MADAME LA MINISTRE FACE AUX POLTRONS DE LA DIASPORA.

 

MADAME LA MINISTRE FACE AUX POLTRONS DE LA DIASPORA
Depuis  la publication  de  son  livre intitulé  » BETO NA BETO  » après son passage au Ministère de la Culture , jusqu’ à sa contribution récente à la table ronde sur les institutions à Paris , son franc parlé demeure constant et déterminé .

D’entrée de jeu nous invitons nos lecteurs à suivre cette intervention , que nous qualifions de très objective pour comprendre  la suite de notre propos. .

Dans  cet exercice dont elle a le secret ,Madame la Ministre à su  percer le plafond de verre de ces projets sans ancrage locale  ,  chimériques , concoctés par les bâtisseurs infatigables des châteaux en Espagne de la diaspora des  bords  de la seine , tout en revêtant leur cape de champion du boycott tous azimuts, et  des critiques sans propositions pertinentes , ni mesures d’accompagnement .

L’analyse approfondie de son intervention nous emmène à dire qu’un intellectuel ça n’est pas un vrai révolutionnaire ,mais  on peut en faire facilement un criminel . Ceci pourrait paraitre exagéré de  prime  abord  ou au premier coup de lecture,  mais avec un certain recul on finirait par comprendre  que par les actions que  préconisent  ces politiciens en herbe , notamment , le recours à l’artillerie lourde  pour résoudre les conflits politiques , les assimileraient à un détonateur d’explosifs , puisque dans la situation actuelle du Congo , la moindre étincelle déclencherait  une avalanche de feu , dont les conséquences ne saurait être estimées .

Le meilleur travail n’est pas celui qui te coutera le plus cher ,mais c’est celui que tu réussiras  le mieux .

Autrement ,dans la vie le plus important , ce n’est pas ce que tu gagnes qui prime ,  mais en revanche c’est ta capacité à joindre les deux bouts qui ferait de toi un homme heureux .

La pureté est une idée de fakir et de moine,  ce qui reviendrait à dire que,  qu’on doit se contenter de ce qu’on a , tant qu’on peut vivre heureux ,  plutôt que de se comparer aux autres sans savoir ce qu’ils endurent réellement .

Face a une situation réelle  à la dimension de la crise multiforme que connait le Congo,  il serait judicieux et impérieux de privilégier la protection des vies humaines,  en acceptant de prendre de la hauteur , en discutant  avec ceux qui sont à l’origine de la catastrophe , parce qu’ à l’intérieur de ceci il ya des éléments de solution .

Souffrons d’imaginer , que la solution de redynamisation de la gestion des affaires publiques nécessiterait la contribution du principal responsable  actuel, car on ne peut pas nier,  au-delà de toutes considérations ,qu’ il y a aussi des partisans,  qui même-ci ils ne seraient pas majoritaires, ont besoin de ne pas se sentir visés  principalement, par les mesures de rétorsions  que nous impose la situation de déliquescence dans laquelle  se trouve le Congo .

La construction d’une nation à toujours nécessité des postures sacrificielles qui dépassent l’entendement des nains spirituels

Voila pourquoi dans le cas actuel du Congo l’échauffement des cœurs doit laisser la place à la froideur des esprits

L’éclairage de la Ministre Aimée MAMBOU-GNALI  de par sa contribution à ce debat devrait permettre à certains d’entre- nous de revenir à plus de réalisme et ne pas regarder leur nombril.

Armand Mandziono , Nzoïste.

 

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