LE DIALOGUE PRECEDE LE PARDON.

La violence n’est elle pas l’état habituel de cette femme ou de cet homme de la diaspora qui se prend pour un opposant au régime Brazzaville ?

Il suffit de se connecter sur le net pour se rendre compte que, c’est notre pain quotidien, l’histoire de la diaspora est habitée par elle, si nous voulons regarder en profondeur, nous pouvons découvrir qu’elle peut aussi être transformée en une fraternité, quand la sagesse et la conversion du cœur se mettent en phase.

Qui aurait cru que la réconciliation en RD CONGO serait en marche et voudrait devenir le moteur de la fraternité dans le Grand CONGO.
Ceci est d’autant plus vrai que dans la vie de tous les jours les situations se nouent ou se dénouent grâce à l’entregent des acteurs concernés.
Une réconciliation ne peut s’enraciner que dans le pardon.

Nous faisons l’expérience de la difficulté de pardonner et peut être encore davantage d’être pardonnés car notre égo en prendrait un coup.
Le pardon n’est pas synonyme d’oubli, mais plutôt, une capacité des acteurs de se surpasser des contingences émotionnelles face aux priorités que requiert la gestion des urgences publiques.

C’est un processus dans lequel non seulement, le bourreau et la victime ne sortent ni vainqueurs, ni perdants, mais qui permet également au peuple d’être édifier sur les circonstances, qui occasionnent les actes à l’origine de ces discordes.

Si nous ouvrons la Bible nous verrons que l’histoire de l’homme Dieu est émaillée de faits évoquant cet éternel recommencement qui est le pardon.
Cette remise à zéro qui peut être comparable au percept judicaire du bénéfice du doute est réalisable à condition d’intégrer dans la vie de l’homme les valeurs inhérentes.

Elle doit aussi habiter notre démarche quotidienne, si nous ne voulons pas qu’elle soit un enfer, mais autrement un espace fraternel à découvrir dans le respect de la vie humaine à l’instar de Martin LUTHER-KING , Gandhi, Nelson MANDELA, Jacques OPANGAULT, Fulbert YOULOU.

Souvenons-nous de la réconciliation entre YOULOU et OPANGAULT qui firent le tour du pays main dans la main ou l’initiative du lavement des mains à l’issue de Conference Nationale Souveraine de 1991.

Armand Mandziono, Mwana Nzo le Nzoïste.

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