CONGO REPUBLIQUE FANTÔME : ACTE 3

 

 


Un pays est un héritage qu’on se transmet de génération en génération. Les vielles générations n’ont pas le droit d’empiéter sur les futures, quand on sait que l’évolution de ce monde dépend de la fine fleur de la jeunesse, le contraire ne serait qu’exercer un paternalisme primaire retardataire.

Pour bâtir un pays il faut des idées , pour avoir des idées , il faut des hommes qui réfléchissent , malheureusement le cas du Congo est très consternant et, l’on peut dire sans se tromper qu’au Congo les hommes sont , sans idées, ignorant le véritable principe de l’ autodétermination des peuples , donc ne pouvant pas réfléchir , s’éduquer en tenant compte des réalités et des changements qui s’opèrent dans la majeure partie de l’humanité .

Cela explique de fond en comble que le peuple et l’élite se complaisent dans une sorte de fornication dont les conséquences peuvent amener à une rupture de la transmission des cultures et des traditions locales donc, la mort d’un peuple.

Tout le monde est prompt au copier- coller venu d’ailleurs sans en maîtriser les contours et à l’assumer sans vergogne comme à l’époque de l’indigénat bien qu’aboli selon le code noir en plein 21e siècle.

A titre d’illustration au Congo, aucune langue véhiculaire n’est de mise dans les sphères officielles, les deux chambres de l’assemblée ainsi que les membres du gouvernements ne font systématiquement pas recours à ces langues pour diffuser au maximum , les décisions et les informations destinées aux populations concernées, ce qui a pour difficulté d’engager des réformes et d’appliquer des politiques publiques .

Ils utilisent le français même dans les coins les moins usités au mépris du respect de ceux qu’ils sont sensés gouvernés et administrés sans leur faire honneur car cela constitue un handicap de premier ordre pour les réalisations de certains objectifs de développement et de croissance.

Le secteur agro-pastoral qui est un levier important dans l’émergence d’un pays comme le Congo souffre de ces différents maux qui pouvant être assimilés a une forme d’acculturation des décideurs publics.

La nature du Congolais actuel s’identifierait à de l’attentisme, au clientélisme encore appelé profito-situationnisme, au révisionnisme et à du nihilisme absolu, si bien qu’il est quasiment impossible d’impulser une dynamique de réflexion dans le milieu congolais aujourd’hui sans qu’il y ai des sous-entendus évocateurs de récupération politique.

Cette facilité de projeter sur l’autre ses propres insuffisances sans aucune forme de discernement contribuerait à une altération des dynamiques agissantes.
Le Congo est un pays qui, dès l’octroi par le Général De GAULLE de la pseudo- accession à la souveraineté nationale est traversé par un courant politique tricéphale.

Armand MANDZIONO, le NZÏOSTE.

 

 

 

 

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