Au Congo la santé est l’un des secteurs les plus complexes; complexe par l’organisation même du secteur, complexe par l’incapacité du pouvoir public ,de trouver les vrais solutions, complexe par le manque d’ouverture aux autres ethnies du Congo aux études de médecine à Brazzaville, complexe aussi par le manque du vrai plateau technique, complexe par le manque de techniciens et vrais laboratoires.
Le médecin par excellence surtout le généraliste ressemble à un vrai prescripteur de traitement , qui s’appui sur les résultats du patient au laboratoire après prescription d’une ordonnance, par le même médecin de passer tel ou telle visite
Peut-on dire que le CHU de Brazzaville est un centre hospitalier universitaire digne de ce nom ? non !
Lorsqu’on souffre du Diabète, d’insuffisance rénale, et bien d’autres pathologies sévères le CHU se métamorphose en CH-TUE , le malade n’est pas la priorité du système sanitaire , le professionnalisme du corps médical reste un grand sujet d’où le serment d’Hippocrate est devenu le serment des hypocrites pour .plumer les malades. malgré le slogan pompeux « Santé priorité nationale »
Le jour ou le président Denis Sassou , un de ses ministres ou un membre de son se fera soigner dans l’ultra moderne Hôpital d’OYO , nous pourrions dire que l’hôpital devient un lieu digne et de confiance.
En outre IL est à se poser la question de savoir, si le manque de confiance en soi , est problème purement Africain et typiquement congolais .Ce qui se passent à l’extérieur de l’hôpital ou les parents viennent s’occuper de leur parents malades ,et préfèrent dormir à la belle étoile s’exposant eux- mêmes à des maladies, n’est pas la priorité de LEDZA LE NOUA ,
Ces décideurs qui voyagent partout en Europe , qui n’ont jamais vu un théâtre de ce genre dans un hôpital , même dans certains pays Africains trouvent cette situation le plus normale du monde dans l’enceinte du CHU, le nombre des malades dont les selles devraient poser des véritables questions de nature à corriger ces ignominies , qui ne donnent aucun succès de guérison aux malades .
Dans la continuité de notre réflexion jetons un regard sur le fonctionnement du système sanitaire au Congo.
Les hôpitaux au Congo sont gérer par l’état congolais, mais comme l’état congolais n’a pas réputation de bon gérant , hé ben ! l’hôpital souffre des mêmes maux que les autres secteurs étatiques.
Un congolais malade qui est admis à l’hôpital dans un état jugé sérieux à plus de chance de mourir que d’en sortir vivant, d’où la nécessité de se poser la question : y a t il un médecins à l’hôpital ?
Comment répondre à une telle question à l’instar du taux de mortalité croissant dans nos hôpitaux. Sil y a autant de morts est ce dû à l’incompétence de nos médecins ou la défaillance de la gestion du système sanitaire ?
Si réellement nous voulons résoudre la cause de la misère des congolais coupons la tête du serpent .
ARMAND MANDZIONO ,LE NZOÏSTE.