Au regard des derniers développements politiques , sur la rive droite du Pool- Malébo , il y a lieu de se demander ,d’ ou viendrait l’animosité , entre Denis SASSOU-NGUESSO aux abois et sa Diaspora en totale perdition .
Essayer d’en n énumérer , les unes après les autres, c’est écrire les mémoires d’un congolais de l’étranger dans les abysses de l’abîme de son existence d’exilé , qui au départ n’en était pas un .
Néanmoins, nous nous intéressons aux relations transitives de la véritable sphère politique congolaise, qui’ se définit comme suit ;mouvance présidentielle, pseudo opposition et une caisse de résonnance incarnée par la diaspora qui, en réalité devrait avoir d’autres exigences et contributions face au pouvoir de Denis SASSOU-NGUESSO.
Malheureusement cette dernière catégorie, est tombée dans le piège des pseudo -opposants , qui ont réussi à la détourner , de ce qui devrait être son vrai rôle : c’est à dire une force de propositions à l’instar de celle du RWANDA dirigé par le dictateur éclairé PAUL KAGAME .
Pour comprendre l’origine du mal , il est toujours impérieux de se plonger dans les méandres de l’histoire politique congolaise .
Durant son premier règne dictatorial , remontant aux mouvements de réajustement du 31 juillet 1968 d’obédience , celle du socialisme scientifique , jusqu’ à l’avènement de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 , et même avant cela, n’a jamais séjourné longtemps en dehors de son Congo natal.
Cet homme du vrai terroir avait toujours une certaine idée de ses compatriotes qui venaient de l’hexagone et d’ailleurs, après avoir suivi un parcours d’études données .
Ce sentiment mitigé était teinté à la fois de crainte , de haine, d’admiration, de considération, de rejet …, sans pour autan que cela ne puisse l’éclairer sur le réel potentiel de cette catégorie social.
A la suite de son échec cuisant , à l »élection présidentielle de 1992, première expérience multipartiste au suffrage universel direct, SASSOU NGUESSO va découvrir ce qu’il n’a jamais imaginé et redouté un exil , dont on ne peu qualifier la nature, volontaire ou forcé, dans le pays qui regorge le plus grand contingent de ses concitoyens, qui d’ailleurs n’avaient pas pu être associé à ce dit exercice électoral.
C’est pendant cette période à tout cassée qui aura duré quatre années, qu’il a commencé à percer les mystères cachés de la vie de cette composante de la population congolaise, Cette appréciation des hommes dans leur globalité s »est faite au fil des échanges entre le simple citoyen qu il était devenu et ses compatriotes de tous bords et aux statuts diversifiés, composé à la fois des jeunes loups révélés et l’ayant vilipendés pendant la C.N.S. d’une part et les autres néophytes dans ce monde, qui venaient s’ enquérir de son expérience et aussi, lui faire des propositions, d’autre part.
C’ est de ces moments là ,qu’est né , un sentiment entre lui et ses compatriotes ,dont la profondeur n’était connue que de lui même, d’autan plus que en fin politicien, il avait toujours donné , cette impression de proximité, de complicité, d’empathie, de simplicité au point d’apparaître aux yeux de ceux- ci comme le seul homme capable , le recours , de corriger les ratés de cette première expérience de l’ère démocratique.
Juste avant son retour, au Congo marquant la fin de son exil, il tint une dernière rencontre, qu’ il n’ hésitât pas de qualifier de citoyenne, qui eut lieu dans le 14 eme arrondissement de Paris , à l’ex Hôtel Méridien Saint- jacques, au cours de laquelle un de ses propos révélera , une première cassure dans la relation incestueuse entre les deux catégories.
Le fait: à la question de savoir , « Sil revenait au pouvoir, allait-il collaborer avec ses vieux briscards du PCT? «
Il répondit: « … on a vu pendant la conférence Nationale des jeunes ayant très peu de choses dans le ventre, se livrer pour peu auprès des vieux… »
La messe etait dite à partir de là, bien que ceci soit passé inaperçu pour le plus grand nombre dans l’auditoire ?
Quelques jours plus tard, le 17 Février 1997 l ‘homme s’envolera pour Brazzaville afin de mettre en pratique sa stratégie conçue et élaborée sur les bords de seine, la suite nous la connaissons.
Cette diaspora qui s était tant investie, attendit les fruits de son labeur qui n’arriveront quasiment pas , sinon pour peu des gens mais avec son lot de malheurs.
Se sentant perdue, cette diaspora se livrera par la suite, surtout après les échéances pseudo- électorales de 2002 , au leader le plus offrant ; MATHIAS DZON.
Cette étape marquera le début de la marche vers la perdition.
Armand MANDZIONO ,Mwana Nzo, le Nzoîste