NZOÏSME MARAÎCHACHE : LA MÂCHE

 

 

S’il est bien une « salade » qui revient à la mode, c’est la mâche. Il est vrai que les feuilles de cette ancienne « mauvaise herbe » ont une saveur très agréable, et qu’elles sont en outre pleines de vertus.

Semez en fin d’été pour en profiter dès l’automne et jusqu’au printemps et sur toute l’année sous serre.
La mâche (valerianella olitoria) est une petite plante annuelle qui pousse partout en Europe, à l’état sauvage. Ses feuilles réunies en rosette sont un peu charnues; la tige porte si on la laisse fleurir de petites fleurs bleu pâle (sans intérêt…).

Qualités nutritionnelles

En dehors de qualités gustatives avérées de cette herbe qu’on appelle parfois « Doucette », que contiennent ces petites feuilles vertes ?
La mâche contient en grande quantité vitamine C, vitamine E et bêta-carotènes.

Elle possède donc des propriétés antioxydants et permet ainsi de lutter contre les dégâts des radicaux libres et le vieillissement des cellules. Elle est également riche en vitamine B9 (intéressant pour les femmes enceintes puisque cette vitamine est bonne pour le développement des bébés), et en fer.
Ces matières grasses sont aujourd’hui réputées aider à lutter contre les problèmes cardiovasculaires, voire la maladie d’Alzheimer.

Quoi qu’il en soit, la mâche en contient de grandes quantités : plus de la moitié des matières grasses qu’elle contient sont des Omega 3, soit 240mg pour 100g.

Culture
Sol
La mâche est peu exigeante. Elle apprécie un sol frais, un peu argileux. Ce dernier n’aura pas besoin d’être travaillé : on peut parfaitement la semer à la suite d’une autre culture. Sans bêchage, sans apport d’engrais.
Semis
Le semis en motte et repiquage en pleine terre trois semaines plus tard avec un espacement de 5cm. On procède en fin août pour des récoltes d’automne, ou bien fin septembre pour des récoltes de printemps, voire d’hiver si le climat est doux.

La mâche passe l’hiver en terre, mais un voile d’hivernage est bienvenu en climat froid pour les protéger des gelées un peu fortes quand elle est en plein champs.
La terre doit rester humide pour cela un paillage est nécessaire pour maintenir un sol toujours frais, afin que la germination se déroule correctement. Il faut donc arroser régulièrement; un paillage très fin est également possible.
Récolte
Les rosettes sont récoltées dès qu’elles sont bien formées, en général 3 mois après le semis. Il est important de le faire avant la sortie des fleurs. Sinon les feuilles deviennent amères.

Pour la récolte, on coupe les touffes bien développées un cm au-dessus du sol : en évitant l’arrachage, pour éviter le nettoyage. De plus, la mâche « remonte » : de nouvelles rosettes plus petites apparaîtront.

La mâche est à surveiller, possibilité de mildiou.

Quelques variétés
• « Verte de Cambrai » : résiste bien au froid – feuilles larges et arrondies
• « A grosse graine » : précoce et productive; craint le gel (semis précoces) – feuilles allongées vert pâle
• « Coquille de Louviers » : précoce mais résistant au froid – feuilles vert foncé incurvées
• « Vit » : rustique et résistante au mildiou – grosses feuilles

ARMAND . MANDZIONO ,LE NZOÏSTE

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