CONGO, REPUBLIQUE FANTÔME : ACTE 1

La problématique de refonder le pays en une fédération  est une problématique qui nécessite aujourd’hui d’être mis à l’ordre du jour au cours du dialogue? qui se profile à l’horizon, dialogue appelé dialogue de M’BERI Martin , par les néophyte et valet de l’impérialisme stade suprême de l’exploitation de l’homme par l’homme. Il est temps de réfléchir sur un nouveau modèle politique du nouveau Congo  ouù décentralisation aura une place de choix.

Une fédération en une organisation structurelle et fonctionnelle authentique, fondée sur des réalités socioculturelles du pays, ne serait – elle pas mieux en lieu et place du Congo actuel, qui est une construction étrangère qui tronque l’histoire Bantu ?

Remarquons d’abord que l’écriture du Congo avec un « C » est une déformation linguistique qui dilue les identités dans un vaste ensemble aggloméré des sociologies dans une communauté multiculturelle étatisée, avec quelques points de convergence, bien que différentes en mentalités.
Ensuite, la graine coloniale et impérialiste a engendré des particularismes qui s’entrechoquent politiquement en rivalités pour l’exercice du pouvoir

. L’état unitaire, importé de l’extérieur, paraît inadapté aux strates sociologiques .

. La refondation sur une base authentique s’impose, compte-tenu de l’évolution postindépendance du pays.
La question du fédéralisme peut –elle résoudre à la fois l’iniquité dans la représentation sociologique au niveau national et le déficit de la souveraineté au niveau international ?

La politique fédérale est une pratique millénaire du pouvoir dans les anciens royaumes des peuples D’AFRIQUE NOIR , il est impérieux de jeter un regard sur  Le démembrement de ces  royaumes ,que  la colonisation a entraîné dans  une perte de souveraineté et une dispersion des peuples dans des entités politiques coloniales ,qui persistent des années après les indépendances.
Une résistance isolée par endroit, espacée dans le temps, et non globalisée n’a pas permis de restaurer l’idéal de ces peuples d’AFRIQUE NOIR  ,dans les républiques dérivées des colonies. La liste des résistants est longue.

pour le cas du royaume KONGO ,Les plus emblématiques leaders sont KIMPA – VITA, Souveraine et précurseur de l’unité du royaume ; KIMBAGU, le libérateur de la lutte anticoloniale ; KODI PUANGA et MATSOUA, des leaders politiques précoces.

Dans les nouvelles républiques, les successeurs des colons n’ont pas pensé à remettre en question l’architecture institutionnelle des pays dont ils ont eu la charge de gouverner.

Les prémices embryonnaires du mouvement Amicale fondée à paris en 1926 par TATA MATSOUA, qui visait à établir des rapports d’égalité citoyenne entre les autochtones de l’AEF et les colons, ont utilisé un levier social d’action (une mutuelle de prévoyance) pour implanter son audience sur les terres d’origines de ses responsables. Le leader MATSOUA s’est investi personnellement pour acquérir les attributs sociaux et d’honneur le plaçant à égalité de droit avec les colons. Malgré la répression coloniale, le mouvement a pénétré le Congo mais n’a pas pu greffer au système politique.

L’ Amicale a axé sa lutte sur les droits de l’homme et non la violence. Malheureusement ce mouvement a dégénéré à la suite de la disparition inexpliquée du leader.

Les principes de L’Amicale ne seraient-elle pas un modèle à explorer dans la mesure ou deja  ils prenaient en compte tous les peuples de l ‘A EF .

Pour la construction d’un Etat – nation acceptable , par tous maintenant ?

ARMAND MANDZIONO ,LE NZOÏSTE

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Une réponse sur “CONGO, REPUBLIQUE FANTÔME : ACTE 1”

  1. Bonjour, quand on jette un regard sur les événements qui ont agités notre pays depuis la fantomatique  » indépendance, le bon sens nous dicte de revoir au vue des différentes sociologies qui composent le Congo, de réfléchir à une autre façon de faire cohabiter d’une façon plus pragmatique nos différences, de façon à éviter des confrontations qui empêche harmonie du vivre ensemble. Une fédération pourquoi pas, mais je pencherais pour une organisation décentralisée, comme le proposait monsieur Kolelas fils, dans son programme électorale.

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