Que peut faire un régime dictatorial, s’ il n’est pas soutenu par une opposition politicienne ?
Nul pouvoir n’est stable s’il n’est pas au bout du fusil chez SASSOU-NGUESSO.
Il est si grand menteur qui n’ait compère pour le soutenir , le pouvoir Mbochis à pour pilier un sac d’armes, un sac d’ argents , un sac de patience me disait le vieux Korobo MATSOUANISTE.
En scrutant et transposant ces citations dans un monde réel on comprend mieux pourquoi et comment Sassou-Nguesso est devenu le grand maître incontournable de la politique congolaise.
Notre propos n’est pas d’encourager le fatalisme ou le pessimisme ambiant face à un pouvoir d’une époque censée être révolue et qui renaît sur ses cendres , celui de la pensée unique dont la page fut tournée lors de la Conférence Nationale Souveraine et réhabilité par le coup d’état sanglant du 5 JUIN 1997 œuvre de l’opération HADES cautionné par l’assemblée nationale française et son exécutif .
En effet tant que l’opposition congolaise ne se réorganise pas tous les slogans anti-SASSOU demeureront sans effet tel que un coup de violent dans l’eau , ça ne sert à rien qu’elle continue à tenir des discours qui donnent des faux espoirs au peuple en construisant des châteaux de sables à Makambandilu comme disait le patriarche NDALLA GRAILLE poète politique.
Le début du commencement de la véritable opposition au pouvoir se trouve dans l’organisation et dans l’émergence des nouvelles figures politiques .
Si le peuple congolais ne l’intègre pas il ne sert à rien de mener un combat contre la démocrature qu’elle subit , c’est plutôt un concept qu’il mérite car quand le diagnostic d’une maladie est mal posé quel que soit le traitement qu’on administre au patient sa guérison ne peut =être au rendez-vous , la prise en charge du Covid 19 au Congo en est l’illustration pathétique , c’est cela le grand dilemme de l’opposition congolaise.
Au sortir de cette crise sanitaire point besoin d’aborder la question de l’élection présidentielle s’il n’ya aucune vraie prise de conscience pour l’organisation d’une opposition responsable le pays n’a que trop souffert avec ces charognards et leurs caisses de résonnance et accompagnateur dans la diaspora qui polluent les réseaux sociaux dans l’espoir d’obtenir des postes qu’ils ne méritent pas .
Le plafond de verre doit être brisé cette-fois-ci pour que l’opposition ait des leaders qui ont une virginité politique.
MAN –NDZIOMANO-NZOÏSTE.