CONGO : DIALOGUE, ALORS QUEL DIALOGUE ?

Comme le prône le NZOÏSME dans ses fondamentaux , que sont, la justice sociale et le bien être dans la maisonnée, et qui proclame en priorité l’investissement dans l’humain ; nous ne dérogerons point d’un iota sur ces principes chaque fois qu’il s’agira d’aborder les grandes questions relatives à la réhabilitation de la grande maison congolaise .

De ce fait, nous ne pouvons que mettre le dialogue au centre de toutes les situations, qui empêchent l’être de s’épanouir dans la société.
Voilà, maintenant plus d’une vingtaine d’années que l’opposition congolaise demande l’organisation d’un vrai dialogue inclusif qui, ne laisserait aucune strate sociale au banc de touche.

Finalement avec le temps, qui de l’opposition ou du pouvoir a tort ou raison car , nous constatons que les désidératas des uns et des autres aboutissent toujours sur un désaccord manifeste , d’autant plus que ces deux tendances ont eu à un moment de l’histoire, la responsabilité de la gestion du pouvoir avec pour point commun des résultats chaotiques .

C’est d’ailleurs pour ces raisons que l’avant-Conférence Nationale correspondra à l’après Conference Nationale.

Pour illustration, dans les années 80 , sous l’ère monopartisme , les politiques publiques initiées par le PCT d’alors- ambiance dans laquelle on retrouvait tous les noms cités dans les deux camps opposés aujourd’hui –avaient débouché sur une impasse à l’issue de laquelle il fallut faire recours au FMI / Banque Mondiale avec ses remèdes de cheval dont les conséquences sont connus de ses acteurs .

Aujourd’hui encore sous l’ère multipartiste après la gestion chaotique de la gouvernance LISSOUBA renforcée par les approximations très notoires de la gouvernance PCT, une fois de plus le CONGO se retrouve dans le collimateur du FMI avec la difficulté, contrairement aux années 80, d’une rupture des digues financières au point d’ébranler toute l’économie de la sous-région d’Afrique Centrale, en provoquant le déclenchement d’une crise monétaire et de change du franc FCFA.

Au regard de tout cela, ne serait-il pas opportun de parler plutôt de pertinence dans la formulation des termes du dialogue, plutôt que de tirer toujours la couverture de son coté en manifestant une forme de fatalisme comme le Ministre Clément MIERASSA dans une de ses dernières apparitions médiatique dans un journal de la place argument qui d’ailleurs a été repris en chœur par certains esprits illuminés de la diaspora.

Pour votre gouverne, Monsieur Clément MIERASSA qui se positionne en donneur de leçons sur la question, qui après son passage marqué et remarqué au PCT n’était-il pas directeur général de l’Economie au sortir du coup d’Etat du 5 Juin 1997 jusqu’aux joutes électorales de 2002 sous la responsabilité de son compagnon Mathias DZON, faisant d’eux des co-responsable du chaos que vit le Congo.

Certains esprits vont jusqu’à énoncer que l’attente principale des congolais demeure le départ de SASSOU. Poser le problème sous cet angle, serait fausser la démarche d’autant plus que la gestion du pays souffre plutôt du manque d’implication des grands décideurs à quelques niveaux que ce soient dans leurs responsabilités respectives.

Certes SASSOU partira, est-ce pour autant que la situation sera réhabilitée, si ceux-là même qui se sont exercés durant des années à l’action politique ne peuvent percevoir l’opportunité d’une table ronde et avoir le cran nécessaire d’affronter ceux qu’on accuse maintenant de moutons noirs.

Toutefois, il sied de rappeler que , ce dialogue que d’aucun qualifie de¨ Martin MBERI ¨ a reçu l’onction de l’ONU en la personne de Lounceny FALL en sa qualité de Représentant Spécial en Afrique Centrale de cette institution qui avait séjourné à BRAZZAVILLE en début de cette année 2019 , pour en discuter avec messieurs Martin MBERI et Pierre NGOLO respectivement Secrétaire Permanent du Conseil National du Dialogue et Président du Sénat , ceci pour accompagner la recommandation formulée dans le rapport de FMI datant de Février –Mars 2018 , dans lequel était évoqué particulièrement la participation et la contribution entre autre de la diaspora pour son activisme avéré .

Cette intervention de la communauté internationale sur la question d’un dialogue inclusif au Congo BRAZZAVILLE balayerait toutes les revendications d’une Conférence Internationale sur le CONGO qui de plus en plus ressemblerait à un fantasme politique de certains manipulateurs chevronnés qui embrigadent certains esprits fragilisés par un manque de discernement politique savamment bien entretenu.

D’où alors, peuvent provenir les craintes et les réticences formulées par les détracteurs d’un dialogue au CONGO, en évoquant des formulations ayant des accents de violence larvée alors même qu’ils n’ont pas les moyens de les mettre en œuvre.

Le Congo se meurt prenons nos responsabilités.

Armand MANDZIONO, NZOÏSTE.

 

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