QUELLE CONSCIENCE POLITIQUE POUR LE CONGO QUE NOUS VOULONS ?

 

A l’aube du nouveau millénaire on constate que le Congo , peine à prendre ses marques pour intégrer les mœurs compatibles avec une bonne gouvernance de la cité.

Après avoir engrangé beaucoup de milliards , du fait du boom pétrolier du début des années 2000 , le Congo replonge comme l’or de la période des années 80, dans les mêmes tréfonds de la crise économique en frôlant encore la faillite par la rupture des équilibres macro-économiques .

il y a lieu de se demander s’il n’ya pas une malédiction qui plane sur ce pays , n’ont pas du fait du pétrole, mais du fait des hommes qui sont sensés conduire sa destiné car , entre ces deux périodes il y a une trentaine d’années d’écart et donc quasiment deux générations.

Est-ce une question d’éducation et de formation donc , de transmission de valeurs ou une simple fatalité ?

Il faut rappeler que , depuis prés d’une soixantaines d’années les congolais sortent d’un moule politique basé sur le parti unique et, caractérisé par le syndrome  des gouvernements d’union nationale ,.

Cette caractéristique qui est devenu comme congénitale a été initié en 63 par le mouvement nationale de la révolution( MNR) , puis réajuste en 68 par le conseil national de la révolution( CNR ) et confirmé en 69 par le parti congolais du travail (PCT) depuis lors, l’élite politique a développée des pratiques et a acquis des reflexes dont elle a du mal à se débarrasser malgré, la proclamation de la démocratisation de la vie politique par la conférence nationale souveraine( CNS) de 1991 d’ailleurs, en observant les actes posés lors de cette expérience à l’issu des élections générales de 1992 , on constate que des partis majeurs en jeux ,le PCT, L’UPADS, le RDPS, le RDD le MCDDI…, souffraient tous d’un déficit d’interprétation de leurs textes organiques qui, a eu un impact aussi bien dans les rapports entre eux et leurs rapports avec les institutions pour lesquelles ils c’étaient convenu de respecter .

Cet état de faits peu déjà nous emmenés à creuser sur les réels problèmes ou difficultés qui guettent la survie ou le reveil de notre pays, d’autant plus que les jeunes générations ne se sont pas distinguées différemment surtout, en se basant sur les comportements affichés ces dernières années par les nouveaux espoirs des partis politiques dominants aussi bien de la majorité que de l’opposition qui ont aussi contribué à la débâcle généralisé dans laquelle se trouve le Congo.

Non sans vouloir mettre tout le monde dans le meme sac, il est temps que les prétendants a la relevé ou le renouveau du Congo puissent se distinguer par la qualité de leur propositions et non par la quantité de leurs invectives car, la loi de renouvellement de générations dans une société est inéluctable et irréversible, parce qu’ il incombera quoi qu’il advienne à ceux qui critiques aujourd’hui de se retrouver demain sur la sellette parce que ils auront manqué à leur rendez-vous de prise de responsabilité.

ARMAND MANDZIONO , le NZOÏSTE

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