LA CANDIDATURE UNIQUE SELON J.J. Serge YHOMBI-OPANGO NE SERAIT – ELLE PAS LA VOIE LA PLUS PERTINENTE ?

 

 

 

Je ne sais pas dire ce que je ne sais pas.
La mort ne s’impose pas , mais on peut – y échapper même quand elle est préméditée.
La chose la plus difficile au monde reste demeure le refus d’ assumer ses erreurs.
Desserrons l’étau du face à face imposé par SASSOU-NGUESSO à l’opposition de son choix, pour présenter une candidature de consensus fiable.
La configuration de la situation politique congolaise étant quasiment atypique, c’est en cela que la proposition du vice-président du R. D.D (Rassemblement Pour la Démocratie et le Développement), JJS YHOMBI – OPANGO, d’organiser les Etats Généraux de l’Opposition pour une candidature unique , paraît une piste exploitable , judicieuse , pertinente afin éviter le pseudo coup K.O de SASSOU expérimenté en 2016 , pour contre-attaquer et marquer le penalty de la victoire du peuple .

L’ancien partenaire du PCT dans la mouvance présidentielle, depuis les échéances électorales de 20O7 ,vient de jeter un pavé dans la marre, qui ne semble pas attirer l’attention des acteurs politiques de l’opposition, peut –être du fait de son retour inattendu dans la grande famille de l’opposition en cette fin de 2019, perturbant du coup les postures et les positions acquises depuis un certain temps par les uns et autres.
Il serait peut-être temps de tirer les leçons du passé, car en Mars de 2016 les candidatures de l’opposition plus ou moins concertées, mais de façon désordonnées, assorties d’une charte de bonne conduite, ont fini par ressembler à des candidatures d’accompagnements car , ils se sont entretués comme des crocodiles dans un marigot puant se battant pour une même proie.
Grand est notre étonnement au regard du silence radio observé autour de cette louable initiative.

La multiplication des candidatures de l’opposition est comme une arme de destructions massives des forces politiques , d’autant plus que celles-ci donneraient l’impression d’être dans un jeu de dupe , dont le but serait de préserver leur position de confort tout en laissant miroiter au peuple l’image de combattants invétérés pour une issue salvatrice à la situation chaotique du Congo .

En réalité ces dames et messieurs de la république donneraient l’image de personnes assises autour d’une même table, tout en ayant chacun le dos tourné à celle-ci , au point qu’il serait même préférable de participer à un diner de cons que d’aller se baigner dans l’embouchure entre l’Alima et le fleuve Congo.

D’ailleurs, en très bon élève de la démocrature, Guy Brice Parfait KOLELAS , a été le premier à se déclarer candidat à la candidature aux présidentielles de 2021, dont les opérations préparatoires ne sont toujours pas à l’ordre du jour , prenant du coup tout le monde de court à 444 jours de cette prochaine échéance, qui semble être une occasion pour ces opposants de se refaire une santé financière au-delà de tout.

La proposition de J.J.S YHOMBI- OPANGO devrait s’inscrire dans une démarche globalisée , néssécitant une réflexion approfondie, qui en dégagerait toute la cohérence de sa quintessence .

Cette proposition a le génie d’intégrer les problématiques autour de la question de l’unité nationale, qui pollue et qui risque de polluer encore , pendant longtemps les débats politiques au Congo, du fait de la misère et de la carence dont souffre la pensée politique des acteurs en scène au point de s’interroger sur la capacité de ceux – ci à refonder la maison Congo , au-delà du régime SASSOU-NGUESSO , qui de plus en plus montre des signes tangibles et irréfutables d’affaissement .

Alors, pourquoi cet appel n’a-t- il pas reçu un accueil intéressé par l’opposition congolaise, et par ricochet un certain échos dans cette diaspora congolaise, qui au moment ou nous écrivons ces quelques lignes , est en ébullition dans des conjectures qui peuvent faire craindre encore des ratés pour le grand saut dans le bain de l’histoire politique en marche , du fait de leur impertinence légendaire et notoire.

Si le candidats de cette marmaille d’oppositions, commencent à s’éparpiller sans aucune stratégie commune, comme on vient de le constater lors, de leur sortie médiatique respective, en ce début d’année , en guise de rituel de nouvel an , il serait à craindre d’assister un bis répetita de l’élection présidentielle passée, celle de Mars 2016 ayant conduit à la trappe le général Jean Marie Michel MOKOKO et le ministre OKOMBI SALISSA et pour laquelle en 2021 , on en point douter , avalerait encore d’autres proies.
C’est alors , qu’il serait souhaitable de rappeler à celui qui veut courir et concourir , plutôt et plus vite que les autres , que la prudence est la mère des sûretées , car ceux qui sont passés à la trappe, ont aussi bénéficié à un moment donné , de la confiance et de l’estime du prince.
Malheur à celui qui comprendra tardivement.

Armand Mandziono le Nzoïste.

 

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