QUELLE HONTE, MONSEIGNEUR ANATOLE MILANDOU !

NON !
(Au sujet de la nomination de l’Abbé BiZABOULOU
au poste de vicaire général ).

Monsieur Anatole Milandou, prêtre diocésain incardiné à Brazzaville, donne de plus  en plus l’impression d’y occuper à ses heures libres le siège métropolitain. Car dans cette fonction, il vient d’ourdir un acte qui laissera des traces dans les registres de l’Eglise, en bombardant le sieur Donatien BIZABOULOU, prêtre fidéi donum en France.Dans le diocèse de Pontoise, fornicateur général…..pardon nouveau vicaire général de l’archidiocèse de Brazzaville.
Dès la publication de ce funeste décret, l’émotion s’est emparée d’une partie du clergé  ainsi que des honnêtes gens, tant il est vrai que le promu exerce un impitoyable  magistère sous les jupons, faisant fî et des convenances sociales et de la dignité  attachée à son statut.Connu pour sa passion de la chair, plus que pour ses prestations en chaire, le promu  dont le charisme est plus élevé que celui d’une huitre – pourra ainsi tranquillement “jouir” au propre comme au figuré des locaux de l’archidiocèse; et c’est là où le bât blesse.

De quoi s’agit-il ?

En fait, c’est en connaissance de cause que, l’ordinaire de l’archidiocèse, parfaitement informé des turpitudes de ce prêtre pédophile et prédateur sexuel avéré, a décidé de passer outre les objections que les chrétiens les plus raisonnables ont soulevées lorsqu ‘a couru la rumeur sur l’éventualité de cette promotion.

Cette désinvolture est choquante. Pis, elle déchire le voile qui jusque là couvrait les relations au sein de l’Eglise du Congo, mettant au grand jour : passe droits et petits arrangements, toutes choses ayant inévitablement plongé l’institution dans une surprenante léthargie.

En évinçant la morale de ses critères de sélection des hommes, l’Eglise confirme que désormais elle fait ouvertement siennes les méthodes du parti congolais du travail à la tête de l’Etat, lesquelles ont provoqué le naufrage du pays.

Au fond, il n’y a là rien d’étonnant lorsque l’on voit aujourd’hui avec quelle aisance  les gens du pouvoir s’exhibent sur les autels des chapelles ou y organisent des concours de danse, après avoir tendu leurs mains dégoulinant du sang des innocents pour recevoir l’hostie.

On aurait voulu épargner à la mémoire de l’Abbé Louis BADILA, le supplice d’avoir comme lointain successeur – non l’incarnation de la loyauté et de la droiture que fut l’illustre disparu – mais celle de la déloyauté et de la luxure qu’est le sieur BIZABOULOU alias “MAVUE”, qui n’hésite pas à faire des clins d’œil malintentionnés et à envoyer
des vidéos pornographiques aux femmes mariées.
Mais il peut faire pire : « Une rumeur persistante ne laisse t-elle pas entendre qu’il y a quelques années, accusé de viol sur mineure, « MAVUE » aurait échappé à une peine expiatoire grâce à la complaisance du tribunal ecclésiastique ?

De là à se demander , si sa subite promotion n’est pas une manière pour le nommé Mesmin Massengo, père de famille et promoteur des antivaleurs dans l’Eglise, tour de contrôle de l’archidiocèse faisant office d’archevêque bis, l’un des magnats de la finance en soutane et néanmoins vicaire judiciaire, de renforcer son pouvoir sur ses obligés, il
n’y a qu’un pas d’autant plus facile à franchir qu’à ce jour la démission du précédent vicaire général demeure une énigme.
En tout cas, une chose est certaine. Hélas! La maison que Monseigneur Théophile Mbemba laissa en parfait état à ses cadets, le cardinal Émile Biayenda, puis Monseigneur Barthélemy BATANTOU, est aujourd’hui en ruine : patrimoine immobilier bradé. C’est le cas du garage de la cathédrale, le terrain qui jouxtait le luxueux hôtel de  , et bien d’autres biens immobiliers. Savez -vous à qui ces biens ont-ils été vendus ?

Aux dignitaires du régime de Brazzaville, ceux-là même qui ont
saigné et continuent de saigner le trésor public pour mieux appauvrir les citoyens congolais.

Elle est désormais un repère d’Occultistes, de Pornocrates et d’Affairistes ayant leur rond de serviette à la table des Patrons de la Répression Politique, et complotant comme larrons en foire; le tout en parfaite harmonie avec les objectifs de la Grande loge du Congo : la despiritualisation massive du pays

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Quelques mots sur l’ACERAC. Comment a été financé cet établissement 5 étoiles ?
Qui l’a financé et à combien de millions ? Sur l’actuel terrain trônait une école primaire : l’école Jeanne d’Arc construite bien avant la deuxième guerre mondiale.
Cette légendaire et historique école a accueilli en son sein et formé de nombreuses générations de jeunes élèves congolais parmi lesquels Louis BADILA, Félix BIEKA-BIEKA, Didace MALANDA…Figurez-vous que les aventuriers Mesmin MASSENGO et Yvon MABANZA qui sont arrivés à la cathédrale, ont jugé mieux de conseiller à l’Archevèque qu’il rase cette école primaire, et cède gracieusement ce terrain au très
ambitieux Mesmin MASSENGO pour la construction de son hôtel de luxe. Le Vice-Archevèque y tenait à tout prix ; l’œil rivé sur les gains à tirer des surfacturations et autres commissions, afin de pourvoir aux besoins de son foyer opportunément casé en France. Astucieux non ! La conséquence directe de tant de compromissions est que rien de ce que fait le pouvoir, y compris les massacres des Kongo du département du Pool, les tricheries électorales, les violations massives des libertés publiques, les détournements abyssaux des deniers publics entraînant la faillite des infrastructures scolaires, sanitaires, et routières, ne fait se dresser l’oreille des Évêques du Congo Brazzaville,
alors que leurs confrères de la CENCO (RDC) se font les gardiens de la morale publique et les défenseurs des petites gens.
Tant d’indifférences depuis trop longtemps avait fini par agacer la société civile qui, d’abord mezza voce puis bruyamment – en est venue à disqualifier l’Eglise comme interlocuteur exigeant du pouvoir, en raison de ses multiples connivences avec ceux qui ont mis le pays en coupe réglée.

Finalement, on peut bien s’interroger aujourd’hui sur la question de savoir lesquels des contempteurs de l’archevêque et de ses paladins
en savent le plus sur lui.Pour tenter de percer ce mystère, il est temps de méditer cette curieuse confidence d’un vieux prêtre religieux Kongo, à son filleul, quelques instants avant de traverser le miroir : « Monseigneur Milandou, nzila ya mbi ka solele » (Monseigneur Milandou a emprunté une impasse). Que voulait- il bien dire ?

Frère Jérémie DBG

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