_«La vie est un defi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter»_ disait mère Théresa au vieux sage Korobo qui lui rétorquait: _«qui compte les fautes de son ami en sera abandonné»._
Malgré les traités de Pythagore et Platon depuis l’antiquité, la ruse continue à l’emporter devant l’éveil, face au péril de la nation, l’héroïsme fait défaut.
Faudrait-il s’en prendre à la grande muette ?
Assurément non car la grande muette n’est plus vraiment muette. Au Congo la réflexion gagne les cerveaux des généraux. D’aucuns écrivent pour soutenir mordicus la dictature avec le mythe biaisée de la termitiere, d’autres par contre dénoncent l’OBUMITRI. L’expérience des uns et des autres aidant l’idée de changement gagne du terrain, car le système fait des ravages parmi ses soldats les plus fidèles: RIP Ntsourou, RIP Adoua, RIP Motando, RIP Avoukou…
A qui le tour ?
Qui parmi ces hauts gradés sera la prochaine victime expiatoire ?
A défaut d’avaler ces propres fils, le système ravage aussi l’économie du pays qui devient exsangue et avec lui l’image ternie de la tribu classe, la tribu élue: les Mbochis.
Quel avenir pour les mbochis c’est l’équation à résoudre des officiers supérieurs de l’armée. A la lumière des derniers procès des généraux trois approches se sont dégagées l’hypothèse d’une éviction pacifique par le biais des élections à travers le cas Mokoko, la mise en quarantaine , et enfin l’idée géniale d’un attentat en vol ou par d’autres moyens. Malgré leur échec, ces options restent pendantes et au moment opportun d’aucuns les matérialiseront.
C’est dire que le compte à rebours est lancé et les dernières rumeurs sur l’amiral Okemba le confirme.
Chers officiers, c’est la République qui protège. En sauvant la République seront dissipées les inquiétudes des uns et des autres et seront protégées toutes les minorités.
Comme disait le vieux sage Korobo _«la première idée est souvent la meilleure et qui remet à demain trouvera malheur en chemin»_ , les vaillants combattants agissent efficacement en temps et en heure, le peuple est toujours derrière eux, et la reconnaissance de la République leur est à jamais acquise .
Être du bon côté de l’histoire c’est se soucier de l’intérêt général.
L’espoir c’est vous, l’espoir c’est l’armée.
Vaincre ou mourir !
TA BIBATA WA BUAKA MESSO TELEWO