CONGO BRAZZAVILLE : FOURNAISE OU CITE DES ANGES PERDUS ?

 

  DOUCOURE LE VIEUX MOLARE DIRECTION RUE MBAKA (POTO-POTO)

 

C’est dur , très dur de l’autre côté  , celui de la jungle créée  par l’autre la , au Congo Brazzaville .

On prône la liberté d’expression , et dans un même temps , on exige de la population le silence absolu face à cette réalité inhumaine , alors que le pays regorge d’ un potentiel de richesses incommensurable.

Comment en est – on arrivé à créer autant de démunis dans un pays qui aurait pu être un paradis terrestre ?

De prime ,  abord une chose paraît curieuse ; il y a une sur représentation des femmes dans le monde du travail, non pas parce qu’ on a réussi le défi de l’émancipation et de la parité , mais cyniquement pour contribuer à créer un déséquilibre sociologique en donnant plus de pouvoir dans le ménage à la femme et par conséquent tuer la notion de foyer conjugal .

Cette observation est d’autant plus pertinente ,  car on constate que les hommes sont de plus en plus au chômage  si l’on puis le dire , sinon désœuvrés.

En faisant , une lecture empirique de l’emploi des hommes , il en ressort que ceux qui sont en âge d’activité entre 25 -45 ans , souffrent d’un manque de statut social consistant et se contentent d’activités résiduelles comme, le business, le bricolage de tous genres , la disponibilité à tout faire auprès des hommes visibles (sissi – sélengé) , le tout ponctué par un refuge dans l’alcool et la drogue .

Si hier déjà ,  la femme était exposée d’une certaine manière au droit de cuissage , aujourd’hui un phénome nouveau se développe et s’accentue , au point de devenir banale , c’est le relation interdite entre des personnes de même sexe , dans un contexte ou la prévention et la protection , contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) laissent à désirer .

Non sans vouloir  jouer les moralisateurs , il n’est pas question ici de dénoncer les préférences sexuelles dans un cadre privé , mais de révéler et de s’ériger contre des comportements déviants hérités de la nouvelle espérance , de l’émergence tant promise et  qui tarde à venir , que le PCT a institué insidieusement et de façon contraignante , pour accéder à toutes formes de confort social.
Comme dans toutes sociétés , il y a toujours des soumis et des insoumis et dans le cas du Congo , les récalcitrants sont exposés et contraints à diverses  privations.

La drogue et l’alcool  sont devenus un exutoire pour  une jeunesse en perdition , car ignorée par les pouvoirs publics et victime  du manque de vision et de prise en compte dans la définition des politiques publiques.

A partir de là , elle devient une proie pour les quelques sbires de SASSOU à la gâchette facile , à qui on a délivré un permis implicite de tuer , en bonne et due forme , qui sont ces commissaires de polices de quartiers et d’arrondissements , une catégorie professionnelle constituée d’anciens guerriers criminels reconvertis en vigies de la démocratie, pour certains anoblis aux différentes dignités des ordres nationaux , bien qu’ayant aucun sens civique et faisant d’eux au final des vrais rapaces et charognards pour les paisibles et innocentes populations .

Plus encore ,  d’autres phénomènes sociaux apparaissent dans le quotidien du congolais  comme , la frivolité des femmes envers tout ce qui brille , pourvu que cela rapporte de la menue monnaie afin de joindre les deux bouts de la journée ; à cela il faut ajouter la multiplication des actes de mendicité , des filles mères, des foyers monoparentaux, mettant en péril  l’épanouissement de ces deux couches les plus sensibles de la société que sont la femme et l’enfant .

Autres faits en évolution , le bazardage par les plus malins dans les familles du patrimoine indivis et de quelques bijoux ou biens jadis réservés pour la famille ou pour les générations à venir à l’image des fonds des générations futures qui se sont évaporés sans explications aucunes .

Bouala me Nienga…
Et ça , ça n’étonne plus personne , ni TSATY- MABIALA , ni Guy Parfait KOLELAS dans leur posture de grand opposant constitutionnel ne font  des propositions extraordinaires sinon que d’aller dans le sens de l’accompagnement du chaos , dans une sorte de triolisme sous la forme d’ un glissement de la satrape jusqu’en 2023 , tels des moutons attendant leur tour à l’abattoir ,
Les congolais répètent sans cesse le fameux message de SASSOU-NGUESSO .

(wo fouatika fwidi… les plus heureux pour ne pas dire chanceux, demeurent les agents de l’Etat ,  chargés de la délivrance   des pièces d’Etat civil , jadis quasiment gratuite et aujourd’hui très onéreux pour le commun des congolais.

Dans le domaine des transports en commun , aussi bien  public (mal à l’ aise ) que privé ( foula-foula , 100-100), où les patrons se font la part belle comme dans  une jungle , le citoyen lambda apparaît comme  un citron à presser sans pitié….

le Congo est mort, 😤😢 Messieurs Parfait KOLELAS, TSATY MABIALA, vous êtes les premiers responsables de cette mort lente , programmée du peuple congolais car vos dernières sorties médiatiques en disent long et expliquent tout…

Bonne année et tachez de revoir vos postures pour une opposition responsable et visionnaire.

Armand MANDZIONO , Nzoïste.

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