LE TEMPS DE LA CONTESTATION EST FINI : DES VENTOUSES DE LA DIASPORA .

« Il y ‘a un temps pour faire la guerre et un temps pour la paix et un autre pour rebâtir »
« … Il y a là un temps pour toute chose et pour toute œuvre »

La crise politique au Congo n’est pas conjoncturelle, elle  est structurelle. Nous ne le dirons jamais assez, le Congo va très très mal. C’est le diagnostic le plus évident que tous les Congolais peuvent établir.

Nul n’est besoin d’intelligence particulière pour le comprendre. Tout est en déliquescence.
C’est dans ce contexte qu’on a assisté il y’a quelques jours, en France, une tentative de rapprochement à laquelle le pouvoir de Brazzaville nous a habitué ces dernières décennies.

Il s’est agit , cette fois-ci de la volonté de dialoguer avec les Congolais de France. C’est dans ce cadre que certains (parmi) de nos compatriotes sur la place de Paris ont été appelés, suscitant d’ailleurs moult réactions que ce soit au Congo , en France ,   en  Belgique,  au Canada et aux  Etats Unis .

A la différence de ces dernières années, nous avons pu constater l’implication du chef de l’Etat, qui a tenu personnellement  à rencontrer ses concitoyens. Ce qui n’a pas été rendu possible par le saccage de l’ambassade au matin de ladite rencontre.

Ecran de fumée ? ou réelle volonté de dialogue ?

Les Républicains, les Patriotes que nous sommes , saisissons cette occasion pour prendre au  jeu  le Président de la République. Cette approche a eu le mérite, au moins, de distinguer un grand nombre de Congolais désireux de s’inviter et de s’investir dans le développement socio-économique et politique du pays,  pour cela  les conditions doivent s’y prêter.

Le constat d’échec patent des politiques publiques  mises en  œuvrent  par le régime actuel  , nous emmène  à prendre nos responsabilités en acceptant  la main tendue enveloppée de velours, afin de sortir le pays du bourbier dans lequel il se trouve.

C’est dans cette optique  que  des concitoyens  s’engagent humblement d’ apporter  leur modeste contribution aux débats qui en découleront  .
Cette démarche nécessiterait au préalable de la part du Conseil National du Dialogue sous la houlette de son Secrétaire  Permanent , en la personne de M’BERRI Martin  , l’urgence de l’ouverture d’une consultation globale.

.Aujourd’hui, le fait que le Congo se trouve à la croisée des chemins , il serait souhaitable et impérieux , que cette occasion qui pointe à l’horizon soit un moment d’engagement et d’introspections pour qu’en fin toutes les filles et fils de notre pays trouvent là l’occasion d’exprimer leur attachement à cet idéal de reconstruction et de réparations de  tous les ratés des politiques publiques antérieures, car en se défaussant  nous serons tous perdants .

Aucun de nous, n’a le droit de se dérober s’il aime son pays. La diaspora n’est pas un organe à partir duquel un homme peut  se lever comme leader pour imposer une ligne de conduite à qui que ce soit, en proclamant tout et avec une véhémence inouïe  » que celui qui va  au dialogue est un mendiant, un traître, un vendu, une taupe… »

Le Congo est notre patrimoine commun, le seul. Nous devrons nous mettre à son  à son chevet, tous ensemble et en communion sans  préalable aucune.
L’heure n’est pas à la recherche des coupables, la responsabilité des uns et des autres est de facto établie.

Ce n’est pas une conjecture. Le Congo est en danger et cela ne peut plus durer.

La seule question qui vaille est  : Sommes-nous capables de relever le défi ?

Ceux qui répondront par l’affirmative seront emmené dans tous les cas à formuler des pistes de réflexions, des propositions concrètes, chacun dans son domaine d’expertise.

Les autres devront tout simplement se taire à défaut d’émettre des propositions, des idées utiles pour l’ensemble des Congolais qui souffrent énormément.
Nous devrons être sincères  sur un point, nous ne serons jamais d’accord sur tout. La preuve en est que sur l’éventualité d’un dialogue, il y a des pour et des contre.

Ce qui nous intéresse ici c’est ceux qui sont contre. Pour la grande majorité, c’est la méfiance qui les rebute et pour la minorité qui reste ,que ce soit ceux qui sont au Congo ou dans l’hexagone, c’est la peur de perdre quelques avantages.

La volonté dont il est question aujourd’hui, est la même que celle de Tony Gilbert MOUDILOU   avait souhaité en son temps, il s’était même d’ailleurs proclamé Premier Ministre en Exil pour apporter sa voix et son expérience.
Qu’allons-nous faire pour sortir le pays de la misère parce qu’il est clair que ceux qui  ont  la charge des destinées du Congo ne peuvent plus rien offrir si ce n’est l’ouverture.

Il faut maintenant arrêter avec ce « nonisme » enfantin que nous servent les pseudos politiques en panne d’idées sur la place de Paris.
Il ne s’agit pas de nos petites personnes, il s’agit du peuple.

Rappelons-le, qu’il s’agit ici du grand peuple Bantou qui se trouve au Congo. Que les activistes politiques a l’instar de : MAPINGOU  Marc, NITOU  Roland, Alexis MIAYOUKOU, TOUNGAMANI Benjamin, NDOBA Magloire MADEDE Charles ,MAWAWA KIESSE , OKONGO ITOUA, N’TSILA Francis, OUABARI, KOUKEBENE,MALECKAT, SATHOUD,MOUSOUNDA,MASSENGO TIASSE,MARION MOUANDZIBA ,Fernand NDALLA et son MPC,RICHARD BEAUDRY EHOULOUNG, BEAUDRY NKOUNKOU,COLONEL LONGUI, CICERON MASSAMBA,ADRIEN HOUABALOUKOU,SADIO MOREL KANTE, MABILEMONO,SAMBA DIA KOUMBI ,FERDINAND MBAOU,MBIKI DE NANITELAMIO,RAPHAEL GOMA,SANELLIE  ET ZOIA TAMBA-TAMBA ,HERVE MAHIKA,GUY MAFIMBA , Gertrude MALAOULA, Claude BERRI ,Jean Noel MABIALA, Clarisse AKOULA, Bernard PONGUI, ARISTIDE MOBEBISSI ,LE President  KARANDA, Marie Louise ABIA et consort ,s’illustrent dorénavant par une force de proposition qualitative nécessaire au développement du pays.

Qu’ils s’illustrent (s’ils ont en la capacité) par des stratégies viables à moins qu’ils soient là pour endormir les bonnes gens. Le combat contre les biens mal acquis ne sert à rien tant que le pouvoir, le vrai : les régies financières, la justice, l’armée, la police, les syndicats, même l’opposition politique resteront mono -ethniques.
Nous devons créer des synergies avec nos compatriotes se trouvant au pays, eux aussi ont leurs contributions à apporter, ils ont des idées pour améliorer nos politiques.

Le Congo ressemble aujourd’hui à un bateau sans gouvernail. Nul programme existant ne peut tenir et apporter satisfaction tant les acteurs ne sont pas à la hauteur des enjeux de cette ère de verseau bien amorcée.

Le biorythme du pays ne permet plus, à l’heure actuelle, quelque largesse que ce soit à tel ou tel clan. Notre République requiert des gens de confiance et de convictions profondes. Elle a besoin de retrouver, sinon recréer un magistère capable de nous emmener vers des cimes de notre histoire.

ARMAND MANDZIONO , Mwana Nzo, le Nzoïste.

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Une réponse sur “LE TEMPS DE LA CONTESTATION EST FINI : DES VENTOUSES DE LA DIASPORA .”

  1. La politique ikoubiri. Et oui le temps est venu pour des propositions qualitatives et opérationnelles pour sortir le pays du gouffre.

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