Au regard du spectacle que le PCT offre au Peuple Congolais qu’ il a réduit à la misère ,pendant les travaux préparatoires de son congrès extraordinaire , coïncidant avec les 50 ans de sa création , il est fondamental de souligner encore, et encore que, ce pays est au bord de la noyade comme les récentes inondations qui ont conduit le gouvernement à décréter un état de catastrophe naturelle en guise de réaction , posture digne d’un régime en perte de vitesse , car un gouvernement qui est incapable de remblayer les nids de poules et assécher les marres d’eaux dans les différents quartiers de la capitale et du reste du pays , ne peut sauver des villes et villages entiers de la noyade , donc de leur disparition et par conséquent de l’objet de son existence autrement sa raison d’etre .
Tout le monde a suivi et suit à travers les médias divers les dégâts occasionnés par ces pluies depuis le début de la saison éponyme, qui n’ont au demeurant rien de spécial.
Le PCT, ce mouvement politique si on peut le dire ainsi, qui n’a jamais fait sa mue profonde depuis l’entrée du Congo dans l’ère du pluralisme politique continue de se mouvoir comme- s’ il était dans un espace monolithique alors, qu’il crie tout le temps qu’il relève de la majorité présidentielle.
Or parler de majorité sous-entend automatiquement l’organisation des élections crédibles et dignes de foi.
Même en faisant semblant d’ignorer les irrégularités marquées, consécutives à ses joutes politiques, il y a des faits et gestes qui nous ramènent toujours vers des interpellations de conscience.
Hier encore, à l’époque où ce parti avait pour credo la lutte contre une certaine idéologie en créant des ennemis imaginaires communément appelés ,les vallées locaux de l’impérialisme ou les partisans de la ligne droitière et liquidationniste , en entrainant avec lui toute la foi populaire , à coup de matraque et arme pointée , est aujourd’hui à la croisée des chemins comme en 1990 .
Il est malheureusement regretable de constater qu’il y demeure beaucoup de tares d’autosatisfaction et de diabolisation des autres dans toutes les démarches qui caractérisent leurs manifestations politiques.
On peut dire qu’on est beaucoup plus dans une mouvance présidentielle, que dans celle d’une majorité car, à travers leurs agissements et au vue des difficultés que connait le pays ses membres ne daignent même pas reconnaitre leurs fautes sous forme de mea-culpa, ni proposer des pistes alternatives à la résorbation de cette situation.
Récemment , ce Vendredi 22 Novembre 2019 , la télévision nationale retransmettait des images de ces travaux préparatoires du cinquième congrès extraordinaire, contrairement à ce qu’ils annoncent de façon mensongère comme à l’accoutumée ; images dans lesquelles nous assistions à un spectacle à la fois humiliant pour ses membres qui reprenaient en chœurs cette ancienne hymne à la gloire du timonier Denis SASSOU-NGUESSO , tout en présentant une image dégradante et déshonorante pour tout notre peuple qui attend beaucoup plus ,que les talents d’animateur (ATALAKOU) exhibés avec fierté et gouaille par un affidé de ce parti alors que, les fin de mois sont passées de 30 jours à 47 jours pour les agents de la fonction publique , sans compter le sort des retraités aussi bien du public que du privé et les victimes du dégraissage de personnels relatif à la crise .
Le plus hilarant, c’est l’attitude affichée par celui qui se considère naturellement comme le successeur de son de Président de père à la tête du pays et à la fois le remplaçant du Secrétaire général actuel du parti , donnant l’impression de ne pas croire lui-même au sérieux de cet exercice , comme s’il doutait de la crédibilité de son Dictateur de père et de surcroît Chef de parti en affichant d’ailleurs , un sourire jaune , et puéril .
La morosité de l’ambiance se manifestait au regard de l’attitude des caciques du parti , qui se trouvaient pour la plupart en première ligne et sur le podium en montrant une mine de vache comme-ci , ils se sentaient contrariés, comme le camarade Pierre NGOLO qui concluait la série de ces chansons impropres à la vie en société , s’éclipsa sans mettre les formes c’est-à-dire au mépris de toutes les règles de bienseillance protocolaires à l’image d’un homme envahit par un besoin pressant .
Ces corybantes conditionnant les âmes à des dispositions défectueuses et malveillantes vivent dans la peur de perdre leurs privilèges et donnent l’impression d’être disposés à subir tous les caprices de leur gourou, pour ne pas être excommuniés de la secte (APAS : Ambition, Pouvoir, Argent, Sexe).
Ces chorégraphies populaires qui ne valent même pas les chœurs de l’armée rouge dont ils tirent leur inspiration , ressemblent beaucoup plus à des bravades contre ce même peuple qu’ils prétendent défendre tout en les mettant en réalité en garde contre toutes tentatives légitimes de contestations populaires et de revendications légales.
Face à tous ces éléments le PCT affiche une attitude de défi orgueilleux sans retenue.
Alors, au-delà des 50 ans de son existence, qu’est-ce que le Peuple pourrait encore attendre de ce parti vieillissant dans lequel aucune autre forme de contradiction n’est tolérée au point de dévorer jusqu’à ses propres fils, prélude à une fin similaire à celle du Titanic.
Comme disait le gourou, je vous emporterai tous avec moi dans les abîmes.
ALLONS SEULEMENT,
PLUS LOINS ENSEMBLE,
LE TRAVAIL NE DOIT PAS S’ARRETER.
Armand MANDZIONO , le Nzoiste.
Je suis très flatté et enthousiaste de ton point de vue politique.De toute façon le pct est devenu l’ombre de lui même. Les tenants actuel de ce parti utilise seulement le nom pour s’offrir de belles entrées au palais du roi.Même le roi lui même était relégué au dernier quand les vrais penseurs du pct s’affrontaient sur les idées politiques.(thystere Tchicaya,ngouabi,lekoundzou,jean pierre ngombe,Diawara ,bokamba yagouma,Théophile obenga