Monsieur Maurice Massengo Tiasse ou L’imposture faite homme

 Poser le problème de la double nationalité dans les termes envieux et d’injures relève de l’inculture du droit. Lorsqu’on ne sait pas on pose la question ou on cherche à se cultiver.

En réponse à votre post relatif à notre tableau noir sur la binationalité ou vous êtes cité comme acteur public, il est très déplorable que vous réagissez de façon épidermique, qu’a cela ne tienne ce tableau n’avait pas pour but d’attaquer un quelconque individu , mais plutôt de se servir d’un cas réel , pour mieux illustrer notre réflexion .

Quand on s’engage en politique et qu’on a assumé des hautes fonctions constitutionnelles, on doit être à même d’assumer sa part de responsabilité dans la situation que traverse notre pays .

Il serait donc irresponsable pour tout homme qui se veut digne de foi de faire peser la responsabilité du chaos généralisé et par conséquent  la régression des droits humains et des libertés publiques  sur ta tête d’un seul homme en  l’occurrence le Chef de l’Etat.

Quand on sait qu’ un Etat est une machine qui fonctionne comme un orchestre où chacun joue sa partition, il est indécent pour un homme qui continue d’occuper, malgré le changement de République, les fonctions qui sont les vôtres à savoir la Deuxieme Vice Presidence du Conseil National des Droits de l’Homme et ce depuis son institution en 2003.

Cet organe qui est chargé de veiller ,de promouvoir, d’alerter l’opinion nationale et internationale sur la culture des valeurs humanistes sert à la foi de médiateur et de conseiller pour l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Ce qui montre à suffisance l’importance ou la profondeur de celui qui doit en assumer la charge et qui d’ailleurs  est nommé par cooptation, par les deux premiers pouvoirs cités ci-dessus.

S’agissant du sujet qui nous concernes à  savoir la binationalité, il ressort ceci de votre post: « le  droit international admet la notion de multi nationalité. Je dis à mon jeune frère Armand Manziono d’éviter les excès de ce que je lui reproche souvent. »

En homme de droit que prétendez être, vous etes censé savoir que la double nationalité n’est pas une obligation ,mais une option donc un choix ,de surcroît   pour quelqu’un qui est né hors de la métropole et pendant la colonisation .L’indigène que vous étiez à cette époque n’avait pas  d’identité ,d’autant plus que lors des élections  territoriales avant 1958 il y avait deux collèges de votants, d’un côté les indigènes et de l’autre côté les colons d’où trouvez- vous le génie de vous considérer comme étant un natif français au même titre que Jean Marie LEPEN.

A supposer que ce droit soit considéré comme un privilège pour vous, comment alors  vous ne vous êtes  pas inséré à la fin de vos études dans le dispositif institutionnel français de défense des valeurs humanistes,  afin que votre talent aide à promouvoir l’homme dans les anciennes colonies dont vous êtes originaires, vous aurez alors rendu un grand service au continent Africain.

Mais curieusement qu’est ce  qui en a découlé ?

Pour nous le grand public congolais, nous vous avons découvert à la fin des années 80, présenté comme avocat international d’un barreau  que vous seul connaissez ,parceque un avocat est spécialiste d’une matière de droit dans un barreau géographiquement localisé or, vous qui êtes aussi français avez préféré officié comme avocat international du barreau international dont on ne connaît pas le siège.

Pire encore vous vous êtes positionné dans un régime à l’époque militaro- communiste ou les droits humains n’étaient même pas inscrit à l’ordre du jour. Comment avez-vous  réussi ce tour de passe- passe et surtout qu’ on ne vous a  pas vu défendre de cas y relatifs même quand il a s’agit de l’affaire des déchets toxiques.

Si il vous étiez demandé en votre qualité de français d’origine congolaise  d’arbitrer un litige ou les intérêts français s’opposent  aux intérêts des autochtones Africains, quel serait votre position avec tout ce que ça implique;

Comme le cas du génocide Bamiléké pendant les luttes de l’UPC ,sachant qu’il s’agit d’une posture stratégique pour vous les français.

En 1997 , au sortir des affrontements politiques qui ont endeuillés les familles congolaises à l’issue de laquelle le poulain soutenu par la France qui d’ailleurs vous a  mis le pied à l’étrier, a pris le pays en otage vous avez etait celui qui assurait le commissariat général de l’exposition des armes de destructions massives, supposées utilisées par le camp LISSOUBA  que vous avez qualifier de  malade mental en préférence du President SASSOU  qui est devenu  votre bête noire aujourd’hui  après avoir rallier NTUMI ,ce qui montre bien votre bipolarisme.

Notre analyse sur la binationalité n’est pas dressée contre un individu mais plutôt la résultante d’une observation de nos différents soubresauts politiques dans lesquels les acteurs majeurs ont souvent portés cette marque.

Libre à vous de vous sentir conforté dans votre peau d ‘esclave de troisième géneration, tout en sachant que ce debat est lancé et est irréversible car cela dépendra de notre survie.

La binationalité est un problème et non une cause à défendre.

Armand Mandziono , Mwana, Nzo le Nzoïste

 

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