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On assiste visiblement aux signes avant-coureurs qui sonnent le glas d’une fin imminente et irréversible d’un système mafieux aux abois. « Chaque chose a une fin » disait l’Ecclésiaste.
Et pour le régime dictatorial de Brazzaville, la fin de toutes choses est proche.
En effet, tout porte à croire que la justice du ciel s’abat sur le Congo-Brazzaville et que la nature dans toute sa fureur se déchaîne même sur le peu d’infrastructures routières de notre pays.
Tous les signaux sont au rouge.
Après plusieurs années de pillage systémique des richesses du pays, ponctuées par un mode de gouvernance chaotique, les éléments naturels se montrent impitoyables vis-à-vis de nos populations.
Il y a comme ça, parfois, des drames qui s’enchaînent les uns après les autres et qui vous tombent sur la figure sans crier gare !Certains les appellent «la loi des séries» Suivant l’environnement dans lequel débarquent ces coups du sort répétés, et en fonction des enjeux qui y sont liés, l’impact émotionnel peut être considérable.
Comment faire alors pour rester la tête hors de l’eau ?
Car la première sensation ressentie dans ce type de situation est belle et bien de se noyer face cette avalanche d’événements.
QUAND ÇA NE VEUT PLUS !!!!
Un projet de société pour qu’il soit ambitieux est une véritable aventure digne d’une épopée mythologique. Les enjeux d’une telle entreprise sont forcément liés à de multiples domaines : financiers, économiques, politiques, juridiques, et même émotionnel, parce que nous y mettons un peu les tripes.
Mais il n’en a pas été le cas au Congo-Brazzaville où aucune politique d’envergure n’a été menée pour donner le minimum vital aux congolais. L’économie est en berne, les finances publiques asphyxiées, l’école n’est plus un facteur de mobilité sociale, les vrais valeurs morales ont été proscrites au profit des valeurs qui vont contre l’éthique, bref tout fout le camp !
Pour mettre un terme à ce cauchemar lassant, les phénomènes naturels se déchaînent, et de l’orage à tornade, les tempêtes se montent de plus en plus terrifiantes et détruisent au passage notre réseau routier mal conçu par des responsables véreux et peu intéressés par le bien-être de nos populations, oubliant que la route est un facteur de développement socio-économique d’un pays.
Avant une descente dans la rue par les populations pour contester cette parodie de démocratie, le ciel congolais se montre intraitable et devient la caisse de résonance d’un peuple longtemps bâillonné et souvent contraint à subir les frasques et les affres d’une dictature lancinante.
Ne dit-on pas : « qui vivra verra ? »
Pipot, NZOÎSTE