Les médias sont des instruments dont se sert le péché pour imposer à l’opinion publique les modelés de comportements aberrants(Jean Paul II), il ne faut pas enfermer le loup dans la bergerie disait le vieux sage Korobo MATSOUANISTE.
Il y a encore quelques jours, une affaire défrayait la chronique, alimentant les conversations des congolais de partout et d’ailleurs, surtout en ces temps de confinement ou les réseaux sociaux sont devenus la principale occupation, faute d’accéder à d’autres loisirs.
De quoi s’agissait-il ?
En effet, un journaliste de renom , de la chaine nationale Télé -Congo , présentateur du 20H , un des rares, sinon, le dernier qui tienne encore la barque dans un environnement aussi pestilentiel, je cite Rocil OTOUNA , perturbait les convenances en posant la question qui fâche , lors d’une émission sur le Covid 19, face à une autorité politique à savoir –
Où trouve-t-on ces cas déclarés qui alimentent les statistiques officielles , alors que , ni aucune image n’en apportait la preuve, ni encore moins , aucun prétendu malade n’était connu et reconnu dans le quotidien des quartiers de la ville ?
Ce dernier , pensant avoir rempli son devoir dans le respect des règles de l’art, ne se doutait pas un seul instant, qu’il venait de commettre un crime de lèse- majesté, avec sa question considérée comme séditieuse.
Très vite, dès le lendemain , la foudre ne tarda pas de s’abattre sur lui, au grand étonnement de l’opinion nationale, qui pensait avoir cette fois – ci , de par le cursus de ces officiels , affaire à des personnes civilisées donc prompts à jouer le jeu de la contradiction .
Dans ce cafouillis , la tutelle du journaliste qui pour esquiver le regard du chef, nia la responsabilité de la décision de suspension du blasphémateur , en publiant un communiqué qui n’indiquait même pas son auteur, démontrant une fois de plus, l’irresponsabilité et le désordre dans lequel patauge ce gouvernement, en rejetant le tort imaginaire sur un média de la place appelé Vox Congo, détenu par l’homme qui voulait d’un Congo ou le vol est la règle, autrefois allié de ce même ministre jusqu’à ce que tout ce brouillât…
Thierry MOUNGALLA ;c’est de lui qu’il s’agit, le Goebbels équatorial, l’homme qui débite plus vite que son ombre, avait là une fois de plus raté l’occasion de passer inaperçu ou de se taire, comme si la discrétion et lui ne faisait pas bon ménage, au point ou, il fallut l’intervention du gendarme des médias,( Conseil Supérieur pour la Liberté Communication) ,afin d’éclairer la lanterne de tous et rétablir monsieur propre dans ses droits.
Qu’a donc pu se passer entre ces décideurs politiques ?
Sachant que le journaliste en question , émargeait au cabinet du ministre comme attaché de presse , et à plus forte raison devrait bénéficier de sa protection , d’autant plus que dans ce système, aucun n’écart n’est permis , c’est-à-dire aucune initiative provenant d’une quelconque intelligence n’est acceptée; comment donc, ceci a pu arriver ?
Est–ce peut être, pour le ministre, une façon de sauver la face, suite à une opération de dynamitage entre concurrents , savamment orchestrée , qui aurait mal tourné, sachant que cette question anéantissait là, toute la stratégie d’endormissement initiée par le gouvernement , pour camoufler son incapacité à résorber la crise sanitaire du Covid 19, pire encore ,ceci mettait à nu, l’objectif de l’émergence de pour 2025 dans son volet de santé publique.
Il est bien clair par ailleurs, que depuis un moment , il n’ya que deux départements qui sont visibles du fait de la pandémie à savoir la santé et la communication, le tout sous la houlette du premier ministre, reléguant aux oubliettes le restant des autres départements ministériels.
Cette ambiance, qui à l’issue du confinement, aurait forcement des conséquences sur la suite de la composition du gouvernement, donnerait à des appréciations différentes pour les uns et /pour les autres, au point qu’il serait plausible d’imaginer tous les croc – en -jambes auxquels se livreraient certains d’entre–eux pour rempiler , disparaitre ou permuter…
Alors , ne sommes- nous pas dans la situation du voleur volé , ou du manipulateur manipulé, car Thierry MOUNGALLA , qui se prend pour le fils de l’homme, donc indéboulonnable, se retrouverait seul contre tous, d’autant plus qu’avec le temps, la longévité de celui qui rêvait de devenir premier ministre à la place de l’autre , serait découverte et mise à jour, par la blogosphère politique du Chef de l’Etat, pour qui , il fait montre d’un zèle sans égal, allant jusqu’à procéder aux écoutes ,à son époque au télécom, pour bien remplir sa mission de délateur invétéré.
Cette affaire , ne sonnerait-elle pas le glas pour le corbeau, celui pour qui tout est normal au Congo ?
De qui se moque-t- on !
MÂ-NDZION’OMÂ-NZOÏSME.