2021 OU LE MANDAT DE LA MORT

 

La réflexion du nzoïste, c’est la force de l’opprimé. Le règne à vie de Denis Sassou Nguesso fut proclamé  par le premier Français de l’époque, en la personne du Président Jacques CHIRAC à Luanda Capitale de L’ANGOLA , le 18 Décembre 1998 en déclarant  ceci, que DENIS SASSOU NGUESSO est l’homme de la situation pour le CongoBrazzaville et la suite est connue de tout le monde, depuis  cette déclaration jusqu’à nos jours.

Nul n’est besoin de se  poser la question de savoir , est ce que l homme va  rempiler ou non  en 2021?

L’expérience de 2009  nous a tellement édifier sur la personne et la forme tentaculaire de son pouvoir, que d’aucun d’entre – nous n’arrivent pas  à cerner.

Depuis la fin de ses deux mandats réguliers de 2002 à2016 , le Congo Brazzaville est rentré dans le cycle du serpent. Cette étape se manifeste par une atrophie de la logique du système de gouvernance, déliquescence du tissu économique , détoriation des valeurs patriotiques, une disparition en cascade et récurrente des faiseurs du pouvoir,  le délaissement des besoins primaires du peuple, dépravation  aggravée  des mœurs ,destructions et vétustisité  de toutes les infrastructures qui ont fait les beaux jours du régime  Marxiste d’obédience socialiste depuis l’époque de Marien Ngouabi…

Après l’hécatombe et le coup  chaos, conséquences  d’un processus électoral désastreux et contesté  , dont les congolais subissent encore les soubresauts, il serait illusoire de s’imaginer et d’ imaginer, d’aborder l’échéance de 2021 tant que, le contentieux électoral en cours n’aurait pas trouver une issue consensuelle .

La conjoncture aussi bien nationale, qu’internationale à travers les différents signes et manifestations montrent bien que, plus qu’on  se rapproche de 2021 , les difficultés et les calamités iront crescendo.

Telle est la loi de la nature chaque chose à un début et une fin, tant que nous resterons avec les mêmes acteurs politiques , qui ont atteint leurs limites les difficultés du Congo iront crescendo.

Il ne faut pas s’en cacher , la classe politique des révolutionnaires doit favoriser les conditions d’une transition générationnelle afin, d’éviter un chambardement dont les conséquences seraient incommensurables, au risque de donner raison au propos prophétique du Général de division ,BÊNOIT MOUNDELE NGOLO dans son essai snopractique , intitulé

MEA MAXI MA CULPA , car sans cela toutes les manœuvres mêmes sufairefatoires ne pourraient , mettre à l’abri mêmes à l’abri ceux qui ont pensé , prendre toutes les dispositions les plus inimaginables pour pouvoir échapper à cette fin de règne, parce que c’est de ça qu’il s’agit .

Les exemples sont légions et lointains , mais nous devons nous souvenir de ce qui s’est passé récemment autour de nous.

Aucun dictateur , ne peut avoir le temps de préparer sa succession.

Armand MANDZIONO ,Mwana  Nzo, le Nzoïste

Partager :

Une réponse sur “2021 OU LE MANDAT DE LA MORT”

Les commentaires sont fermés.