PIERRE MABIALA : PORTE PAROLE DU MAL

 

 


L’injustice fiscale ou l’ abus de bien commun pilier de la démagogie de la social Démocratie Congolaise.
Pour bien  masquer, la cupidité, l’avidité, la facilité du gain l’actuel parti politique au pouvoir (PCT) utilise des méthodes moyenâgeuse.

L’impôt peut- il être juste ?

Et peut –il  être raisonnable dans un pays comme le Congo, dirigé comme une épicerie familiale , où la gestion de la chose publique est le monopole  d’un clan ?
La question de la justice fiscale  reste toujours une question sensible dans toutes les sociétés à travers le monde .

Pourquoi chercher à menacer l’équilibre d’une société quand on s’est investit officiellement, de lui apporter sécurité, la prospérité,  tel que défini dans la chartre universelle des droits de l’homme.

Si les Congolais contestent l’opportunité de la création d’une taxe foncière , c’est parcequ’ ils s’interrogent, sur les raisons qui motivent une telle démarche.

Il incombe ainsi au porte-parole du mal de montrer que, le processus qui conduit le gouvernement à s’ accaparer la vie civile, désacraliser la notion du bien public avec pour résultante l’asphyxie des citoyens .

Quand on sait que beaucoup parmi eux sont victimes des calamités de toutes sortes dues à l’incapacité notoire du gouvernement d’apporter des solutions pérennes aux besoins de ceux-ci .

L’instauration de cet impôt injuste et excessif dénote, une fois de plus l’incohérence et l’innapropriation dans la définition des priorités du gouvernement.

Il existe des voies plus flexibles qui, permettraient de retrouver la balance de la justice fiscale plutôt que de l’abandonner à la volonté hasardeuse d’un seul homme.
La justice peut se mesurer à l’aune de la responsabilité et de la liberté réelles laissées à chaque citoyen d’atteindre ses fins, de s’accomplir en les accomplissant.

Dans cette vision, le rôle de la collectivité serait défini et plus limité.
La justice fiscale trouverait là un critère utile et équitable de sa mesure.
Le lien indéfectible de l’impôt et du bien commun ne saurait faire oublier, que le bien commun n’existe pas pour lui-même, mais pour permettre aux hommes de bien vivre ensemble.

C’est pour cela qu’un dialogue inclusif de toutes les forces vives de la nation est souhaitable, pour une refondation de l’Etat.

Armand MANDZIONO ,MWANA NZO , Le NZOÎSTE

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