CARTE CONSULAIRE : UN ATOUT POUR REVENDIQUER LE DROIT DE VOTE.

Le droit de vote, ce n’est pas l’expression d’une humeur, c’est une décision à l’égard de son pays, a l’égard de ses enfants. Disait Jacques CHIRAC, sans oublier  l’internaute Gilbert Choulet, capitaine de son âme et maître de son destin , qui renchérit,  que le droit de vote est « la démocratie donne le droit de vote, et le droit de vote celui de subir les inégalités de la démocratie »

Pour votre gouverne la petite histoire du droit de vote de la diaspora., semblerait avoir été introduit pour la première fois par l’empereur romain Auguste afin que les membres du Sénat, alors répartis dans 28 colonies différentes, puissent donner leurs voix durant les élections des bureaux de la cité de Rome.

On ne peut pas faire du miel sans abeilles disait le vieux sage Korobo MATSOUANISTE.

La majorité des congolais ne disposent pas des cartes consulaires ce qui est incohérent avec la revendication du droit de vote , pour l’unité nationale et la solidarité à l’heure ou le droit de vote de la diaspora est plus que jamais nécessaire et incontournable pour qu’il y ait une complémentarité, pour une digne reconstruction du pays.

Rendre à tous les citoyens de la diaspora leur droit de vote et leur dignité les plus élémentaires et fondamentaux, seraient une avancée considérable sur le long chemin vers la démocratie, qui favorisera et encouragera l’implication des citoyens de la diaspora ,quelque soit son lieu de residence.

Ce n’est pas parce que ces derniers vivent en dehors du Congo , qu’ils n’ont pas droit au vote alors  qu’ils ne se sont jamais détachés de leurs devoirs envers leurs parents , il est impérieux d’acter cette procédure qui rétablirait un système électif non inclusif et discriminatoire,  afin que la vie démocratique reprenne ses droits.

Laisser les choses en état  sans rien faire est l’expression même de la démocrature.
Les experts nationaux et internationaux en la matière doivent se pencher sur cette situation honteuse qui n’a plus le droit d’exister, car à plus de 50 ans d’indépendance il est inadmissible que la diaspora congolaise soit traitée comme si elle vivait à l’époque de la traite négriere.

MÂ-NDZION’OMÂ-NZOÏSTE. 

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