LETTRE PROPHETIQUE DE BRICE MATHA AUX FILLES ET FILS DU POOL

 

LETTRE A  MES COMPATRIOTES DU POOL

Par Armand Brice MATHA

 

DENTINAIRES : Tous les Bisi Kongo

 Ki- nsundi Ki-mbembe Ki-Mpandzu, ki-Kwumba

,Ki-mvimba,Ki’ndamba ,Ki-mpanga,Ki-mbuzi, Ki-ndunga,Ki-sengélé, Ki-nkumba, Makondo, Ki-mbwéndé, Ki-nlaza,,Ki-nkala,Ki-fuma,Kaunga,Manéné,Ki-nsémbo,Ki-mazinga, sengélé,Ki-sunga,Kimbanda, Fumvu, Ki-nsaku,Ki’ngoma,Ki-mbenza,Ki-hinda,Ki-bumbu,Ki-mbuala,Myunga,Minkambo, Bakongo,…

« La force de la cité n’est pas dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caratére de ses hommes »

                                                                           Thucydide,historien grec.            

  • LES RAISONS DE « L’AGGIORNAMENTO

POLITIQUE » POUR 2000

Une lettre conflictuelle à mes frères du pool, prêterait invisiblement le flanc ) une critique maligne de certains milieux. On brandirait volontiers comme la preuve surnuméraire d’un esprit anachronique et frileux, professant un repli morbide sur soi, quand la vocation même du pool est «  commerçante », c’est-à-dire tournée vers l’extérieur.

Dans ce pays où la nation n’existe pas, où les entités sociologiques fondamentales comme l’ethnie, la tribu, n’ont pas été définies systématiquement , le salut réside dans la possession de repères solides qui guident l’action dans les moments de grandes incertitudes. Dans tous les cas, l’impératif de la décentralisation administrative, emporte comme conséquence qu’on doive accorder un soin  particulier à la spécificité locale.

Il ne  s’agit pas d’instrumentaliser une circonscription administrative à des fins de dominations politiques, nos compatriotes du nord l’ont appris à leurs dépends ; l’amère expérience actuelle des  «hommes du Grand Niari »  est un sujet de reflexions  inépuisable. «  Les pouvoir est  d’essence divine, son exercice est orienté vers la satisfaction de l’intérêt général .»

Toute autre conception conduit à l’autodestruction par le cours à la violence.

Cette adresse arrive en ses temps et lieu. Elle intégre  le  grand marasme moral qui prévaut qui prévaut aujourd’hui. C »est  la conséquence d’une succession de drames, depuis l’ouverture démocratique(résurgence de l’antagonisme Kinkala-Boko, fusillade du 30 novembre 1992, bombardement de Bacongo et Makélékélé, tragédie de l’église Saint –Pierre Claver, profanation sanctuaires et certains symboles, délabrement irrémediable du musé de NKankata,…) Nous désesperons  de ne retrouver jamais les restes mortelles d’4lphose Massambat Débat et l’une des consciences morales du pool s’est éteinte avec la mort Sony Lbou Tansi.

« On exorcise pas par le silence. Cest par la force du verbe qu’on agit symboliquement sur les hommes et sur les choses. » Il faut parler du Sida, si on veut avancer dans la prévention et la recherche du vaccin. Les choses relatées ici  auraient dues être débattues au « M’bongui » ; on en aurait  coonfié la substance aux initiés du « Lemba ». Il n’ya pas de « M’bongui », il n’y a plus de « Lemba ». Cette peut – être,  crié dans le désert.

 

Il y a aujourd’hui, dans le pool, des milieux encore mobiliser les hommes de cette terre, autour de luttes politiques(Constitution) et syndicales (revendications multiformes) ponctuelles. Frappés d’amnésie ou manipulés par des lobbies  rusés, ils ont fini d’oublier que ce sont ces choix mal assumés , qui nous ont conduits au bord du précipice. Pascal Lissouba , l’inusable métronome qui régule à l’envi.

Les vents et marées de l’opinion publique, est bien aise d’entendre le clapotis qui lui parvient du marigot politique congolais. Il ne dit mot  et sa stratégie des ballons d’essai, par séides  interposés, fonctionne au-delà de toute espérance. Il lui tarde  d’avoir le répertoire des arguments mis en avant par les défenseurs de la légalité républicaine, issue du scrutin référendaire de mars 1992 . Le temps pour lui que se calme la vague soulevée par la tyrannie de l’épiderme  et qu’il fasse diversion en ayant recours à la tactique des écrans de  fumée, il  sortira de son chapeau, alors que les passions se seront tuées , l’inévitable papyrus de la « Démocratie consensuelle » « Il ne sert à rien  de jouer les téméraires dans un pays peuplé de lâches », songez  donc, , un siècle d’activisme politique débridé, pour  des résultats  inconsistants  dans tous les domaines, et une saignée impressionnante du corps social, il ne vaut  pas la peine de persister .Les candidats au martyre sont libres. Pour sûr, ils n’auront pas le même destin que le Christ » A l’enthousiasme suicidaire des années passées , substituons désormais le calcul politique froid » en dépit des états d’âme de l’opinion.

Si ceux-là  qui hier s’étaient refusé de donner leur interprétation .de l’ article 75  de la constitution du 15 mars 1992 ,  deviennent subitement prolixes sur la révision constitutionnelle. Il faut s’en réjouir pour le Congo.

Les peuples qui demain  accepterons de recevoir sur leurs terres «  des colons sud-Africain » alors même que la proximité idéologique de ceux-ci avec Eugène terre blanche est connue, n’auront qu’à s’arracher les cheveux , le jour où ils se rendront à l’évidence qu’on a chez eux, avec leur accord, importé l’apartheid. La révision de la constitution est un problème national. Prenons garde d’ en faire un palabre qui s’ombiliqué au Pool. La transformation du Niari en colonie de peuplement  et d’exploitation, interpelle la conscience morale des hommes du Niari. Dans la même veine, nous dirons que la création de l’entité administrative et territoriale de la Cuvette-Ouest, dans les conditions que l’on sait ; est une affaire des originaires de la Cuvette en général. Le peuple du Kouilou ne s’y est pas trompé, qui a opposé un refus catégorique à l’importation et au stockage des déchets industriels à fin de recyclage domestique sur certains sites de Pointe-Noire.

Nous devons désormais battre au rythme du Congo. »Le temps des conquêtes qui servent aux autres pour nous subjuguer est révolu » N’oublions pas que la Cuvette et les pays du Niari( les principales régions rivales du pool) ont conservé presque intact leur personnel politique depuis la « Révolution » congolaise. Un regard rétrospectif sur le Pool, par contre, nous donne la mesure de son drame humain. C’est le lieu de poser le problème de la cohésion. Individualisme qui serpente à la périphérie de la communauté apporte la division comme la nue apporte la pluie. Le messianisme qui galope sur les autoroutes de l’irrationnel se retrouve toujours de l’obscurantisme. Il nous faut prôner l’unité, aplanir les aspérités  et arrondir les angles. Dussions-nous pour cela puiser dans nos réserves morales et spirituelles, il nous faut réussir ce challenge.

Dans cette adresse,  nous citons en référence de fortes personnalités politiques.. C »est un grand bonheur que d’en parler, en un hommage défèrent à leur égard .Qu’.ils présument donc notre bonne foi !

Nous croyons à la force de l’évocation. Nous abordons de front certains problèmes, pour mieux lever les hypothèques qui grèvent la cohésion du Pool. L’avenir est chargé de menaces pour se taire. Notre entreprise vise à réaliser une œuvre sanitaire.

II’ UN SIECLE DE HAINE ET DE TRAHISONS POLITIQUES ?

  • DU TRAVAIL FRACTIONNE

 

Au fil du temps, poursuivant  une logique implacable, le pouvoir, telle une araignée, déploie sa toile tentaculaire. L’objectif n’est rien moins qu’asphyxier l’idéal congolais de démocratie républicaine. Il est inutile et fastidieux d’égrener le chapeler de  misères des violations constitutionnelles, des aberrations administratives, des absurdités économiques et des déviations judiciaires. Les faits sont patents A force de ressasser, les Congolais sont devenus expert en politique. Par le fait de d’une obsolescence , la machine politique congolaise produit aujourd’hui des substances résiduelles, impropres à l’usage.

Il ya une catégorie d’hommes qui, dans l’épreuve collective et le sacrifice général, privilégient la promotion individuelle au détriment de la solidarité commune. Il sont la figuration de la girouette, dérisoire instrument  qui rend compte de la turbulence des vents.

A mis- parcours du mandat présidentiel, le pouvir, lesté pr un nombre incalculable d’alliés encombrants, a décidé d’actionner le siégé éjectable . C’est la grande lessive qui rétrécit le linge avant que de le délaver. Les opportunistes des convictions et embusqués de circonstance, tous fieffés intriguant et parfait traître, en sont pour leur frai. Le pouvoir ne s’embarrasse pas plus de scrupules ; il confirme son enracinement dans le « Grand «  Niari. L e vasselage des régions alliées, obtenu à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, a transformé certains leaders locaux en véritable hochets. Les autres, ceux qui ont une carrure politique et un poids démographique conséquents, sont entourés de prévenances. Ils seront demain, le cheval de Troie qui livrera, par le fer et le feu, leur peuple à la domination puis à l’asservissement. Aucun homme sur Le doute  n’a le droit de démobiliser son peuple, en lui tenant des discours dormitif sur la paix, alors, même l’adversaire potentiel réarme avec  ostentation.

Le doute est aussi le commencement de la sagesse.

 

Il nombreux ces hommes qui occultent  la réalité régionale, aussi longtemps qu’ils baignent dans l’huile du pouvoir. Ils exécutent la danse du ventre pour plaire à leur maître. Dés qu’on évoque devant eux  le souvenir de la tribu ou de la région, ils affichent une raideur qui sied aux purs. C’est l’occasion toute rêvée  . Pour ces objecteurs de conscience d’un genre nouveau, de tenir des propos intarissables sur les vertus de la  républiques et la gloire de la nation. C’est eux, la levure qui fait  se lever la pâte patriotique congolaise. Lorsque le sort s »acharne sur eux, sous la forme d’un limogeage ou d’une déchéance, leurs convictions politiques évoluent à une vitesse supersonique .Ils redécouvrent, éblouis un monde fait de solidarités ineffables, de complicités naturelles : l’univers ethnique ou régional. Leur volontarisme désordonné les pousse même jusqu’à vouloir mobiliser la région entière derriere une cause individuelle. Le bon sens  humain spontané  eût voulu qu’on les tint à l’écart de la communauté, histoire d’exorciser leur nature félonne.

 

  • Un siècle de haine et de trahison politiques ?

L’histoire du pool, sur la distance d’un siècle, semble malheureusement, une risible épiphanie de la trahison politique ?aux premiéres heures de la colonisation française(1880-1905), le musi-nlaza Kimviri(Ki-nlaza, KiKwimba, fumvu) livrera  le musi Mpanzu Bouéta Mbongo(Ki-Mpandzu, Ki –buendé) au colon fourneau, qui s’empressa de le décapiter sur les berges de la rivière  Loufoulakari. Le premier résistant  à la pénétration coloniale venait de mourir, lâchement trahi par les siens, en règlement de contentieux clanique indélébile .Tel un rouleau compresseur, l’arbitraire colonial ne distinguera pas entre les différents clans du pool (’Ki-mbémbé, Ki-nsundi, Kimbumba,,Ki- ngila, Ki-nségélé…), les unissant dans la même répression.

A la veille du second conflit mondial(1939-1940), c’est prospére Mahoukou qui livrera, sur la base d’une rivalité avec Pierre Kinzonzi, l’essentiel de la correspondance d’André Matsoua, dont il avait la garde. Cette documentation constituera l’unique dossier utilisé par le chef  de territoire Buhaut –Launey, pour permettre  à l’admnistration coloniale d’engager la procédure juridique  qui aboutira  à l’arrestation du leader de l’Amicale , André Matsoua. L’échec de l’Amicale aura des conséquences dramatiques sur les populations du pool, huit années plutard (1948). Le régime de Youlou est renversé le 15 Août. Le mythe de la Révolution  a vécu. Le complot ourdi contre Fulbert Youlou  est la conséquence des conflits internes au Pool. Pour preuves, les membres du gouvernement Mountsaka demande à Massamba  –Debat de former , après la démission de Youlou, brillent par une hostilité farouche à l’ancien président déchu. Ce dernier d’ailleurs demeurera en prison deux années de suite(1963-1965), tandis que dirige un homme qu’il avait accoutumé de présenter comme son dauphin. Par extraordinaire, alors que les conditions objectives étaient réunies, on évitera  plusieurs fois l’ affrontement des populations du pool entre elle. A l’heure du bilan , le  Pool avec ses trois milles victimes de l’intolérance politique, sera la principale  victime de la «  Révolution congolaise »

La période de transition (1991-1992) a transformé le Pool en authentique foire d’empoignes. Juché sur le perchoir du Conseil Supérieur de la République (CSR), Ernest Nkombo déclanche tôt les hostilités contre André Milongo, en exigeant un gouvernement restreint  de quinze membres( cinq proposition du prélat , cinq proposition de Sassou-Nguesso et cinq dernières autres  de André  Milongo) S’étant  vu opposer une fin  de non – recevoir à ses éxigences inconsiderées, le prélat appliquera, avec la complicité  active du (CSR), à déstabiliser le premier ministre de la transition. Il y réussira tant  et si bien l’audience de Milongo dans le Pool fondra comme neige au soleil.. En demi- teinte jusqu’alors  méprisé par le lobby politico-intellectuel constituant le pré-carré milosien, Bernard Kolelas n’aura aucune difficulté pour monter en puissance. Il éclipsera  aisément  le fameux « iniguisable » André Milongo dont la base s’était dérobée comme par enchantement. Sans vouloir, E. Nkombo aura été l’allié objectif de B.Kolélas dans l’affaiblissement d’André Milongo pendant cette période trouble.En vérité E.Nkombo, en voulant prêcher par l’exemple du nationalisme dans un pays ou la nation n’est pas, s’est vite trouvé en porte faux avec tout le monde. Le malheureux aura réussi l’exploit de faire l’unanimité contre lui, illustrant  à mervéille  la fameuse phrase du Cardinal de Rezt selon laquelle » on ne sort pas de l’ambiguïté qu’à son détriment », plus tard , la logique  mystique sera endiguée  puis vaincue par la logique scientifique (1992). Cette phrase prononcée en dit long sur les relations mauvaises entretenues entre le président du C SR et  et le président du MCDDI.

  1. Kolela A.Milongo , E.Nkombo est ce le tiercé politique diviseur du pool ? Comment des hommes qui vous parlent invariablement de Dieu qu’ils aiment, alors qu’ils ne le voient pas, n’ont-ils pas été capables d’éprouver à l’ égard de leur prochain, qu’ils voient concrètement  , le même Amour ? L’orgueil, l’ambition au service de l’égoïsme, les théories du complot de l’intimidation, le mensonge, seraient –ce donc des principes chrétiens ? Quand comprendrons-nous que  « la modestie est l’une des premières  vertus politiques et démocratiques ? »Nul n’est indispensable. Assurément, un peuple qui produit des hommes endurcis, est loin d’être un peuple élu » « Apprenons d’abord à être des hommes avant que d’être des Dieux » Humblement, reconsidérons notre prétention vaine à la sainteté.

                Ce que le C SR  n’aura pas réussi avec l’AND ? Pascal Lissouba le réalisera en s’appuyant sur le gouvernement  de   Yhombi . L’agression préméditée contre le  Pool, se concrétise dès 1993  , il est trop tôt pour établir les complicités internes au Pool, dont a pu bénéficié le pouvoir, toutefois , la présence  seule de Milongo, aux côtés de l’agresseur, a fortement brouillé l’image  de l’ancien patron de la transition congolaise.

Aujourd’hui, tous les regards convergent vers Bernard Kolelas. Aurait-il tiré des traites avec  sur ses convictions reniées d’hier ? le pouvoir a des coudées franches. Toutes les mesures impopulaires passent comme une  lettre à la poste. De l’intégration dans l’armée des éléments de la » réserve  ministérielle »  à l’abattement  unilatéral  des salaires et des traitements des agents de l’Etat. Le leader Charismatique a opéré un virage à 180°, tellement prilleux que nul n-ose le suivre sans risquer un tête –à- queue .En vérité, la marge de manœuvre de Kol »las est étroite. Il a fait néanmoins le choix  le plus judicieux , parce qu’il intègre toutes les conséquences des derniers évenements socio-politique.. Kolelas est dans une situation cornélienne. D’un côté, il maintie l’alliance avec ses partenaires de l’opposition, , de l’autre, il établit un contact avec un maître de manouvre  politicienne nommé Pascal Lissouba .Bernard Kolélas a choisi la stratégie minimale, en optant pour un partenariat multilatéral, soumis à l’évolution du temps, pour d’éventuelles modulations. L’alliance de l’opposition a montré ses limites dans la tourmente. Les uns privilégiant de la distribution à petites  doses d’armes de guerre sans jamais monter en première ligne, les autres  s’investissent dans la diplomatie et la négociation. «  les populations du Pool, ont soutenu seule, , l’effort de la résistance face aux tueurs de la mouvance présidentielles comme l’indique  le théâtre des combats. Elles ont payé ub lourd tribut à la folie  meurtrière humaine Lorsqu’on est au fond du trou et qu’on veuille en sortir, il faut arrêter de creuser » B.Kolelas  a fait un bon choix en normalisant  ses relations avec Pascal Lissouba . Tout en préservant  son attache avec ses partenaires de l’opposition. Il s »agit là d’un appréciable ouvrage politique. Il  est vrai qu’avant  cette option, certains fils  du Pool avaient préconisé  le rapprochement avec les hommes du Niari ,d’ autres par contre travaillaient à nouer une alliance avec le Nord. La précipitation des évènements avaient imposé   des attitudes conditionnées. Avec le recul, le choix des uns et des autres, il faut l’admettre, aura été de quelques utilité. Loriginalité du choix de Kolélas, consiste dans le dépassement de ces deux termes  d’une alternative  « il a choisi de ne pas choisir dans ce jeu de cache –cache  politique .Ce qui est choix » Stratégie valable à court terme, mais pleine de risque à long terme. Seuls les tacticiens hors pair pourraient dérouler sans dommage un tel écheveau.

  • Ce qu’il faut faire

Si sur le plan national, l’accent est mis sur la dynamique de la paix, au plan local, certains impératifs pressent.

Il faut prêcher la mobilisation et la vigilance des populations, parce que la collaboration avec des hommes sans paroles exige qu’on soit prudent(celui qui veut la paix prépare la guerre)

-Il faut œuvrer pour une cohésion des fils du pool, car l’union est une composante essentielle de la force d’un peuple(on ne profane pa les symboles d’un peuple uni).

-Il faut cultiver la tolérance et le dialogue qui, seuls, réaliseront l’entente entre les » grands fils du fils « du pool( Kolela, Milongo,Nkombo, Moudileno-Massengo, Ndalla, Hombessa, Mankassa,Mapouata,Makoumbou-Nkouka, Badinga, Kakoula, Nganga…) et permettre de jetter un pont  avec leurs « valeureux  cadets » ‘(Yindou, Bamonéka, Yengo, Diabatantou, Lobe, Nsilou, Samba, Kololo, Mbaya, Kianguebene, Senga, Miakakarila…)

Il faut saisir l’opportunité de l’actuelle « coexistence  pacifique» pour moderniser les partis les plus représentatifs du pool(nul dans la régions ne conteste sérieusement le leadership de Kolelas)

-Il ne faut pas compter sur la duplicité des pouvoirs publics et développer des réflexes de solidarité en faveur du pool.

Ils s’agit , comme vous pensez  bien , d’orientations d’ordre général Le train de positions concrètes qu’impliquent ces orientations, cela va sans dire, ne saurait être repris dans ce document destiné à la consommation  publique.

Parallèlement à l’ascension de certains hommes politiques, on note une éclipse des élites du pool .Le nivellement  se fait par le bas   . la lie, ostensiblement monte ; l’élite, inexorablement   , descend  . La représentation parlementaire du pool, par exemple, est loin d’être un aéropage politique. Tant s’en  faut ! «  les hommes de valeur ne manquent  pas dans le pool ». Le peuple de cette région, aussi imprévisible  qu’il soit, n’en est pas moins héroïque. D’où vient donc cette incapacité à aller au terme d’une ambition en la faisant triompher ?

      La fatalité sûrement n’existe pas, l’histoire nous édifiera à ce sujet.

 

 

    Armand Brice MATHA

                                 MUSHI BUMBU,MWANA NDAMBA

                                  NTEKOLO KAUNGA NA NSUNDI

Source : Nouvelles Congolaises N°007

Mars-Avril 1996

Revue d’information des congolais en Europe.

 

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