En réponse a cette question posée , par un des lecteurs du site NZOÏME , suite aux publications qui illustrent , une des vocations des nzoÏtes, nous lui faisons l’honneur de lui apporté une réponse en dépit des multiples difficultés qu’un technicien agricole rencontre au Congo.
Bien que l’agriculture a été déclarée priorité des priorités parmi les politiques appliquées au Congo depuis les années 70 , elle reste aussi le parent pauvre des gouvernements successifs sans distinction aucune qui, continu à fabriquer les personnes qui , produisent ce que nous mangeons:
(Agriculteurs ,pêcheurs travailleurs agricoles ect…) souvent en premières victimes de la pauvreté au Congo. C’est l’un des effets les plus cyniques de notre système alimentaire , pourtant de nombreux projets conduits pars nos décideurs prouvent que, lorsque l’agriculture à un soutien politique adéquat, elle peut garantir des rentrées financières stables aux petits paysans en retour , cela profite à l’ensemble du pays même-ci la question qui interpelle le Nzoïste que je suis, peu relever d’un ordre individuelle ,car le petit potager familiale contribue aussi au panier de la ménagère.
C’est pour cela que nos éléments de langage seront plus d’un aspect globale qu’individuel.
De prime à bord , signalons que l’Agriculture est un thème qui relève des politiques Agricoles pour que plus d’un congolais puisse en pratiquer.
De mémoire après que la guerre est dépouillée tous les citoyens et citoyennes de la région du pool , qui pratiquaient le maraîchage , puisque c’est bien de ce domaine qu’il s’agit.
Le retour de Sassou Nguesso aux affaires publiques a été accompagné, par un programme décennal de 2003 à 2013, d’un Fond de Solidarité Agricole(FSA), de la création des villages agricoles pendant la période que, le ministre Rigobert Mamboungou a eu la charge du ministère de tutelle de l’Agriculture et de l’élevage, mais malheureusement tous ces programmes agricoles , pouvant relever le defi de l’agriculture au Congo se sont soldés par un fiasco sans aucune évaluation.
Au regard de tout cela , comment le congolais peu t- il émerger, dans un domaine qui nécessite absolument l’assistance de l’état , dans un pays ou on ne produit pas de semences. quand on sait que la sélection des semences est minutieuse pour garantir aux consommateurs des produits de qualité. même-ci aujourd’hui le maraîchage Bio est le plus conseiller, afin de se réapproprier les savoirs faire paysans pour retrouver une autonomie Agricole et ainsi préparer sereinement l’avenir.
Bref aperçu du projet maraîcher Nzoïste
L’association des maraîchers Nzoîstes développe et fait la promotion de l’économie sociale et solidaire en commercialisant, les récoltes de ses produits végétaux (AB) cultivés dans les normes de l’art, des cahiers des charges de l’agriculture biologique.
Elle conscientise différentes couches de la société dite moderne , par des actions concrètes, modernes aux métiers de la nature sur fond de convivialité sans égal.
A titre d’exemple, initie des visites pédagogiques, des alternatives, culturales, culinaires et touristiques.
La commercialisation des produits végétaux des sites Nzoîtes s’effectuent de deux manières :
- Avec le système des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne sur une stratégie bâtie de lien directe entre le paysan et le consommateur, le producteur et le client associé, qui achète la production de l’association à un prix équitable en amont.
- La deuxieme stratégie de vente c’est la vente directe , qui se fait sur place.
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- Armand Mandziono , le Nzoïste, Mwana Nzo