguerait alors du système que nous combattons tant, si l’on se mettait à reproduire les mêmes réflexes, à tricher avec sa conscience? On ne saurait taire un débat sous prétexte de sauver les amitiés. Encore faut-il qu’elles soient sincères ! En politique, l’on n’a nullement besoin de se faire des amis sinon que de convaincre sur ce dont on fonde sa foi et donc son combat. Le pire, c’est de s’enfermer dans le non-dit qui a pour principal inconvénient, de revenir par effet de boomerang, Pour ma part, je suis prêt à débattre de ces choses essentielles et existentielles devant Aristide Mobebissi ou Cyr Mackosso. J’aurai tout à gagner, contrairement à ce que tu puisses affirmer . De mon existence entière, je n’ai pas commis d’actes délictueux qui me feraient cacher derrière mon petit doigt. Rares sont les hommes comme moi qui ont autant produit des idées et inspiré la diaspora.
Je revendique à mon actif pour le combat commun qui est le nôtre, le  » Manifeste pour le respect de la constitution » , document cardinal, car il était au croisement de la conscience nationale rétive à tout changement de constitution et de la conscience internationale, également hostile à cette même forfaiture. A l’image du code de la route, le soutien de cette dernière nous aurait été acquis automatiquement, puisque le feu rouge venait d’être grillé. Document foulé aux pieds par les Assises, mais repris sous une autre dénomination par l’intelligent homme qu’est Mierassa, sous l’appellation  » appel pour le respect de l’ordre constitutionnel « , sous l’instigation de Patrick-Éric Mampouya de passage à Paris. Alors que le texte est torpillé, déclassé par les Assises. Peut-on dire qu’une simple pétition vale mieux qu’un document d’une telle densité et soit de nature à ébranler une dictature !!! Ça m’étonnerait, c’est une hérésie. Voilà ce qui peut constituer un motif de contestation et de stigmatisation de ceux qui pèchent par nombrilisme. Souffre donc que le débat ait lieu sur le martyr des populations qui auraient pu être épargnées de ces peines inutiles.. C’est dire que le mandarinat et le carriérisme restent de mise au sein de nos structures de lutte. De plus, tu fais dans l’amalgame, tu cites pêle-mêle Modeste Boukadia, Parfait Kolelas… comme pour insinuer un vagabondage politique de ma part ! Tougamani, Alexis et certains dont je me garde de citer les noms, avions, un temps flirter avec Bedel Soussa ! Est-ce dire que nous étions ses militants !!! C’est stupéfiant !
Peut-on également conclure de ta relation avec Dzion Mathias datant de l’A.E.C que tu es un militant de son parti ? C’est une ânerie. Les hommes rencontrent d’autres hommes pour créer des dynamiques, mettre en place des synergies. Car c’est aux confluents de ces rencontres que naissent ces dynamiques et perspectives nouvelles. Je suis transnational, anticonformiste. Tu serais mieux avisé de lire le communiqué du. M. R. L.C pour t’instruire que je ne suis pas un militant de ce mouvement et que l’on est venu me chercher à domicile pour faire de moi le président de la commission ad hoc pour arbitrer les élections en leur sein en tant que membre distingué du congrès des Congolais à l’étranger ; chose rare qui m’a grandement honoré et honoré mes idées. Faut-il relever que c’est dans les entrailles des Assises qu’est née l’idée de conférence internationale sous l’instigation du « parlement libre' » codirigé par moi-même et Mationgo et que l’idée a souffert d’ostracisme dans les mêmes Assises ! Elle a trouvé un écho favorable et portée en chœur au congrès. Elle a donc été initiée par nous, Mationgo et moi, institutionnalisée par Jean Luc Malekat, peaufinée par Noël Mabiala, et Modeste Boukadia lui a donné son éclat et son couronnement. En tant que géniteur, je ne peux jeter l’enfant avec l’eau du bain. à moins de me prouver le contraire et d’être inconscient. L’ignorance est la mère des vices surtout d’une élite politique prétendue être avisée. Il te faut donc mesurer tes interventions à la hauteur de ton intelligence, ne point sombrer dans une passion dévorante souvent source de nos propres malheurs. Le seul parti auquel j’ai légitimement adhéré est l’U. R pour lequel j’ai travaillé auprès de Benjamin Bounkoulou comme 1er secrétaire de la fédération U. R France.
Sans prétention, ni présomption excessive, je puis dire et donc affirmer que j’ai été un 1er Fédéral brillant sinon brillantissime. Ce n’est pas Rigobert Maboundou, alors secrétaire général du parti, passé de l’autre côté de la barre et colistier du pouvoir actuel qui me contredira !! L’excellence m’avait valu d’être pressenti comme ministre de la république dans le cadre de la coalition, le. M. U. R, qui réunissait Paul Kaya, Thysthere et Bounkoulou sauf que la guerre viendra tout balayer. Donc du respect, svp !! Ce ne sont pas les petites combinaisons de Paris qui feront ma carrière de résistant. Étant entendu qu’une rupture de ban s’était annoncée dès lors que l’U. R rejoignait l’actuelle majorité présidentielle,démission consentie sur décision du conseil fédéral en France. La Co-fondation du congrès du peuple avec Marcel Guitoukoulou ne résistera pas au fléau que constitue l’histoire du Gabon. D’ailleurs, bon de mes détracteurs devront s’expliquer devant le juge sur le prétendu séjour de ma personne à Libreville auprès de Omar Bongo en 2008 ! La trahison des clercs, disait Julien Ben da, c’est la propension que peut avoir l’intellectuel à se prêter au mensonge. Le mensonge est cette vermine qui ramène si bas dans le Congo d’aujourd’hui. Le jour où je déciderai à nouveau de rejoindre un quelconque parti politique, ça sera de monnayer au prix fort mes idées donc mon adhésion et non de les tronquer pour un plat de lentilles.. A bon entendeur salut !. Et , je serai face à ma seule conscience et non face à un censeur devant assurer l’autorisation nécessaire. Car je suis et demeurerai un libre penseur. Le cas échéant, je créerai mon propre parti sur les fragments de ce qui préexiste: « le parlement libre » avec en prime le projet de Refondation de la concorde nationale. Le reste n’est qu’enfumage, colportages, ragots propres à un monde en quête de sensations fortes !!!

*Massamba Ciceron

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