En dépit de leur intégrité les hommes saints disparaissent eux , qui sont différents des bêtes, tout comme . une végétation dans un territoire désertique.
Parlons des arts l’histoire nous dit souvent qu’aux grands hommes la patrie est reconnaissante. Mais qu’en est il des acteurs de la musique congolaise.
Cette musique qui, agrémente les cérémonies agréables et mémorables , de ceux qui ont gouverné et qui gouvernent encore ces espaces.
En effet! ces musiciens n’ont pas été récompensé , a leur juste valeur, d’autant plus que l’histoire de la musique à des liens avec l’histoire de l’émancipation politique de ce pays.
L ‘acteur emblématique de ce phénomène c’est la table ronde de Bruxelles en juin 1960 ou les acteurs de l’ombre, imprimèrent leur marque à travers la chanson indépendance Cha-Cha devenu l’hymne de l’émancipation et des conquêtes politiques dans le monde des opprimés.
Ces grands musiciens qui, aujourd’hui sont dans la poubelles de l’histoire ont été les grands et véritables ambassadeurs de la cause noire à travers le monde.
Africa Jazz, Bantu de la capitale ont été le creuset de l’élite musicale des deux rives du Congo mais comment peut -on imaginer aujourd’hui que ces héros sont méconnus des nouvelles générations?
Parce que ayant disparus des archives nationales officielles et donc rayer de la mémoire collective pendant, qu’on se met à agrandir le mémorial de DE BRAZZA aucune démarche même primitive n’a été amorcé en reconnaissance de ses dignes et grands fils de la nation.
Musiciens et politiques se côtoient beaucoup ,au point ou les deuxièmes recouriront au premier pour, plus de visibilité .
D’ailleurs, génération des révolutionnaires ne peut contester cet aspect de chose, d’autant plus que ce sont ces artistes qui ont été les pédagogues et les plus grands communicants, des orientations gauchistes de cette générations.
Comment alors, comprendre que des fervents partenaires de la conscientisation des masses puissent subir un tel sort?
Armand Mandziono Mwana Nzo ,le Nzoîste