Les participants à ce conclave des sorciers du PCT ont été priés de placer une noix de palmier dans leur anus , pour ne pas avoir aucune compassion aux conditions des vies des populations congolaises, comme il est de leur coutume .
Ces sorciers vont se réunir pour ne rien décider, juste approuver les décisions de leur seigneur que vous connaissez très bien et qui n’a rien à foutre des statuts qui régissent cette machine politique et n’en a cure de la continuité de l’œuvre de immortel Marien NGOUABI remplacé par le destructeur infatigable .
En réalité, tout observateur avisé ne peut pas s’attendre à une autre chose , qu’à la pérennisation du statut quo qui sclérose ce parti depuis 05 février 1979 , qui est devenu un ascenseur social pour les charognards de la république des MOYIBI ya MBONGO ya Peuple .
La survie de ce parti n’est liée qu’ à l’espérance de vie restant à leur chef , qui en contrepartie distribue à ces sorciers des avantages matériels qui leur permettent de vivre au-dessus du peuple , qu’il martyrise et qu’ ils sont sensés représenter .Ces cadeaux empoisonnés ne sont qu’en réalité qu’un lien de soumission et d’asservissement qui ne peuvent être transmis en héritage à leurs descendants , ni à leurs familles sauf si ces ayant- droits souscrivent eux aussi au pacte satanique de la secte ELIKIA, acte par lequel le Gourou peut à sa guise se servir dans le poulailler pour les besoins de la cause.
Alors, que faire pour déboulonner ce système qui n’a que trop duré , soutenu par des incompétents qui ne regardent que leur nombril.
Ce conclave n’est autre qu’un laboratoire qui réfléchit sur la manière de conserver le pouvoir par tous les moyens possibles , rationnels et irrationnels, afin de contenir toutes manifestations hostiles à la mauvaise gestion du pays.
Sans trop pronostiquer sur les conclusions attendues de ce simagrée de congrès, il serait extraordinairement surprenant qu’il en sorte quelque chose de positif , pour révolutionner les sous bassement du Congo , comme le voulait le Camarade Marien NGOUABI , qui disait :
« Du haut de la residence présidentielle, assis sur l’une des terrasses principales qui offrent une vie merveilleuse sur le fleuve Congo, je me suis senti profondément touché par un spectacle pourtant régulier et monotone propre à l’Afrique noire. à toute l’Afrique tout simplement .
Ce spectacle me bouleverse parce que , en tant que responsable politique et cadre de ce pays, le Congo , je me trouve directement concerné par ce que j’observe. Je ne suis pas dans l’arrière-pays , je me trouve à Brazzaville, capitale de la République Populaire du Congo. Je suis dans une ville des plus agitées de l’Afrique, une ville où très tôt, dès 1963, les masses populaires ont osé braver les canons de l’impérialisme pour décider elles-mêmes de leur propre histoire, l’histoire de leur pays . Je suis à Brazzaville où, depuis bientôt huit ans , le socialisme scientifique n’est plus un vain mot , une doctrine inconnue de notre peuple, et mieux de notre jeunesse intellectuelle dynamique et révolutionnaire.
Mais ce spectacle me hante tellement aujourd’hui que je suis obligé de commencer d’écrire précocement l’expérience de notre Révolution , ce qu’a été notre Révolution et ce que pourra être notre Révolution .
En face de moi, pendant que j’écris , il ya des femmes , des femmes paysannes qui sont là depuis des heures, au bord du fleuve Congo. Coupe-coupe et houe à la main, fatiguées mais laborieuses.
Des femmes qui travaillent pour se nourrir, pour s’habiller, pour vivre, pour faire l’histoire du Congo, l’histoire d’une étape de la de notre Révolution, l’histoire d’une Afrique exploitée. Elles sont là dés les premières heures de la journée.
Avec tous leurs enfants et même leurs tout petits fils. Elles transforment la nature, elles créent, elles travaillent pour la production. Il y a aussi quelques hommes affairés pour la même besogne et tous ici , dans notre capitale, font bien partie de la paysannerie pauvre qui est la couche la plus importante de notre société .
Je me suis rendu compte qu’il Ya une grande différence entre ce que je veux et ce que j’obtiens, entre ce que je dis et ce qui se fait réellement ou concrètement.je me suis rendu compte et je me rend compte de plus en plus qu »il risque d’exister un vide entre les directives et l’exécution, entre la théorie et la pratique «
Marien NGOUABI , Samedi 19 juin 1971 (16h16)
Etaya bino , bande d’incompétents et d’intolérants.
Armand MANDZIONO, Nzoïste.