Il n’y a pas plus sourd , que celui qui ne veut pas écouter.
La politique est une affaire de compromis. La haine n’est pas du devenir de L’humanité en général ,et du Congo en particulier.
Diaspora ! « L’entrée en politique avec un crâne inconscient, ferait de vous pire que ceux qui font l’objet d’incessantes et impitoyables critiques ».
Le dialogue n’est pas un procédé enclavé , l’objet étant clairement défini comme un lieu de réparation de l’injustice à la hauteur de la justice des sages.
Les Congolais doivent-ils continuer à se mordre la queue autour des sujets qui regardent la nation toute entière ?
S’acharner sur une personne pour guérir le mal du Congo, c’est se limiter à croire ,que cette dernière serait le dernier raisin de la grappe du mal que connait le Congo .
Or nous sommes en présence d’une situation, comme dans un cas de métastase, ou un système dans lequel, nous ne devons pas nous le cacher , on y trouve certains aboyeurs de la diaspora farouchement opposés au régime de Brazzaville.
Le Congo est un patrimoine commun et le dialogue devrait aussi , bien qu’ immatériel mais vivant , en être un qui engage tous les Congolais au-delà des convictions.
Pourquoi certains congolais useraient-ils de la ruse dans ce genre de situation, sachant que cela contribuerait à comprimer le Congo ?
Pourquoi une classe politique donnée, ou un club d’amis , doit-il s’approprier la meilleure place au chevet d’un Congo malade, comme nous le savons bien certains d’entre eux sont des vecteurs ayant conduit le Congo dans cet état morbide ?
Le Congo (patient) est dans le coma, mais tous les médecins qui se constituent dans l’ensemble de la diaspora s’accordent sur ce point, sauf une seule personne porte un avis contraire : Celui qui en a la charge .Cela veut dire que nous passerons et le Congo restera.
Tous les Congolais de la diaspora sont devenus des spécialistes de la politique, mais vous en conviendrez avec moi que si un seul s’essayait à vous en expliquer les contours et les détours , et qu’ à la fin vous en compreniez quelque chose , c’est qu’il vous a mal expliqué.
Donnez une lance à eau à un pyromane, est non seulement la meilleure offrande ,que les Congolais savent faire, mais aussi c’est ce qu’ils savent pratiquer comme religion avec zèle. C’est la posture préférée des partisans du bal des hypocrites.
La crise actuelle dans laquelle le Congo est plongée est une construction égoïste et barbare des politiciens véreux.
Comment réussir un dialogue si la politique clanique est sous haute protection dont les avaliseurs sont certains aboyeurs de la diaspora ?
Ceux qui tiennent les manettes du Congo et leurs marionnettes qui se trouvent aussi bien dans la majorité présidentielle que dans la pseudo opposition qui , par ailleurs récusent par méchanceté le dialogue, n n’échapperont pas aux conséquences de leurs prises de positions et seront rattrapés par le cours de l’histoire .
Les divergences et les préjugés qui symbolisent la diaspora de France sur le dialogue qui ,d’ailleurs n’est qu’une parmi tant d’autres , contribuent à envoyer le Congo au pilori.
Certains compatriotes se cloisonnent et se lancent dans un combat dans lequel , ils ne sont pas capables de s’ approprier les tenants et les aboutissants .
Si ces efforts déployés dan ce combat ne sont pas sincères, ils vont alors à vaut l’eau ; insister dans ce sens serait nous immerger dans une vraie scène de diversion et l’on peut dire sans détour qu’ils sont complices.
Aucun Congolais seul ,ou un club d’activistes politiques, ne peut prétendre avoir sa place au panthéon des libérateurs du Congo.
C’est vrai que ,quand un prêcheur chevronné de la paix, devient un cynique et adepte invétéré de la loi du plus fort et de la ruse, il n’y a qu’une seule chose qu’ il faut retenir : Rester sur ses gardes et avoir la tête froide .
Autrement ,cela ne suffit pas pour autan d’ abandonner le combat.
Le Congolais a facilement diagnostiqué le mal dont souffre le Congo, mais il éprouve d’énormes difficultés à le guérir.
Combien d’Hommes Politiques compte la Diaspora ?
Combien d’Hommes d’Etat en puissance compte la Diaspora ?
Si le dialogue est le seul moyen pour sortir le pays de la situation que nous décrions tous , il faut donc y aller.
Ce n’est pas en tournant le dos aux choses qu’on leur fera face.
Ce n’est pas en allant au dialogue que l’on sera obligatoirement encerclé.
Les chemins de la vie sont faits pour être arpentées dans le sens de la montée et de la descente.
Arrêtons de chercher à montrer pattes blanches dans la situation du Congo. Si ceux qui sont aux commandes du pays ont tort de l’avoir mis sous terre, nous aurons aussi tort de n’avoir jamais tenté de les en empêcher.
Arrêtons d’apporter des pierres calcinées à l’édifice.
Diaspora ! Soyons des femmes et des hommes ordinaires par qui sortiront des solutions extraordinaires.
Au-delà de l’appel à la tolérance et à la sollicitation d’une confiance renouvelée qui est de bon aloi, il faut qu’on soit en mesure de se remettre entièrement en question, et surtout de postuler pour une immuable promesse de changement.
« N’ACCUSEZ PAS LE PUITS D’ETRE TROP PROFOND SI VOUS PRENEZ UNE CORDE TROP COURTE ».
Ceci dit, faites le bon choix de celles et ceux qui peuvent parler au nom de la diaspora, c’est pourquoi la consultation serait une initiative inévitable, prélude à la concertation nationale inclusive, pour laquelle Maitre MBERI Martin doit s’investir entièrement conformément aux lois et règlement de la république pour qu’il réussisse à sa mission.
N’ayons pas peur des membres de la diaspora qui ont le talent de caméléon, car il faut savoir qu’en les mettant sur un tissus Ecossais, ils nous feront qu’ un bras d’honneur.
Caïde DE MPAKASSA Le Nzoîste.