SANS DETOUR AVEC MARTIN MBERI CONSEIL NATIONAL DU DIALOGUE : ENGIN SANS MOTEUR OU ORGANE FREINE PAR UN BICEPHALISME ?

 

 

Que répondrez-vous à ceux, comme moi, qui vous trouvent inexistant ?
Face à la somnolence de Martin MBERI entrainant avec lui l’institution dont il serait le coordonnateur, il sied de s’interroger s’il est conscient de ce que son efficacité serait une porte de sortie de crises qui paralysent le fonctionnement de la nation congolaise.

Monsieur le Ministre,

L’Institution, ce n’est pas le CONTENANT mais c’est le CONTENU. Vous semblez apporter votre pinceau au paradis des rois de la glisse ; les consultations ou les concertations prélude à le tenue du DIALOGUE sont inévitables. Votre impotence depuis votre nomination engendre des interrogations , si vous connaissez le grand intérêt de cette rencontre. Qui sont les acteurs privilégiés imprimés dans votre répertoire.

VOUS N’ETES PAS AU GARAGE !

Il doit y avoir du neuf en 2019, année de la renaissance. Les hommes et les femmes qui croient que le dialogue est une chance pour sortir le Congo de la sombre situation , ont les yeux braqués sur vous car la réconciliation en dépend bien plus au-delà de votre crédibilité.

Aucun Congolais de mon âge n’oubliera que vous étiez le laborantin en chef qui avait créé la réserve ministérielle qui à son tour engendra les Aubevillois, les Cocoyes, certainement les Mambas et les zoulous par suite . Par la même abnégation, le même engouement, la même ingéniosité, maintenant que vous détenez cette fois à la place des « NIALA NIALA » une aiguille et un fil pour réconcilier les congolais, la mission que SAINT DENIS a confié à SAINT MARTIN est noble

Le Congo est ravagé par des conflits artificiels, un signe d’infantilisme politique et vous, si votre long parcours politique pouvait faire de vous un homme d’expérience et honnête aimant son pays, on attend de vous celui qui peut conduire le dialogue à la hauteur de vos compétences.

Si rien ne se fait, au contraire, nous penserons qu’une fois de plus que Denis SASSOU NGUESSO venait de créer une fonction de complaisance pour vous permettre d’attendre vos derniers jours dans un garage doré. Cependant, le sang des défunts crient de plus en plus fort justice et vous n’avez pas intérêt à échouer.
Ayez conscience que vous êtes désormais un marchepied du Congo réconcilié et non le va-t’en en guerre des années passées.

Il y a du bonheur à occuper des fonctions qui conduisent à la réconciliation d’un peuple déchiré. Les préceptes donnés à votre institution sont les deux bords de la route : si vous les transgressez, vous serez cet automobiliste qui foncera droit dans le fossé.

Ayez surtout, refusant les pesanteurs des Oyoconneristes si vous en êtes pas un, l’autonomie d’être celui qui sait comment s’organisera ce dialogue, avec quels acteurs et où conduira ce dernier.

Ne soyez pas une feuille morte ballotée par le vent de quelques personnes sordides, ou un grain de sable coincé à jamais quelque part.
A vous de nous prouver s’il n’existe pas un bicéphalisme au sein du conseil national du dialogue.

Je réitère et je vous le dis clairement et sans filtre que malgré votre long chemin politique parcouru, votre nom n’est pas encore éligible au panthéon des hommes politiques sur qui la tombe exécrètera des bons souvenirs.

Quel héritage laisserez-vous aux congolais ?

Il n’est pas trop tard pour que vous puissiez vous rattraper, vous avez entre vos mains un crayon et une gomme : si vous ne pouvez pas effacer vos erreurs politiques du passé, écrivez une nouvelle histoire. Voici un nouvel itinéraire, essayez de le suivre tout en vous disant que cette fois vous êtes au service du peuple et celui-ci vous applaudira et effacera vos erreurs.

Faites le tour des sensibilités, à entendre les Congolais tout va mal. Il suffit cependant de ne pas garder « le nez sur le guidon », de prendre un peu de recul et de la hauteur par rapport aux plaintes quotidiennes décriées par le peuple pour vous rendre compte de la véracité des maux qui enchevêtrent la société congolaise.

Le Congo est à la croisée des chemins, il suffit du Dialogue pour que son développement, sa croissance soient remis à jour. Vous les initiés de la politique avez tous les signes de fin de règne. Seul le courage du Président de la république et le vôtre pourront nous conduire à la sérénité nécessaire au bon investissement de tous les compatriotes pour un CONGO uni et prospère. Ayez Le courage de reconnaître que vous avez brillamment échoué, car votre sort était déjà scellé depuis le 16 octobre 1997.

Toutefois, tout n’est pas perdu pour le Président de la république et vous, les esprits du CONGO vous laisse une ultime opportunité au cours de ce premier semestre

Le mauvais choix des acteurs au dialogue vous conduira à un échec et de ce dernier naitra la chute, définitivement.

Caïde de MPAKASSA, Le Nzoïste.

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