LES LECONS DU POUVOIR POUR UN MIEUX VIVRE ENSEMBLE

Si les chemins de la vie sont faits pour être gravis ici-bas, nos décideurs politiques font toujours le contraire de ce noble principe, car chez eux les promesses n’engagent que ceux qui les attendent.

Au commencement de sa parenthèse relative à la remise à zéro des compteurs institutionnels , l’infatigable Denis SASSOU-NGUESSO assumait tous les actes qui, lui ont été reprochés à la Conférence Nationale Souveraine de 1991, tout simplement parce que c’est la résultante d’un deal implicite entre l’institution qui l’incarnait et le reste de la communauté politique du Congo, pour magnifier le pardon qui était l’élément fédérateur comme seul gage d’une reprise du compteur politique.

Ce grand moment qui a été la Conference Nationale Souveraine bien que décrié par les partisans du PCT, à juste titre peut-être, a été une thérapie de groupe nécessaire, pour la reprise et la relance du Congo dont le premier bénéficiaire a été le Président Denis SASSOU-NGUESSO qui, bien que rescapé et coupable n’a jamais eu l’honnêteté de reconnaitre publiquement les vertus de cette grand-messe.

Après une transition quasiment réussie avec l’organisation des premières élections générales au suffrage universel direct et un début d’instauration d’un climat de moralisation de la vie publique , il revenait alors aux leaders de cette communauté politique, notamment le triumvirat KOLELA ,SASSOU NGUESSO,LISSOUBA ,qui détenait les clés de la réalisation de ce pari de faire preuve d’esprit de grandeur, afin de taire leur égo et leurs passions pour l’intérêt du Congo.

Mais hélas, c’était sans compter sur l’inculture et le déficit de civisme qui ont gangréné progressivement l’esprit du congolais moyen, vivier naturel de la classe politique, résultante des pratiques du monopartisme instauré en 1963
Cet épisode dont on connaît les méfaits et sur lesquels on ne va pas revenir, plutôt que de servir de leçon, va permettre au génie malin en la personne du Généralissime Denis SASSOU-NGUESSO, ce soldat dont les hauts faits d’armes ne sont reconnus que par lui-comme , qui, après avoir vanter les vertus des versets démocratiques comme un bon catholique de son état ,lors son discours mémorable au Boulevard des armées en Avril 1993 avec son allié BERNARD KOLELA , va donner du grain à moudre à ce tireur embusqué .

Il va agrémenter sa soif de reconquête de pouvoir d’un livre intitulé : le Fleuve , le Manguier et la souris ; un recueil plein de bonnes intentions, mais qui malheureusement , dès son retour au pouvoir de façon non conventionnelle aux mépris de son alliance avec ses partenaires( URD –PCT ) , l’homme va réellement montré son vrai visage en abolissant la constitution qu’il avait librement adopter en 1992

Il était devenu plus qu’un barbare animé d’une haine de revanchard jusqu’à ne plus se souvenir, des bonnes résolutions qu’il s’était apparemment fixées.
La renaissance de ce monstre politique de ses cendres va marquer le début du calvaire et du chemin de la croix inimaginables et imprévisibles que vont vivre ce Peuple du CONGO ETERNEL a qui il venait de promettre la Renaissance et l’Espoir jusqu’à l’Emergence en passant par le Chemin d’Avenir.
Malgré tous ces soubresauts vécus par ce Peuple du CONGO ETERNEL, qui fit preuve de résilience, de sacrifice , de patience ,en croyant se décharger de ce fardeau en intégrant les échéances électorales de 2016 comme la fin de ses deux mandats usurpés et forcés en 2002 ; grande a été sa désillusion de constater, la persistance du serpent à rempiler avec son holdup référendaire d’Octobre 2015, donnant l’impression de vouloir décimer ce pays qui lui a tout donné et auquel il n’a rien apporté .

Au regard de tout cela et au-delà de toutes les considérations, un seul et unique remède convient à ce malade qui est le Congo, c’est-à-dire initier un Grand Deal Politique, qui marquera la fin de ce sinistre épisode par la passation de témoin entre la Génération des Révolutionnaires et celle post Conférence Nationales Souveraine.

Ce débat est d’autant plus impérieux et incontournable que même une situation divine vient la consacrée avec la faillite déclarée du Congo par le FMI.

ARMAND MANDZIONO LE NZOÏSTE BANTU .

 

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