MAITRE  Norbert TRICAUD ,LE DERNIER NEGRIER DE LA FRANCAFRIQUE

L’homme de bien ne demande rien qu’a lui-même ; l’homme de peu demande tout aux  autres (Confucius ).

Les hommes sont des esclaves du bienfait, disait le vieux sage Korobo Matsouaniste

L’affaire du General MOKOKO qui occupe l’actualité ces derniers temps au-delà  de son côté dramatique, a été révélateur à double titre.

D’abord, pour les congolais, qui par leurs doléances, montrent qu’ils n’ont pas encore acquis la maturité nécessaire pour jouer des grands rôles dans et pour leur pays, sinon, comment expliquer que la même France protectrice de SASSOU-NGUESSO qu’ils accusent de tous les maux, puissent être leur ultime recours dans cette situation.

Ensuite, l’interventionnisme de la France à travers ses auxiliaires de justice, fait apparaître un mépris  de celle-ci pour ses concitoyens congolais, puisqu’elle laisse intervenir dans cette guerre judiciaire un homme, Monsieur Norbert TRICAUD comme avocat et conseil juridique d’une des parties alors que, d’après le Barreau de Paris, il est en liquidation judiciaire depuis le 25 octobre 2018.

Pas plus tard, qu’avant-hier encore, grande était notre surprise de voir apparaitre sur une chaine aussi renommée comme France 24, en duplex d’une des éditions du journal du soir en train de donner son avis sur la situation concernant son supposé client, le Général Jean-Marie Michel MOKOKO.

Il est vrai que les torts peuvent être partagés entre le congolais    et le caucus politique français, car il est de la responsabilité de chacun de veiller au grain.

Monsieur Norbert TRICAUD, cet homme qui, depuis près de cinq années, a réussi à se faufiler dans les méandres de la diaspora politique congolaise de France, s’est arrogé tous les droits de parler aussi bien des affaires judiciaires que politique sans en avoir réellement mandat.

Comme des bons Nègres  se sentant flattés d’être courtisés par un Blanc apparemment de la bonne société, plusieurs figures reconnues de cette diaspora n’ont pas hésité, non pas seulement de flirter, mais plutôt et surtout de s’enticher jusqu’à la camaraderie fraternelle avec ce Monsieur qui, se servit plutôt de cette proximité  pour, vider nos compatriotes de toutes leurs confidences, et ce sans limite tel un prestidigitateur face à des enfants émerveillés.

Cet avocat , non on voulait dire, ce Négrier s’est fait le monopole de la régulation de toutes les tensions, qui ont émaillé notre lutte politique, depuis la campagne contre le changement de la constitution de 2002 jusqu’à ce jour, au point d’interdire aux congolais la possibilité de discuter avec leurs compatriotes adversaires du régime de B/Ville sous peine d’être souillés, pour en réalité être le seul et unique recours, tel un gourou détenteur de la potion magique pour solutionner les difficultés de ses ouailles.

D’ailleurs, quelques faits évocateurs par le passé peuvent édifier la réserve de certains esprits passionnés, en l’occurrence l’affaire Lydie MASUDI vs François  IBOVI-Arlette NONAULT-SOUDAN.

Brièvement, il s’agissait d’une affaire de mœurs et d’esclavage sexuel dans laquelle la victime,  Madame Lydie MASUDI , au hasard d’une rencontre se fit convaincre par Madame Arlette NONAULT-SOUDAN  dans son rôle de «maqueuse», alla la livrer entre les griffes du prédateurs sexuels François IBOVI sous la couverture d’un avenir professionnel radieux dans l’hôtellerie en plein profondeur de la Cuvette centrale et plus précisément dans le village d’Abo à côté de Oyo, pour une personne qui venait tout droit de France et qui avait quitté l’Afrique depuis plus de vingt ans.

 

Tel un renard, il eut le flair de débusquer sa proie,  Lydie MASUDI, qui exposa sa mésaventure dans les réseaux de la presse parisienne des deux rives du CONGO  à l’intérieur de laquelle naviguait notre cher avocat à la recherche d’une opportunité juteuse.

A la grande surprise cette affaire judiciaire, se soldera par un arrangement dans lequel le plus grand bénéficiaire n’était pas la victime mais plutôt le médiateur en chef qui  grugeât les deux parties.

Où sont donc l’équité et la justice dans tout cela ?

Cet acte initiateur, tel un crime rituel, le réconfortera dans ses faits esclavagistes comme un bon négrier au même  titre que Voltaire, au point de  s’investir naturellement pour ne pas dire s’immiscer ou s’imposer dans toutes les affaires comme dans un micmac qui, opposeront désormais les diverses parties congolaises dans leurs batailles pour recouvrer leur dignité humaine et leur soif de libertés publique et  politique .

On peut encore citer pêle-mêle des faits illustrant son ambiguïté morale et éthique comme dans l’affaire dernièrement de la tentative d’assassinat du Colonel- Général Ferdinand MBAOU par des ex-agents de la DGSE française ; on ne peut oublier l’affaire Michel N’SANGOU  ou il fut évoqué l’épisode dans laquelle un avocat du se rendre à Kinshasa pour recevoir des mains des envoyés du régime de B/Ville une certaine somme devant servir à calmer la grogne des personnalités de la diaspora congolaise prêtes à apporter leurs contributions dans l’aboutissement ce dossier.

Il y a quelques jours encore, cet homme va s’illustrer par sa capacité d’imagination, en évoquant une virtuelle intervention de la soldatesque angolaise dans  le sauvetage sanitaire du Général du  Peuple, vivement souhaité, en jouant sur le traumatisme provoqué par l’invasion des troupes militaires de ce pays ami et frére dans le coup d’Etat du 5 juin 1997.

Peuple congolais, plutôt que d’accuser toujours le camp d’en face , ne serait-il pas judicieux de nettoyer les écuries d’ Augias, car , l’ignorance est la caractéristique de toutes les entreprises initiées par cette diaspora.

YA LUBU NWETA NWETA , LE NZOÏSTE INQUIET.

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