DIASPORA : IMPOSTURE ET QUADRATURE DANS LE COMBAT POLITIQUE

La politique est un projet qui nécessite , des aptitudes non pas seulement intellectuelles mais aussi des capacités d’empathie entre lesquelles , il faudrait trouver un juste milieu.


L’activisme politique est le moyen par lequel , un peuple peut exprimer sa citoyenneté sur des sujets de son quotidien. Mais l’évacuation de ces contraintes n’est l’œuvre que d’une catégorie de personnes dans la cité , qui accepte de consacrer leurs engagements à servir le peuple dans l’objectif de la matérialisation de leurs désidératas.

Une Diaspora en revanche n’est pas forcément une force politique , mais on peut y déceler des personnes qui ont une âme politique , on peut la définir comme une partie intégrante d’un pays , mais qui à un moment donné,, pour une raison ou une autre ,s’ est fixé en dehors du territoire .
Son extraterritorialité ne doit être un frein à l’effort de construction nationale. Selon les pays , les textes constitutifs peuvent permettre à certains d’entre eux de façon conditionnée de participer aux compétitions électorales de leur pays d’origine.

QUE CONSTATONS-NOUS POUR LE CONGO ?
Depuis l’instauration du multipartisme en 1990, et du processus de démocratisation qui s’en est suiv.- apprentissage certes difficile avec les évènements douloureux qu’a connu le Congo mais irréversible pour le décollage de ce pays –nous constatons que , les démarches étatiques non pas intégré cette catégorie qui est la Diaspora dans sa programmation tout azimut.

Les représentations diplomatiques du Congo à travers le monde fonctionnant avec les réflexes , du monopartisme peine à considérer ces compatriotes comme une préoccupation à soulager mais plutôt comme un danger à éloigner, l’empêchant d’exercer sa citoyenneté et par conséquent de participer aux votes.

D’où alors peut venir cet intérêt des politiciens locaux d’entretenir une cours à l’extérieur du pays alors que ceux-ci ne peuvent avoir aucun impact lors des échéances de électorales ; de la même manière peut- on se demander comment des gens vivants dans des espaces où l’apprentissage de la citoyenneté est une évidence , peuvent accepter cet état de faits ?

QUE PEUT BIEN CACHER CETTE CONNIVENCE ?

En faisant la rétrospective des quinze dernières années , sur fond d’introspection, il ressort que dans toutes les discussions, toutes les négociations politiques ont unanimement ignoré un point crucial qui est celui du vote des congolais à l’étranger ,alors que nous constatons un soutien indéfectible à une forme opposition montée de toutes pièces par l’ogre ’EDOU et ceux qui à un certain moment ont tous été ses affidés .

Ces fantômes de la république qui sont ces membres de la Diaspora contribuent peu ou prou de façon consciente à leur marginalisation de l’échiquier politique tout en renforçant leur incapacité à se décider sur leur avenir.

Cette situation qui résulte d’une forme de manipulation du système politique locale a pour objectif de se constituer une réserve du personnel politique, en les coptant ou les en rejetant, au gré des situations, au point de bloquer toutes formes d’épanouissement de cette Diaspora pouvant l’emmener ver un réel discernement dans ses moments des choix décisifs.

En guise d’illustration, nous pouvons nous en référez à l’ambiance qui a prévalu au moment des pseudo- élections présidentielles de 2016 , où la Diaspora s’est pris d’affection pour des candidats qui sont pour la plupart des rejetons de la cours royale en mal de discipline, car ce qui se passe actuellement en RD CONGO à quelques différences près similaire au cas du CONGO-Brazzaville.
Aujourd’hui, le Candidat MARTIN FAYILU a eu l’intelligence de faire un recours pas en annulation , mais en se basant sur la confrontation des procès-verbaux de la CENI et de la CENCO alors que dans le même cas au CONGO- Brazzaville , le soit -disant candidat élu , le Général du Peuple avait appelé à une désobéissance civile , tout en contestant la régularité de ces mêmes élections auxquelles il a participé jusqu’à ce qu’il soit mis en cage comme un vulnérable menu fretin.

Cette position a été conditionnée par les maladresses stratégiques de la CTE ( Commission Technique électorale ) , organe conçu de mains de maîtres par deux experts politique et statistique qui sont respectivement Zacharie BOWAWO et Clément MIERRASA soutenu par la Commission de Veille JM3 basée dans la Diaspora et dirigée magistralement par Isaac DJOUMALI- SENGHA , membre du PCT en déliquescence avec sa hiérarchie.
Tout ceci , sans oublier l’incontournable Guy Brice Parfait KOLELA ,de son état , President de YUKI dont les prises de positions sont comparables à celles de Félix TSHISKEDI qui eut l’outrecuidance de faire un recours au-delà des limites légales , par la voix de son porte-parole Vivien MANANGOU, constitutionaliste émérite de son état. .

L’actualité judiciaire récente rejoint une fois de plus l’incongruité de cette Diaspora qui soutien des prévenus dont l’implication dans les massacres, qui ont endeuillé le Congo est vérifiable et disponible dans les réseaux sociaux.
Alors, chers Diaspora sommes-nous pour le changement dans la continuité ou pour une rupture par le renouveau ?
ARMAND MANDADZIONO ,Mwana Nzo, le Nzoïste.

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