Par Oleg Fabrice KIESSILA
Je voudrais mettre en garde les soutiens du général Jean Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la dernière présidentielle dans notre pays.
Le peuple congolais qui est si mûr doit savoir ce qui se passe concrètement entre leader de l’UDH-YUKI, arrivé deuxième à la dernier élection présidentielle dans notre pays, actuellement député de la seule circonscription de KINKALA dans le département du Pool et Me MASSENGO TIASSE, auteur de l’ouvrage « l’autopsie d’un état totalitaire », soutien déclaré du Général Jean Marie Michel MOKOKO.
Au sortir de l’élection présidentielle, nous avons malheureusement contre toute attente constaté, sous un ciel grognant, qu’un argumentaire dévastateur avait été mis en place par les soutiens du général Jean Marie Michel MOKOKO contre les sieurs Guy Brice Parfait kolelas et Tsatsy Mabiala , candidats à la dernière présidentielle de 2016. Ces différents soutiens à des niveaux différents ont toujours affirmé avec constance, contre la force de la vérité que le général Jean Marie Michel Mokoko était le seul vainqueur de cette élection présidentielle, c’est pour cette raison qu’il aurait été emprisonné. Ils ont toujours avancé que Guy Brice Parfait kolelas et Tsatsy Mabiala, tous deux à la solde du pouvoir, auraient refusés d’appeler le peuple comme le souhaitait Jean Marie Michel Mokoko, le peuple à la désobéissance civile afin de contester l’issue chaotique de la dernière élection présidentielle.
Dans cet élan argumentaire, nous retrouvons naturellement la concordance des arguments utilisés par Me MASSENGO TIASSE dans son ouvrage, au chapitre VIII intitulé : Du ralliement de l’opposition à ma persécution section 2 le ralliement d’une opposition du ventre encourage la dictature de Sassou. On peut lire au paragraphe 5 à la page 341 ce qui suit : « On peut se poser des nombreuses questions aujourd’hui. Je suis persuadé et convaincu de la complicité de Brice Parfait kolelas avec les services de police afin de m’enlever et de m’assassiner, car il était au courant de mon déplacement et du lieu où je me trouvais à Mayanga, le 28 mars 2016, la veille de la journée ville morte. Étant donné que certains éléments Ninjas de sa sécurité (groupe de stoy) m’avaient rendu visite. 30 minutes avant que le gêner Jean François Ndenguet en personne, avec plus de 200 policiers et supplétifs, ne débarque chez moi, à Mayanga, aux environs de 19h15». De même, on peut lire clairement au paragraphe 7 à la page 340 : « Oui, je dénonce aujourd’hui, qu’en partie, Guy Brice Parfait kolelas est complice de la persécution et de la dernière tentative d’enlèvement et d’assassinat dont j’ai été l’objet à Mayanga. » Enfin, au paragraphe 4 à la page 344, il écrit ceci : « Entre temps et de manière clandestine, dans la nuit du 23 au 24 mars, Sassou Nguesso va donc dissuader Brice Parfait kolelas. Il l’aurait fait chercher par Gomes de Makanda et Malonga Cyriaque Kapata, pour lui remettre une bonne mallette d’argent, estimée à huit cent millions de francs cfa, afin qu’il s’abstienne, renonce à la contestation des résultats qui seraient proclamés et surtout ne participe pas à la manifestation populaire prévue par les candidats et l’opposition. »
Voilà ces arguments qui ont été jeté dans l’atmosphère comme une bombe de destruction massive sur Brazzaville et Pointe-Noire. Et sur tout le territoire national. Même hors du territoire national. Nos compatriotes de la diaspora, sont les plus virulents car ceux-ci sont très imaginatifs. À partir de là, tous les congolais étaient convaincus que le leader du grand YUKI avait encaissé une bonne somme d’argent pour permettre au président actuel de demeurer au pouvoir à la fin d’un processus électoral marqué par plusieurs échauffourées. Une issue entachée de fraude à ciel ouvert.
Dans cette même optique, l’argumentation mise en place dès le départ avait pour objectif précis, au regard de son intensité, d’éclipser Guy Brice Parfait kolelas de la scène politique congolaise en le présentant comme le traite de l’échec de l’alternance politique. C’est exactement les mêmes termes que reprenaient monsieur Guy Mafimba sur les plateaux de Zianatv où il n’hésite pas de charger Guy Brice Parfait kolelas en des termes injurieux comme je cite « c’est un commerçant, un traître … » j’en passe. Je tiens à rappeler que ce dernier est aussi un fervent soutien non seulement de Okombi Salissa, ancien candidat lui aussi à la dernière présidentielle, mais surtout un soutien du général Jean Marie Michel Mokoko. Ces mêmes logiciels argumentaire sera repris dans le même élan sur TV5 où France24, par Gombet Malewa, aujourd’hui candidat déclaré à la présidentielle prochaine, lui aussi grand soutien du général Jean Marie Michel Mokoko. Ce dernier aurait même déclaré que le général Jean Marie Michel Mokoko était le vainqueur de cette élection présidentielle et qu’il était le président légitime du Congo. Il ne reconnaissait pas les autorités de Brazzaville auxquelles pourtant il présentera son dossier de candidature s’il allait au bout de ses convictions. Alors que tous, nous savons qu’il n’y a réellement eu aucun vainqueur de cette élection présidentielle puisqu’elle avait souffert d’un braquage à ciel ouvert. Un deuxième tour était prévisible opposant Guy Brice Parfait kolelas placé en tête par les résultats proclamés par la C.T.E ( la commission technique électorale de l’opposition congolaise) et le général Jean Marie Michel Mokoko, arrivé deuxième, selon les mêmes résultats.p’ pour se convaincre du caractère louche de ces résultats officiels, il suffit de constater le retard avec lequel ils avaient été rendus publics. Ces résultats avaient été proclamés nuitamment et que s’en étaient suivis des tirs dans les quartiers sud de Brazzaville, lesquels s’étaient déportés dans le département du Pool dont est originaire le leader du YUKI. Ce département, rappelons-le sera soumis pendant plusieurs mois à des bombardements causant au passagers plusieurs dégâts humains et matériels.
Nous avons appris par des spéculations, là toujours nourris par des soutiens du général Jean Marie Michel Mokoko que Guy Brice Parfait kolelas avait un deal avec le pouvoir en place, en échange il devait bénéficier d’une nomination au poste de premier ministre ou encore du chef de fil de l’opposition congolaise. Aujourd’hui, tous nous savons que tout ceci est une façon impudique de déstabiliser Guy Brice Parfait kolelas. Une véritable affabulation. Un acharnement.
Dans cette tactique, les soutiens du général Jean Marie Michel Mokoko ont toujours pensé qu’il fallait se débarrasser de Guy Brice Parfait kolelas afin d’espérer avoir la voie royale pour la magistrature suprême de notre pays.
Pourtant, il est clairement établi que Guy Brice Parfait kolelas n’a aucun problème avec aucun de ses collègues membres de l’opposition congolaise, au contraire, on lui conteste un leadership qu’il ne réclame nullement si ce n’est par la force de frappe politique qu’il dispose. C’est-à-dire, son jeune parti YUKI qui est devenu en l’espace de quelques mois seulement la deuxième force du pays après le parti majoritaire.
Nous sommes tous de l’opposition disent-ils, oh non !, ils ne reconnaissent plus à Guy Brice Parfait kolelas son statut de membre de l’opposition même si les faits le démontrent. Ils préfèrent continuer à le présenter comme un politique à la solde du pouvoir.
Or, on peut se poser avec lucidité des questionnements sur comment Vit un parti comme l’UDH-YUKI dont on dit appartenir à la majorité présidentielle pour connaître la vérité qu’ils refuse de voir. Mais ce n’est pas leur préoccupation. Si cela les préoccupait réellement et de façon loyale, ils se seraient bien aperçus que l’UDH-YUKI est loin d’être une succursale du PCT tant il est vrai qu’il subit tout le traitement voué à un parti de l’opposition. Ni moins ni plus. L’UDH-YUKI comme tous les autres partis de l’opposition congolaise est interdit des médias du service public, le financement prévu par la loi. L’UDH-YUKI rencontre des sérieux problèmes de financer ses nombreuses activités. C’est un parti qui vit des cotisations de ses membres et élus et donateurs. Lorsqu’un membre de l’UDH-YUKI tente d’apporter ces éclaircissements, il est de suite taxé de « mouton », « de fanatique »….
Non, c’est plus que déloyal de la part des soutiens du général Jean Marie Michel Mokoko de considérer Guy Brice Parfait kolelas comme un adversaire direct ou un ennemi. C’est indigne, malsain. Une erreur fatale. Cette attitude ne peut servir la cause du peuple congolais au nom duquel l’on s’exprime. Ces attitudes sont d’un ancien âge, celles qu’ils dénoncent chaque jour en critiquant les pratiques du parti au pouvoir.
En jetant des bulles puantes à l’encontre de Guy Brice Parfait kolelas, en pensant l’affaiblir pour laisser place au général Jean Marie Michel Mokoko dans un éventuel combat entre lui et le pouvoir en place, l’opposition congolaise se tire une balle au pied. Car ceci doit être clair, Guy Brice Parfait kolelas n’a aucune rancoeur envers le général Jean Marie Michel Mokoko pour qui il a déjà plaidé plusieurs fois en public sa libération sans condition. Il n’est pas non plus des ceux-là qui se débarrasse de ses adversaires politiques par des méthodes peu orthodoxes. Rassurez-vous chers soutiens du général Jean Marie Michel Mokoko, Guy Brice Parfait kolelas a de la considération pour chaque politique congolais parce qu’il a une autre vision de la pratique de la politique. Il est résolument tourné vers le rassemblement de tous les congolais dans le pardon afin de construire un autre Congo.
Sa plainte se justifie fondamentalement par le fait qu’il veille à sa progéniture en tant que père de famille mais aussi à une pratique pure de la politique au Congo Brazzaville, en tant que leader politique. L’homme politique devrait être un modèle, ne cesse t-il pas à nous rappeler à chaque fois qu’il en a l’occasion. Il ne doit pas une pourriture de la trempe de monsieur MASSENGO TIASSE qui peut se réveiller un bon matin et pondre des inepties qui bousillent tout le moral des congolais qui ne croient déjà plus en la politique. Ils ont d’ailleurs raison avec de tels agissements.
Chaque jour qui passe, nous rapproche d’une échéance capitale, il faut y penser. Je sais qu’à l’opposition, il y a plusieurs hypothèses qui sont avancées mais aucune ne doit prévaloir sur l’autre. Il faut aller un le terrain du consensus au nom de l’intérêt général. Or, il y à une certaine opposition qui pense qu’elle raison sur tout et estime avoir le monopole du cœur des congolais. C’est une catastrophe. Une erreur. Je pense que l’opposition doit chercher à se rassembler et non à se diviser comme le fait Me MASSENGO TIASSE dans son ouvrage en pondant des déclarations diffamatoires.contre un membre de l’opposition. Par cette plainte, il a la possibilité en tout de nous étayer un peu plus et d’apporter les preuves irréfragables de ses supputations.
Pour terminer, sachez que maintenant plus que jamais, que l’UDH-YUKI répondra coup pour coup. Le silence, c’est fini.
Aux soutiens du général Jean Marie Michel Mokoko, sachez que ce n’est pas Guy Brice Parfait kolelas qui avait incarcéré votre leader, il en est lui-même touché, il n’est pas heureux qu’il se retrouve dans ces conditions. Il n’est pas non plus heureux de voir l’état dans le coma dans lequel est plongé l’opposition qui le contraint dans la léthargie. Incapable d’imaginer quelque chose sur laquelle tous pourraient se retrouver. Il fait tout ce qui est possible pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent à la maison d’arrêt de Brazzaville.
Il est temps pour vous de comprendre qu’aujourd’hui Guy Brice Parfait kolelas est le mieux placé pour mener le combat de l’alternance politique apaisée au Congo Brazzaville en vue de commencer un nouveau cycle. Au lieu de construire des imaginations destinées à le salir, l’affaiblir, mobilisons-nous autour de lui pour mener ce combat jusqu’à la fin. Donnons lui la force.
Mais en attendant, l’accusé MASSENGO TIASSE, répondez ! Apportez nous les preuves de ce que vous avancez dans votre ouvrage !
J’ai ainsi dit !
La Rochelle, le 01 décembre 2019.
Oleg Fabrice KIESSILA, porte-parole de l’UDH-YUKI, France.