LE PCT SE DIT FAVORABLE A LA TENUE DU PROCHAIN DIALOGUE NATIONAL.

Le Parti congolais du travail (PCT), à travers son porte-parole, Parfait Romuald Iloki, s’est dit favorable à la tenue prochaine d’un dialogue national réclamé à cor et à cri par les acteurs politiques.
Le secrétaire permanent chargé de la communication, des technologies de l’information et de la communication, porte-parole du parti, s’est exprimé le 15 février à Brazzaville, à la faveur d’une conférence de presse.
« Le dialogue dans notre pays est encadré par la Constitution du 25 octobre 2015 et par la loi organique n° 30-2017 du 7 août 2017 instituant un Conseil national du dialogue. Ceux qui le demandent à leur manière, qui colorent un dialogue avec leurs pinceaux, sont les mêmes qui nous font de mauvais procès de ne pas bien interpréter la loi », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Parfait Romuald Iloki s’est dit étonné de constater que les mêmes acteurs politiques qui réclament le dialogue aujourd’hui seront les abonnés absents au moment de la tenue des assises. Pour appuyer son argumentaire, il a rappelé le nombre des concertations organisées au Congo depuis 2009 jusqu’à 2017, dont l’absence de plusieurs acteurs de l’opposition a été remarquable.
Abordant le point relatif à la proposition d’une frange des partis de l’opposition de reporter l’élection présidentielle en 2023, le porte-parole du PCT a considéré cette idée comme une absurdité en la taxant d’une violation flagrante de la Constitution du 25 octobre 2015.
Il a fait remarquer, en outre, qu’aucun fait ne justifie ce report étant donné que le Congo ne connaît ni une crise aiguë ni une guerre. D’ailleurs, a-t-il noté, l’article 5 alinéa 1 de la Constitution susmentionnée stipule : « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel, par ses représentants élus ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple, aucun corps de l’Etat, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ».
De même, a-t-il poursuivi, sauf cas de force majeure, toute prolongation du mandat du président de la République au-delà de cinq ans, sans consultation du peuple, constitue une violation flagrante de la Constitution ; avant d’ajouter que cette proposition de l’opposition semble être un piège politique.
Parlant de la gouvernance électorale et ses corollaires, le porte-parole du PCT a relevé que l’administration électorale en est consciente et elle va se mettre au travail pour effectuer toutes les opérations nécessaires. « L’approche d’une échéance électorale ne devrait pas constituée un mobile de peur ou de panique pour la population au motif que les élections sont synonymes de violence. Non ! Le Congo a trop connu des moments douloureux », a-t-il rappelé.
Le porte-parole du PCT a mis à profit cette occasion pour rappeler deux objectifs cardinaux que les membres du parti doivent s’efforcer à atteindre dans le long et moyen terme, à savoir : traduire dans les faits les orientations du président du comité central du PCT, Denis Sassou N’Guesso, contenues dans son message délivré au cinquième congrès ordinaire et la mise en œuvre des cent soixante-cinq recommandations issues de ces assises.
En outre, Parfait Romuald Iloki a annoncé la tenue de trois activités du parti au cours de la deuxième quinzaine du mois de février et de la première du mois de mars : les sessions inaugurales du bureau politique et du comité central ainsi que le séminaire de formation sur la social-démocratie.

Roger Ngombé

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