LA COMPLICITE IMPLICITE DE LA DIASPORA DANS LES CRIMES AU CONGO.

« « Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux, à ceux qui la disent parce qu’ils se font haïr (Blaise Pascal). » »

La verité blesse mais le mensonge détruit .

Pourquoi parler du mal de Sassou-Nguesso dans la diaspora ,  est devenu un critère et une condition sine qua non de sainteté pour être élevée au rang de véritable opposant,  disait le vieux Korobo MATSOUANISTE ? .

Peut-on réellement parler d’une complicité implicite de la diaspora dans les crimes au Congo ?
Cela paraît être une allégation non fondée et étonnerait beaucoup d’entre- nous, mais en réalité , cette question nécessite d’être soulevée et débattue au regard de l’anéantissement brutal , et du séisme tribal qui a subdivisé la diaspora en plusieurs familles, pour la lutte contre la dictature de B/Ville afin de rétablir la démocratie au Congo .

Etant donné que ,des associations de malfaiteurs en bandes organisées,  se sont incrustées et infiltrées dans ce combat sans être inquiétées, ou les souris et les serpents se côtoient alors qu’à la base c’est un mélange de genres inapproprié.

Comment justifié la présence des jeunes ayant participé activement et volontairement aux différents massacres des populations congolaises durant les évènements allant de 1990 jusqu’aux années 2000 ?

Ces suppôts , crève- la- faim du pouvoir actuel qui se permettent  de damer le pion aux primo- combattants de cette lutte au sein de la diaspora congolaise,  dans les réseaux sociaux et sur la place de Paris ,tout en continuant de profiter, au gré des actes de chantage, de la manne financière au goût du sang , après avoir y été insérés par leurs donneurs d’ordres de B/Ville pour se racheter et faire amende honorable .

Ces malfrats, ne maitrisant pas , ni l’art de la politique, ni le métier des armes , ne sont que des criminels enfouis , en liberté, qui dans des sociétés structurées,  auraient plutôt eu besoin d’être suivis pchycholigiquement afin,  à la fois de payer leur dette  vis-à-vis de  la société et repartir pour un nouveau départ .

En revanche que constatons –nous ?

Au lieu de chercher à réapprendre les fondamentaux de la vie d’une citoyenneté normale,  ces derniers profitant de la noble vitrine qui est le combat vrai de la diaspora, ont réussi à se faire oublier et à se faire adopter par cette nouvelle famille ,  composée entre autres,  d’une pléiade d’avocats spécialistes des droits de l’homme,  qui au demeurant devraient accompagner toutes les actions judicaires contre le régime de SASSOU NGUESSO, démarche qui aurait eu l’intelligence de discerner le bon grain de l’ivraie.
Cette armée d’avocats dans lequel on peut citer : SYLVAIN SENDA, KOUNKOU Dominique , GANGA Amédée,  qui par son expérience a défendu le justiciable défunt Colonel NTSOUROU, Brice NZAMBA, sauveur des combattants- casseurs , Tony Gilbert MOUDILOU, MASSENGO Tiasse, M’BEMBA Martin, Éric PANTOU , Jean Jacques CASTADOR , et j’en passe …, constitue un atout non négligeable.

Connaissant la pertinence de ses avocats cités ci-dessus,  il est à se demander comment ses personnes qui vivent le droit, disent le droit , côtoient ses criminels qui avouent leurs actes dans les médias alternatifs , sans se sentir inquiets et inquiétés  au point de se dire , que présagerait pour le Congo cette duplicité des crimes actuels et des crimes à venir .

Le moment n’ est-il pas venu , que la diaspora s’appuient sur leur expertise professionnelle et militante ,  pour mettre hors-  d’état de nuire judiciairement tous ces criminels, qui ont pignon  sur rue , usurpant le titre de combattant auprès   de leur donneurs d’ordres , pour soutirer quelques miettes,  pour leur survie sachant que dans leur fort intérieur ils se reconnaissent incompatibles avec la loi .

Car , ne pas les poursuivre maintenant , rester indiffèrent vis-à-vis de ces jeunes, c’est encourager l’impunité dont la diaspora s’est fait montre pour recouvrer les fondements basiques d’une république démocratique .

MÂ-NDZION’ OMÂ – NZOÏSTE

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