QUELLLE OPPOSITION POUR LE CONGO ? CONSTITUTIONNELLE OU ANTI – CONSTITUTIONNELLE.


Hier comme aujourd’hui, le positionnement des acteurs politiques congolais surfe sur un flou artistique.
Au Congo , en politique pour mieux enfumer la vox-populi , jouer pleinement , aisément son rôle et sa partition avec fidélité , dans la tragi-comédie de la chefferie Oyocratique , Animé d’un rythme traditionnel saccadé , qui permet d’exhiber une chorégraphie aux contorsions de la danse ékonga , Il faut faire faire preuve de soumission ou d’allégeance au prince.

Le metteur en scène sassou nguesso des scenarios politiques au Congo, trouve toujours , le bon paradigme, pour bien vendre ses illusions à ses marionnette politiques comme (TSATY MABIALA, CLEMENT MIERASSA , PARFAIT KOLELAS, MUNARI CLAUDINE, PAULIN MAKAYA , MATHIAS NDZON,ZACHARIE BOWAO, OKOMBI SALISSA, Général WA PETA Jean Marie MICHEL MOKOKO , KIGNOUMBI KIA MBOUKOU, JEAN MARIE PAUL MPOUELE, ANGIOUS EKAMBE MON PROFESSEUR MBAYA BONAVENTURE )), et le reste des matelots de « la croisière s’amuse « , cette ambiance ressemble à un exercice d’équilibrisme qui exige , beaucoup d’habileté et de tact .

Cette situation mettrai, même en difficulté un grand polytechnicien , qui n’aurait pas pu anticiper sur l’élaboration d’un manuel descriptif des réflexes de manipulation , de l’opposition créer au Congo , pour satisfaire le caprice du ROI soleil.
Généralement, une opposition est faite pour s’opposer et servir d’ alternative dans une démocratie, mais diantre que font -ils au Congo ? on assiste à une transmission générationnelle de posture politique , d’autant plus qu’aux opposants d’hier et d’aujourd’hui succèderont leur progénitures et vis versa.
A titre d’illustration après BERNARD KOLELA, PASCAL LISSOUBA , YOMBI OPANGAULT, JEAN PIERRE THYSTHERE TCHICHAYA , succèdent aujourd hui , par ordre patronymique PARFAIT,J EREMIE ,JEAN JACQUES ET JEAN MARC , qui eux dans cette logique de filsocratie serviraient de marche pied à DENIS CHRISTEL SASSOU .

Comme dans le principe de Lavoisier qui dit « rien ne se perd rien se crée , » on assiste impuissamment à l’installation d’une hiérarchisation des rôles , qui consistent à ne pas prendre le risque de faire rentrer, dans les arènes l’élément perturbateur , comme un grain de sable , qui enrayerait la bonne marche du système.
Sans complaisance aucune et en toute honnêteté .
On assiste à la mise en place d’un matraquage de la conscience collective , pour l’acceptation sans rechigner et de façon naturelle d’un système de servitude .

Pour preuve l’éducation, la santé et les autres services publics, hier accessibles sans limites à toutes les couches de la population, font l’objet aujourd’hui d’accès discriminatoire, par ceux là même qui aujourd’hui en on pleinement et abusivement bénéficiés , sans quoi ils auraient demeurés des vulgaires broussards dans leur village et campement, qu’ils sont incapables de mettre en valeur comme les yaka noki noki des années 70 , aujourd’hui au commande de l’état .

Chers compatriotes , congolais des quatre coins du pays , il serait aujourd’hui illusoire de s’imaginer un destin autre , que celui que nous vivons , car presque soixante années après l’accession à la souveraineté ,et une rotation géopolitique du pouvoir, de ne pas prendre la mesure de notre responsabilité de citoyen et de censeurs politiques , au risque d’assister à la disparition de notre pays , car cette élite politique , qui s’accapare de tout nos droits et nous soumet qu’a des devoirs et obligations a montré son incapacité à construire un état moderne et son irresponsabilité à intégrer des valeurs cardinales de l’épanouissement sociale, comme des vrai des humanistes tels qu’ils se déclarent.

La chute du tyran qui marquera la fin de ce cycle sombre et immémoriale doit être l’occasion pour chacun de nous , pour faire son introspection à fin de se déterminer le moment venu, sur des bases d’équité de justice, d’humanité et de cordialité.
ARMAND MANDZIONO , LE NZOÏSTE

 

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