DENIS SASSOU NGUESSO veut-il réellement sortir du statut quo ?
Lors de son passage à Paris, le Raïs à provoquer un tohubohu, à tel point que personne ne peut lui contester la paternité du calendrier politique.
L’issue de la rencontre à son initiative avec une frange de la diaspora a été compromise par un acte de vandalisme à l’Ambassade du CONGO , qui d’ailleurs jusqu’à lors n’a jamais été élucidé et dont on ne connaît point l’évolution de l’enquête supposée , diligentée par la police française, à la demande des Autorités Congolaises en France .
Qu’à cela ne tienne, ce qui nous intéresse le plus, c’est de savoir, s’il y aura réellement un dénouement du fameux statuquo, condition sine qua non à la relance économique au CONGO-Brazzaville .
Avec la création du Conseil National du Dialogue, dont le patriarche M’BERRI Martin à la mission de superviser, nous devons croire que désormais la négociation, la discussion seront des armes incontournables de la régulation des tensions politiques qui résulteraient de toutes incohérences, relevant des choix et orientations des politiques publiques.
En effet, l’annonce de la création de cet organe comme moyen de prévenir les conflits par la voie du dialogue est une opportunité pour les hommes et femmes épris de justice et d’équité pour réfléchir sur les pistes nécessaires au déblocage de la léthargie dans laquelle se trouve plongée le CONGO.
Alors que, de part et d’autre, le crapaud au fond du puit, fait remonter des informations de la sorte que la famille régnante est divisée au sujet d’un possible dialogue, Denis SASSOU-NGUESSO devient l’otage des clans qu’il a enrichi au détriment du bien-être du Peuple Congolais.
L’histoire étant têtu, veut elle se répéter à l’image de celle de Marien NGOUABI ?
Les années passent et avec elles, la vigueur des Congolais qui , semblent se retrouver dans une impasse .Année après années toujours les mêmes discours , les mêmes symboles tel un rituel , sans que le quotidien des Congolais ne s’améliore au point de plonger tout un pays dans un psychodrame irréversible .
Disons-nous la vérité, sommes-nous prêt à payer le prix d’une inertie aux conséquences destructrices pour tout un pays, du fait des égoïsmes et de l’égocentrisme de certaines personnes rangées en clan, refusant d’analyser, de percevoir froidement la situation apocalyptique vers laquelle se dirige le CONGO.
Ne serait-il pas temps , aujourd’hui que le Magistrat Suprême , prenne de la hauteur, en se mettant au-dessus de tout , afin de permettre que les forces vives s’activent pour une restructuration de la machine étatique et politico-économique, craignant pour cela comme dans tout régime vieillissant que la vanité et l’aveuglement conduisent à la perte dont les conséquences seraient imaginables et fatales surtout pour ceux qui pensent avoir pris des dispositions pour se mettre à l’abri , car un Peuple désabusé est sans foi ni loi dans ses réactions.
Contrairement aux deux mandats passés qui avaient une durée de sept année chacun, le régime institutionnel actuel ne nous permet pas de dormir sur nos lauriers d’autant plus que nous sommes quasiment à mi-mandat.
Saurions-nous trouver l’énergie nécessaire pour résoudre cette catharsis ?
Armand Mandziono, Mwana Nzo, le Nzoïste