Dans son roman intitulé la vie et demie Sony Labou Tansi dit ceci :
« Une nation n’a pas de parent, pour la simple raison qu’elle doit naître tous les jours , La nation doit naître de chacun de nous, autrement pourquoi voulez-vous que ça soit une nation ?
La nation ne peut pas venir des illusions de deux ou trois individus, quelle que soit la bonne volonté de ceux-ci » contrairement à sa destruction …
Connaître son histoire c’est assurer son avenir disait le maître aux badauds, le vieux sage Korobo MATSOUANISTE rétorquait , quand ils connaîtront le nom de l’arbre que la poule et le coq n’arrivent pas à grimper , ils prendront conscience de la dureté de la montagne qui est le Congo , de son histoire tronquée, et que la démocratie est une construction permanente.
Entre complaisance et connivence le cœur ne balance pas , mais bat la chamade, la diaspora donne des frissons et est coupable implicitement du martyr congolais.
Sachant que le seul moyen de remettre le Congo debout c’est la justice et non des pactes ou des deals politiques par la malice et la fourberie , au nom d’un arbre à palabre détruit par des pucerons ou des moucherons ,cette frilosité des congolais de l’étranger à rassembler toutes les preuves incontestables pour prouver et sévir les crimes de guerre perpétrés par les belligérants aujourd’hui en liberté est dommageable.
Le vainqueur de la guerre ,le rusé DENIS SASSOU NGUESSO a réussi à exfiltrer sa horde de criminels ,tout comme celle du perdant ,qui se retrouve en exil forcée , pour éviter qu’elle ne se retourne contre lui et se constitue en trouble faite .dans l’exécution macabre de son œuvre machiavélique de pillage de la manne pétrolière.
Face à cette situation , le laxisme de la diaspora laisse pantois l’observateur avisé et la communauté internationale, alors qu’ elle jouit d’une liberté, pour diligenter des poursuites, en se constituant partie civile contrairement aux congolais opprimés à l’intérieur du pays.
Il Ya de quoi se poser la question de savoir : est- ce le goût de l’ Hambourg , qui est plus délicieux que la souffrance qui tend à devenir à vie de nos parents , martyrisés, paupérisés voués au clientélisme (bières tee- shirts) à l’effigie du tyran, qui leur inculque la peur en les tétanisant ?
Alors , comment pourrait – on encourager cet amorphisme ?
Bravo aux juristes de la diaspora fidèles accompagnateurs de l’œuvre du destructeur infatigable et roi du Congo, l’homme du allons seulement avec ses 12 hôpitaux imaginaires , et ses projets de société : la nouvelle espérance (2002-2009), chemin d’ avenir( 2009-2015), la marche vers la modernité de (2016 – 2021 )pour l’ immergence d’ici à 2025 avec la politique sanitaire foireuse du coronavirus.
MÂ-NDZION’OMÂ- NZOÏSTE.