PROFANATION DE LA TOMBE DE DEBRAZZA ET CORROLAIRES

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Voici les mots d’Hervé Zebrowski:

La lumière de Brazza aurait du permettre à Mgr Kombo d’éclairer le tragédie actuelle du Congo moderne. Cette tragédie prend sa source lorsque le cardinal Emile Biayenda est enterré vivant et à genoux dans sa tombe au cimetière de Ntchémé Talangaï dans la nuit du 18 au 19 mars 1977, lors d’un sacrifice humain voué au culte des ténèbres et de la mort. Ce culte est celui de Denis Sassou Nguesso, il en est le grand prêtre, il était présent cette nuit là, dans ce cimetière.

Voici la liste de tous les hommes qui sont morts et qui, de très près, eurent avoir avec cette affaire:
Gaston Ngouayoulou, roi Makoko, mort brutalement à Mbé, en pleine forme après son déjeuner.
Son ami, Barthelemy Batantu, Archevêque de Brazzaville, mort en revenant de Mbé à l’hopital militaire où il était soigné par le médecin des évêques du Congo, le Docteur Nkiwa Bonga.
Marcel Semba, journaliste, ami proche et intime d’Ernest Kombo, résident en France, il est mort brutalement à Pointe Noire lors d’un de ses voyages au Congo. Kombo l’avait chargé de l’aider à préparer le dossier « Béatification de Brazza ».
Le Docteur Nkiwa Bonga, âgé d’une cinquantaine d’années, il avait fait ses études à Moscou et sa spécialité de cardiologie à Bruxelles. Il avait rencontré le secrétaire de Mgr Kombo dans un hôtel à la Porte d’Orléans à Paris en 2006. Il est mort peu de temps après.
Ernest Kombo, mort à l’hôpital du Val de Grâce. Il était retourné au Congo, après un long traitement en France, dont il était sorti guéri. Apres une semaine passée à Brazzaville, il rentre en France pour mourir.
Bruno Ossébi, sa femme et ses deux enfants : Bruno Ossébi, journaliste franco congolais et animateur du site Internet Mwinda. C’est lui qui avait pris en charge, après la mort de Kombo, les articles et publications qui ont permis que le testament de Kombo soit respecté (Sépulture à Brazzaville à la cathédrale et non à Owando, comme le voulait Sassou et l’Eglise catholique). 2 mois après la parution des articles sur Kombo, le 21 janvier 2009, vers 4h du matin à Brazzaville, un court circuit électrique incendiait sa maison. Sa femme et ses deux enfants périrent brûlés dans cet incendie. Bruno Ossébi quant à lui, mourait des suites de ses brûlures le 02 février à l’hôpital militaire de Brazzaville. On l’avait dit « soignable à Brazzaville » bien que de nationalité française et malgré la demande de sa famille et de ses proches, il ne fut pas évacué sur Paris.

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