LE CHARLATANISME POLITIQUE DANS LA DIASPORA : ENTRE MYTHOMANIE ET REALISME.

Depuis l’antiquité tous les conflits internes n’apportent qu’un impact négatif dans les communautés. Opposer le possible au réel, c’est nier l’existence d’un déterminisme absolu et affirmer que l’homme est capable d’inaugurer, par ses démarches, des possibles, l’un des ceux-ci seulement pouvant s’actualiser.
Tout n’est pas encore réalisé et ce qui doit se faire, ne se produira pas nécessairement . Il y a des « futurs contingents ». L’homme peut coopérer avec le temps ; l’avenir est la dimension de l’action humaine et, par conséquent, de la vie morale (SPINOZA).

Le temps de libérer les esprits dans la diaspora politique est en marche. On dit souvent que, ce qui distingue l’homme de l’animal c’est son intelligence, c’est-à-dire sa capacité de réfléchir, donc la possibilité de concevoir, de produire des scénarii de vie.

Or, cette faculté qui peut nous être enviable comporte un revers pouvant avoir des effets destructeurs , pour l’épanouissement de l’homme .Cet aspect du comportement humain parait caractérisé toutes les initiatives , sinon la quasi-totalité des entreprises de l’Homo-politicus de la diaspora congolaise que le commun des spécialistes médicaux pourrait qualifier de troubles obsessionnels sous la forme de bipolarisme , mythomanie, schizophrénie ,…
Non, nous ne nous posons pas en donneur de leçons ni de juge mais, seulement en exégèse de la société congolaise dans ses différends compartiments et plus particulièrement en ce qui nous concernes la politique.
D’aucuns dirons que les mots évoqués sont très durs, apparemment oui, mais en réalité cela relèverait que de la description des faits vécus.

Comment comprendre que, des pourfendeurs d’un système qu’ils qualifient de dictatorial, caractérisé par des maux tels que : privation des libertés, non-respect de la dignité humaine, mépris de l’autre, déconsidération de l’opinion contraire, le déni du choix individuel, … , peuvent reproduire des attitudes similaires comme-ci , on assistait à un clonage comportemental ; car dans cette diaspora beaucoup de tête d’affiches , en qualité soit d’individualité ,soit de président d’association doivent recourir à une certaine mystique pour faire passer leur message s’ils en ont un.

Plutôt que d’avoir une démarche cartésienne ou la raison et l’échange contradictoire seraient les repères cardinaux ,on assiste à une multitudes de comportements troubles et paradoxaux de ces véritables pseudos-leaders qui, pour certains, pour s’imposer utiliseraient des arguments de longévité par l’antériorité dans l’entrée dans le combat politique, l’occupation sinon l’usurpation de certaines fonctions notables à un moment de l’histoire politique, la référence à l’ancienneté d’ âge , la filiation avec certaines personnalités politiques bien, que notoirement improductif pour le Congo.
D’autres encore vont jusqu’à préjuger de leur capacité à planer du fait de leur élévation dans des cercles philosophiques qui, ne sont concrètement que des prisons aux barrières invisibles. On assiste aussi dans cette espace à des personnalités qui utiliseraient des signes extérieurs de pouvoir sous forme de coiffure, de bâton de commandeur et même de titres de chefferies traditionnelles locales , sans pour autant en avoir l’onction.

Tous ce micmac ,tripatouillage politique en démocratie comme l’avait si bien anticipé, le SNOPRACIEN en la personne du Général Benoît MOUNDELE-NGOLLO , qui certainement l’a tiré de son grand vécu politique et social, que l’on aime la personne ou pas ; distingue bien unanimement la classe politique congolaise dans globalité.

Cette situation se mue d’ailleurs comme une difficulté réelle et manifeste, au point de scléroser les esprits et empêcher toute capacité de révolution mentale et intellectuelle, seule gage d’une explosion novatrice et nécessaire à l’éclosion du nouvel « homo- rénovateur » congolais.

Comme le dit un adage Kongo « lorsqu’ on perd ses repères, il est judicieux de revenir au point de départ » comme quoi l’ultime recours à la reconstitution, à la reconstruction de notre patrimoine commun serait l’arbre à palabre c’est – à-dire un dialogue réparateur.

Pourquoi, certains penseraient que, aller au dialogue ce serait consolider la dictature, alors que, ne rien faire ou ne pas y aller, servirait à laisser le champ libre à ces fossoyeurs décriés, et donc à renoncer à son devoir de citoyenneté avec pour corollaire l’institutionnalisation du statut quo.

Pourtant, il y a une quinzaine d’années, un visionnaire de l’époque, en la personne de Benjamin TOUNGAMANI avait initié une démarche noble appelé « Exodus » qui consistait à organiser un retour massif et volontaire des congolais de l’extérieur pour contribuer à l’effort de construction nationale sous la responsabilité du régime actuel.

D’où peut venir cette contre-inspiration alors que, le contexte national actuel est beaucoup plus préoccupant que celui de l’époque, or en proclamant le laisser-faire comme solution finale ou en évoquant des moyens démesurés , risqués, surréalistes, …

Sommes-nous alors , que des doux rêveurs ou des fatalistes nés, sachant qu’en politique comme dans la vie , rien de si grand ne s’obtient sans quelques dégâts collatéraux , il faut toujours se décider quelles que soient les circonstances , car le choix c’est la vie.

Armand Mandziono, Nzoïste

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Une réponse sur “LE CHARLATANISME POLITIQUE DANS LA DIASPORA : ENTRE MYTHOMANIE ET REALISME.”

  1. Armand
    Que tu deviennes le chantre de Moundele c’est ton droit
    Que tu veuilles participer au dialogue de sassou, de même. Mais il faut prendre la peine de bien restituer tes souvenirs
    Le véritable intitulé de ma proposition dont tu fais allusion est
    « Exodus vers l’elaboration du projet national »
    C’esr un mouvement politique qui prone
    Le retour des cadres et militants au pays pour aller renverser Sassou et appliquer une transiton pour un congo meilleur
    Tu comprendras pourquoi nous parlons de transition aujourd’hui
    De toutes les façons en ce qui me concerne, je ne travaillerai jamais avec les autorites actuelles du pays
    Si tu penses que cette attitude relève de la mythomanie, tu es certainement le seul à le penser
    Je m’arrête la
    Je ne suis pas pour les débats sur la toile
    Tout ce que je peux te souhaiter est que tu trouves le bonheur dans ce genre d’attaque certainement telecommandee.
    B toungamani

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