LES NIASERIES D’UNE DIASPORA HORS- SOL : UNE AFFAIRE D’AVENTURIERS.

 

Jusqu’à quand les aventuriers de la diaspora se gargariseront dans les media sociaux ?
Jusqu’à quand ces aventuriers continueront- ils à se faire prendre dans leur propre piège ?
La mauvaise interprétation de la liberté est un danger même pour sois- même.
Le déficit de la pensée intellectuelle face au foisonnement des lettrés congolais , est un handicap énorme et s’identifie à un prétexte pour ceux -ci, afin de ne rien anticiper en se vautrant dans une situation gravement condamnable par le code pénal , « la non-assistance à personne en danger », ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps , porter des gants devant la réalité, est le comportement le plus ubuesque d’un anti -patriote.
Ce logiciel comportemental ne peut pas  permettre de faire du Congo, une histoire qui rende à la fois compte des survivances du mal d’un passé récent.

A cette allure peut-on comprendre , comment la réalité rattrape les âneries d’une diaspora hors- sol ?

Au regard de la panoplie des plateformes  associatives  politiques qui existent , et à l’émergence des nouvelles entités politiques, avec des membres qui ont déjà joué des rôles dans celles qui existent ou qui ont déjà existé avec des résultats que nous connaissons,la mauvaise foi et le mauvais usage de la liberté par ces animateurs du désordre , de la pagaille dans cette diaspora n’est plus à prouver.

Regardons les choses en face, de l’impossible dialogue à la multiplication des groupements politiques dans la diaspora , il sied de dire que le mal congolais n’incombe pas  seulement à ceux qui ne veulent point quitter  les règnes du Congo actuellement .

Le changement ce n’est ni le bavardage , ni de la poésie, pire encore la persistance dans des stratégies, qui hier n’ont jamais permis de faire bouger les lignes au Congo .

Certes dans un pays paupérisé, réduit surtout au clientélisme , où les populations ne sont pas prêtes à recevoir des dictées venant d’ailleurs quelles qu’elles soient,Il est quasiment incongru que des associations politiques des congolais de l’étranger ne puissent pas se regrouper et commencer à exiger le droit le plus élémentaire  qui existe en démocratie c’est-à-dire leur droit de vote ,avant de s’engager dans bien d’autres batailles du changement auxquelles ils aspirent, car cela devient très ennuyeux de voir cette diaspora persister dans le vide .

A qui profite ce jeu de dupe de la diaspora née au crépuscule du referendum et du changement de la constitution, lorsqu’ on sait  que cette diaspora est inaudible auprès des populations qu’elles sont sensées defendre, pendant que leurs discours ne sont  même pas amplifiés par des partis politiques qui se trouvent au Congo.

L’heure n ’ est elle pas arrivée pour faire un diagnostic réaliste approfondie des batailles déjà menées?
Il faut dire que  juridiquement cette diaspora n’est pas reconnue , car  énoncer le contraire serait s’aligner inéluctablement sur les positions du pouvoir en place.
Ainsi  pourrions-nous dire sans ambiguïté ,que la diaspora hors-sol ou le pouvoir de Brazzaville c’est bonnet blanc ou blanc bonnet.

Armand Mandziono, Nzoïste

 

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