Nous tenons à rappeler à tous ceux qui lisent les publications du site WWW.NZOÎSME. COM que , le NZOISME est une philosophie pour la refondation de la maison Congo avec un grand « C «
La situation socio-politique, économique et culturelle du Congo nécessite une profonde réflexion sur les équilibres socio-ethniques de notre pays. Il sied de rappeler aux uns et aux autres qu’un pays se construit dans la quiétude et non dans la critique acerbe des hommes sans solution de la diaspora, critiques qui n’apportent que des frustrations à tel point que nous sommes tous unanimes que le CONGO reste et demeure toujours au point zéro.
Alors, que faire maintenant quand les ressortissants d’un pays manquent
d’amour patriotique, d’éveil patriotique ?
Est-ce que la diaspora est une institution politique ?
Il est à craindre que cette question demeure sans réponse ,pour la simple raison que nous sommes tous des hypocrites, au point de dire que nous sommes tous impuissant devant le diable qui danse nu à Paris et fait de nous des vulga-pecus sans cervelle, il est temps qu’on construise la grande Maison CONGO au lieu de continuer à la détruire.
Au regard de l’ambiance qui y règne , on a comme l’impression qu’aucune feuille ne peut bouger sans remuer les positions déjà acquises, d’autant plus que rien ne peut être entrepris par les uns là où les autres ont montré leurs limites .Cet état de fait qui n’arrange pas toujours les choses dans notre cheminement vers la reconquête de nos libertés est accentué par un sentiment de suspicion exacerbé envers les uns et les autres.
Il aurait été souhaitable que dans ce combat de refondation de la Maison CONGO, que toutes initiatives plutôt que d’être rejetées systématiquement, puissent faire l’objet d’une analyse constructive approfondie afin, d’en tirer le maximum de pertinence possible.
Mais comme dans un panier à crabes on assiste régulièrement à une guerre d’égo accrue entre les gens qui se considèrent comme des potentiels leaders , alors même que le testeur avéré de la légitimité ne peut être mesuré que par le critère de popularité que sont entre autres la mobilisation lors des évènements médiatique , à défaut de participer à des échéances électorales , faisant donc de ces leaders potentiels , des dépositaires d’un pouvoir imaginaire car n’ayant pas un baromètre pour évaluer l’impact de leur discours .
Il est bien connu que l’espace par excellence, de l’exercice de la politique est la terre de la Maison CONGO sur laquelle tout ce que nous pouvons y semer sera apprécié à l’aune de la récolte.
Comment donc imaginer être un acteur en restant dans un monde virtuel sans jamais se projeter sur le terrain local pour mettre en exergue toutes les stratégies conçues pendant ce long et sinueux parcours d’exilé de fait .
Que cacherait alors cette attitude de « un pas en avant et deux pas en arrière », qui caractérise toute la démarche de ces acteurs, au point où on pourrait penser à des faux fuyants qui dissimuleraient subtilement, une réelle posture existentielle.
Ces messieurs qui parlent de tout, tout le temps et très fort, ne seraient- ils pas en manque de solutions pour ce rendez-vous historique auquel est convié, tout homme digne de ce statut d’engagé politique devrait s’investir.
C’est en cela que, ce dialogue qui pointe à l’horizon, pour lequel le CONGO est contraint, s’annonce comme une exigence morale, pour toutes personnes habitées par la fibre patriotique.
D’où alors, peuvent venir toutes ces réticences alimentées par des scénarii de drames rocambolesques , qui émergent des cerveaux penseurs de ces acteurs, qui semblent avoir réfléchi à toutes les solutions de changement, mais qui paradoxalement réfutent l’idée d’en étaler la teneur au cours de cette occasion ouvert même à la diaspora , qui a d’ailleurs eu le mérite de contribuer au blocage des actions de ce régime prédateur .
Chers compatriotes, la solution de sortie de crise ne se trouve pas en dehors de nous-mêmes, ni surtout pas dans les cahiers de la communauté internationale sur laquelle nous portons nos espoirs, mais elle est la résultante du courage dont nous ferons preuve en y participant, cette introspection nous permettra de tuer « l’homme sans solutions » qui sommeille en nous.
Qui ne risque rien, n’a rien.
Armand MANDZIONO, Le NZOÏSTE.