QUI MANIPULE QUI , QUI COMBAT QUI ?

 

 

Tout obstacle renforce la détermination, celui qui s’est fixé un but n’en change pas (’Léonard de Vinci)
Certains se croient révolutionnaires et sont encore victimes de l’école. Ils en viennent à envisager une libération que leur donnerait une institution. Il faut d’abord se libérer de l’école pour dissiper de telles illusions.

Faudrait-il – encore avoir recours à un plan directeur , à une nouvelle manipulation, pour découvrir que s’instruire s’accommode mal de l’instruction ?

La déscolarisation est notre responsabilité personnelle, et il revient à chacun de nous de trouver en lui la force nécessaire.
Vaut mieux un troupeau de moutons conduit par un lion
Qu’ une meute de lions conduit par un mouton.

De retour de la deuxieme guerre mondiale 39 -45 le tirailleur sénégalais devenu le vieux sage Korobo MATSOUANISTE a sa démobilisation , disait qu’à l’allure où vont les choses le cerveau du nouveau congolais sera moins intelligent que de celui qui à vécu les pires atrocités de l’homme blanc au 14éme siècles et voilà que nous y sommes, au point de donner raison à Frantz Fanon qui disait peau noire masque blanc.

Dans son entretien de ce jour 7/05/2020 sur France 24 /RFI , le President SASSOU –NGUESSO a été cohérent dans ses galimatias, renforcés par la division de ceux qui prétendent le combattre tout en étant éternellement divisés, en exacerbant l’écho d’un pseudo éclatement de ses troupes. d’où cette fameuse question de qui manipule qui ?

L’homme n’a pas eu honte , il ne s’est point gêné de débiter ses mensonges sans respect aucune des chancelleries résidentes, qui sont au fait de la situation du Congo

Sur la question des deux détenus les plus célèbres de sa mandature , il est à se demander si ce dernier connait réellement ce que c’est qu’un prisonnier.
Oui Nelson MANDELA chantre de la liberté de l’homme noir en Afrique du Sud en tant que terroriste, était présenté comme un prisonnier de droit commun ,mais il est faut préciser qu’a cette époque c’était l’apartheid dans ce pays donc une cité du déni du droit .
En est –il actuellement de même au Congo ?

Comment comprendre que le général MOKOKO, le ministre OKOMBI SALISSA soient des prisonniers de droit commun au regard de leur chef d’accusation et de leur condamnation ?

Mais qui manipule qui ?

S’agissant de la question sur sa succession par son fils , il l’a balayé d’un revers de main en faisant allusion a des allégories parlant d’une légende.

Mais lorsqu’ on sait que son pêché mignon c’est le non-respect de sa parole et des textes de la république , l’on devrait s’attendre du contraire.

Dans un contexte ou l’homme congolais a été dénudé de sa citoyenneté car il est obligé de négocier ses droits sous forme de faveur et est dans l’obligation de faire allégeance pour exister, il est très difficile dans le cas d’espèce d’avoir la lucidité de distinguer le bourreau du bienfaiteur, du corrupteur du corrompu et vis versa .

C’est à partir de là que même les rebus de ce système autrefois oppresseurs du peuple viennent se recycler dans le camps opposé et accueillis avec ferveur et enthousiasme par des âme  en perdition en quête permanente d’un sauveur providentiel qu’on affuble des noms évocateur d’une gloire prophétique.

Cette inconstance qui s’apparenterait à un déficit de culture civique doublée d’un manque de repère historique entraîne très souvent et de façon très répétitif de la part de ces acteurs de la scène politique à des combinaisons incohérentes , au point de parler de révolution tout en faisant la promotion des antis-valeurs.
Ce manque de confiance et d’estime de soi conduit aux désenchantements de toutes les actions envisagées.

Tant que persistera ce confinement des esprits ou aucune place n’est accordée à la réflexion, aucune bataille n’apportera des fruits car l’émotion prend trop souvent le dessus sur la raison.

A bon entendeur salut !

MAN-DZIOMANO -NZOÏSTE.

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