DIAPORAMA D’ UNE JEUNESSE PERDUE : FORCE MONTANTE CONGOLAISE(FMC)

En scrutant de fond en comble l’espace politique de la jeunesse Congolaise, qui n’est autre que le bâton de vieillesse de notre société, la Force Montante Congolaise (FMC) attire l’attention de l’observateur avisé.

Il y a de quoi s’interroger sur le fond de l’éthique de cette jeunesse urbaine : c’est quoi être jeune au Congo ainsi que dans la diaspora Congolaise de nos jours .

Ceci dit cette frange de la population qui nous interpelles le plus est celle qui est affiliée au parti congolais du travail (PCT) dénominateur commun du mal du Congo dirigé par le clan M’Bochi des deux rives de l’ Alima , qui mange le pouvoir à vaut- l’eau et se trouve maintenant à l’épreuve de l’histoire avec un grand H ,dans un pays fantôme vivant, dans un monde réel dont seul

les politiques français connaissent les contours et les détours de la pensée idéologique .
Une pérégrination est impérieuse au cœur de l’histoire de la pépinière du Parti Congolais du Travail, ce parti politique le mieux structuré de toutes les organisations politiques du fait de son arrimage pendant longtemps à l’état .
Il sied de rappeler selon les textes fondamentaux de ce parti on est jeune à partir de 18ans jusqu’à 35 ans maximum. Même-ci on peu s’interroger sur l’intériorisation de cette limite d’âge par ceux qui sont dans cette arène.

Joseph Ki-Zerbo, disait à Ouagadoukou, 1er août 2003
« La volonté absolue de régner, c’est la continuité. Il y a un fil qui se brise parfois, mais il finit toujours par se reformer, c’est l’histoire »

Au regard de ce dicton on peut faire un parallèle avec l’attitude de ses émules , qui se voient déjà calife à la place du calife, alors qu’ils ont déjà montré leur incapacité à révolutionner les mœurs pratiquées par leurs ainés ou leurs ascendants, au risque de présager d’avantage de malheurs pour la suite de l’histoire du Congo.

Ce faisant les chiens n’engendrent jamais les chats ,il est à craindre, que avec le spectacle que nous livre cette jeunesse ,dont d’ailleurs les limites restes à vérifier ,que les drames qui ont émaillé les comportements des révolutionnaires du 31 juillet 1968 soient leur seul repère et reflexe .

A partir de là ,que pouvons-nous attendre de ce terreau. Cette pépinière qui tire ses sources de son ancêtre ,la tristement célèbre( UJSC) union pour la jeunesse socialiste Congolaise , qui après le passage à la démocratisation en 1991 ,ne se sentait plus en capacité de se mouvoir, jusqu’au retournement de situation relative au coup d’état du 5 juin 1997, qui fût pour eux une occasion de régénérescence, en se mutant sur la forme ,mais en se bonifiant dans le fond machiavélique.
Le passage de l’u j s c à la FMC Force Montante Congolaise n’a été qu’un camouflage nécessaire pour achever le travail qui à été commencé en 1966 ,d’ailleurs il n y a qu’a se référer aux signes distinctifs de leurs emblèmes , qui reflètent toujours les armoiries de cette république populaire et prolétarienne, synonyme de la destruction systématique de l’opinion contraire , même constructive car pour eux ,celui qui ne pensent pas comme eux, est contre eux et dangereux .

Leurs principes qui seraient en réalité des préceptes, pourraient les assimiler à une grande organisation sectaire, ou la loi corse de l’omerta est la règle. D’ailleurs dans cette organisation les morts sont souvent de cause subite et non identifier.

Chers compatriotes que pouvons-nous attendre de cette pépinière, prenons nos responsabilités.

ARMAND MANDZIONO , LE NZOÏSTE

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