Après avoir tout dit et redit, une seule chose nous reste, c’ est le dialogue, celui d’un fils avec sa mère et son père qui ne s’interrompt que le dernier jour du seigneur.
En effet, beaucoup d’encres et de salives ne cessent de couler, mais toujours rien ne pointe à l’horizon.
IL serait de mauvais aloi de ne pas féliciter tous les esprits, qui même dans le silence, convergeraient vers cet idéal.
Sans l’espérance, on ne trouvera pas l’inespéré, qui est introuvable et inaccessible chez celui ou celle qui ne respecte toujours pas sa parole.
Le dialogue est un art qui met au prise ,au moins deux parties, qui n’arrivent pas à s’accorder parceque n’ayant pas les mêmes informations sur une question.
C’est ainsi qu’il est toujours envisageable d’initier un face à face dans le but de mettre sur la table toutes les informations détenues, par les uns et les autres, afin d’aboutir à un compromis ,dans lequel, chacun doit concéder un peu du sien et exiger un peu de l’autre .
Ce jeu à somme nulle est le meilleur chemin pour aboutir à la paix des cœurs et des esprits.
Pour revenir sur la situation de notre cher et beau pays le Congo, ou le slogan vindicatif est le depart sans condition de SASSOU- NGUESSO en d’autres termes » SASSOU dégage », est le leitmotiv d’une grande frange de la diaspora.
Le temps est arrivé de se poser les vrais questions.
La problématique du depart sans condition peut être compréhensible au vue de la situation catastrophique ,dans laquelle le régime de Brazzaville a plongé le Congo depuis prés d’une quarantaine d’années .
En effet, nous sommes sans ignorer après tant d’humiliations , de paupérisations, de peines et de souffrances de toutes natures , il est compréhensible que la résignation , la fatalité, gagnent l’ esprit des victimes, mais n’oublions pas en laissant les choses en l’état ,nous intériorisons facilement le complexe d’infériorité né d’une victimisation qui n’a que trop duré, face à des bourreaux que nous finissons par reconnaître comme nos maîtres, tout en faisant honte à JEAN PAUL SARTRE.
Mettons nous à l’évidence que ,dans aucun combat la pitié est de mise, mais il peut arriver que le vainqueur éprouve de la compassion pour le vaincu afin de maintenir sa domination sur l’autre.
Nous devons maintenant regarder les choses en face et nous dire des vérités ,afin de décider de quel Congo voulons -nous :Celui de la guerre ou de la paix? .
C’est dans cet esprit que nos deux compatriotes, en l’occurrence messieurs PASCAL LOEMBA- NIAMBI ET RODRIGUES- MANUEL s’investissent malgré toutes les turpitudes rencontrées , pour conduire cette œuvre citoyenne, pour qu’une génération enfin, prennent les responsabilités de sa destinée .
A chaque génération son combat.
ARMAND MANDZIONO ,Mwana Nzo le Nzoïste
Que les esprits egares et de basse comprehension ,profitent de ce message pour retrouver le chemin de la delivrance, car apres un expose aussi eloquant que claire ,mon ami de lutte armamnd vient de lancer un appel patriotique, que chacun se leve et quil rejoigne la dynamique animee par son SE MAKOME. Je peux bien comprendre les prealables et preocupations des uns et des autres , mais pour cela, il faut un cadre de discussion pour pouvoir echanger afin de trouver une porte de sortie , les exigences de genre DABORD , ne favorisent pas la construction mais plutot nous eloignent du MBONGUI …… une fois encore merci à son SE MARCEL MAKOME pour sa demarche
Faites sortir Mokoko, Okombi et les autres prisioniers et alors nous irons au dialogue.
Alors on s’en fou de Makome et Sassou dans leur délire.
C’est clair, Abu pia