LES CONGOLAIS SERAIENT-ILS TOUJOURS A LA RECHERCHE DE L’HOMME PROVIDENTIEL ?


Depuis la nuit des temps il est reconnu  que l’homme naît , vit et meurt.
Cette logique bien qu’implacable, n’enlève pour autant pas le sens , ni le charme pour notre passage sur cette terre .
Le combat politique dans lequel se sont investis,  les congolais épris de justice et d’équité, ne saurait être un long fleuve tranquille car, il laisse et laissera beaucoup de traces , de plaies, de cicatrices, dans les esprits et les cœurs des rescapés .

Plusieurs personnes sont déjà tombées sur le champs d’honneur, des illustres personnages des anonymes et que sais -je  encore…
Après le départ inopiné en Mai 2019 de MBIKI DE NANITELAMIO , voilà que nous pleurons aujourd’hui,  notre  concitoyen Marc MAPINGOU qui , vient juste de tirer sa révérence ce 5 mai 2020 loin de sa terre natale comme avant lui il Ya 48 ans le president Fulbert YOULOU avec,  qui ils ont en  commun d’avoir fréquenté les séminaires catholiques du Congo, dont le père d’ailleurs , Basile MAPINGOU fut un partisan de la première heure de ce dernier , comme député de ce qui deviendra plus tard la région de la Lékoumou.
Ce digne fils du Congo qui avait encore de l’énergie à insuffler,  dans cette lutte qui par ailleurs , et a un tournant décisif aura marqué les esprits par son sens de l’amour du prochain et de son humilité.

Des voix s’élèvent de partout , de toutes part et d’horizons générationnels divers pour exprimer leur désarroi face à ce qui peut paraître comme un mauvais sort, surtout dans ce contexte particulier qui empêche tous rituels de recueillements qui nous sont coutumiers.

Il est clair que l’état second qu’impose ce genre de situation dramatique, peut amener certains d’entre- nous à des égards parfois incompréhensibles , qui se dissiperont certainement avec le temps, pour qu’ enfin les défunts aient un repos paisible et que leurs souvenirs nous affermissent d’avantage dans la réalisation de leurs visions à travers nos actes futures.

Au regard de tout ceci tel que établit dans les écritures saintes, dans le livre de l’ecclésiaste : V. 1-CH 9 «… il n- y a rien de nouveau sous le soleil » CH4 « « une génération s’en va, une génération vient , et la terre subsiste toujours. » », ne serait-il pas temps de regarder froidement la réalité, afin de  ne plus plonger dans ces éternels errements,  qui caractérisent nos pratiques dont la manifestation symbolique est de remettre toujours notre destin entre les mains des autres alors, que nous sommes censés  apporter notre pierre à cet édifice commun qui est le Congo.

Arrêtons de pleurnicher, la solution c’est nous-mêmes et non pas les autres.

MAN –NDZIOMANO-NZOÏSTE

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